Martial Alvarez, maire de Port Saint-Louis du Rhône, Vice-président à la métropole AMPM et Conseiller départemental des BDR revient pour le club Fos Logistique sur les enjeux de territoire, sur l’activité des industriels et la nécessité de penser collectif…
« Fédérer les acteurs du territoire »
Vous avez des échanges réguliers avec le club Fos Logistique ?
Dès qu’il y a un aléa, nous nous concertons. La mairie a toujours souhaité être partenaire des acteurs économiques dans une volonté de rassembler et de fédérer le plus largement possible.
Les acteurs de la logistique dynamisent l’activité ?
Depuis les années 2000, il a été pertinent d’aménager des zones logistiques à proximité du port afin de permettre l’installation des industriels. C’est le cas avec Distriport qui a fait de la zone un site prospère. Notre équipe compose avec la volonté de rendre la ville attractive et d’assurer la croissance grâce aux services et équipements adaptés, avec un pôle dédié aux métiers de la mer en parallèle du port et des activités industrielles. L’enjeu consiste aussi à prévoir le développement de l’activité par l’hébergement, par la capacité à accueillir les enfants des collaborateurs.
La mobilité est un sujet majeur ?
Nous avons mis en œuvre ce qui était nécessaire pour rendre la desserte multimodale vers les villes environnantes. Il faut améliorer celle vers Distriport et les zones d’activité avec une offre de transport à la demande. C’est la prise en compte des problématiques des professionnels, des entreprises comme des demandeurs d’emploi. Nous réfléchissons aussi à faire des trajets directs sur les grands pôles d’échange comme Istres, Port Saint-Louis du Rhône et à améliorer les connexions avec les gares et l’aéroport.
Quid des enjeux de décarbonation ?
La ville a vu les questions de santé publiques liées à l’industrie mises en avant. La décarbonation est une réponse. Notre commune a installé des éoliennes terrestres sur le territoire, beaucoup d’entreprises ont recours au photovoltaïque pour réduire les coûts. On soutient également la filière de l’éolien off shore, car il y a une part à prendre dans cette transition.. L’arrivée de deux grandes majors que sont Gravithy et Carbon incarne cette conscience. Les autres industriels doivent également se mettre au diapason. Cela ne peut être réussi que dans la concertation avec le public, les acteurs économiques, d’où la présence de Patricia Vincent aux réunions du Club Fos Logistique. Concernant les logisticiens, nous recommandons de travailler sur l’image de la filière et sur l’attractivité des différents métiers en pleine évolution. Nous sommes là pour entendre leur inquiétude, leur revendication et partager avec eux le constat de la nécessité de maitriser les ressources RH. Même si tout le monde a des contraintes, la fluidité des échanges et la prise de décision commune sont prioritaires. Martial ALVAREZ stephanie Pelazza Regis Marquant Denis Liotta jean-claude BLANC Jean BEAULIEU #territoire