Beaucoup s'interrogent sur la fiscalité de l'électricité. Quelques explications s'imposent ⤵️ Pendant la crise énergétique, l'État a pris ses responsabilités.Les boucliers tarifaires ont permis de limiter l’impact sur les factures des Français. Aujourd'hui, les ménages français paient 18 % moins cher leur électricité que dans la moyenne des pays européens. Il est normal de sortir progressivement du bouclier tarifaire. Alors que les prix de l’électricité baissent, le gouvernement propose l'ajustement de la TICFE. Mais attention, cette hausse sera moindre que la baisse des prix de marché, pour préserver le pouvoir d’achat. Ainsi, certaines factures pourraient augmenter pour les ménages en offre de marché. Nous devons donc trouver le bon curseur : les ménages doivent pouvoir bénéficier de la baisse des prix du marché, tout en permettant à l’État de générer des recettes. C'est le Parlement qui aura le dernier mot. Lors des débats sur le #PLF, je défendrai une fiscalité de l'électricité qui protège le pouvoir d'achat des Français et préserve la compétitivité de nos entreprises.
Le seul point positif est que les abonnés au tarif réglementé d'EDF, soit 80% des ménages, verront leur facture d'électricité diminuer d'environ 5% au lieu des 10% prévus. Seuls les "vampires" bénéficiant de l'ARENH seront contraints d'ajuster leurs factures pour leurs clients s'ils ne veulent pas les voir partir. Mais le vrai problème, comme le souligne d'ailleurs à juste titre M.Christian SEMPERES, c'est le maintien de ce dispositif qui a créé une situation de concurrence avec l'électricité produite par EDF. Pendant des années, ils n'ont pas fait les efforts nécessaires pour construire des générateurs se sont surtout comportés comme des commerçants spéculant sur un produit généreusement "donné". C'est l'histoire de l'agriculteur qui doit rétrocéder un quart de sa production pour permettre à un concurrent de réaliser des bénéfices à sa place.
Bonsoir Madame la ministre. Le problème ici n'est pas celui du pouvoir d'achat (du moins pas principalement). Le problème est de taxer davantage l'électricité que le gaz fossile, ce qui est déjà le cas et le sera encore davantage en février prochain. Ce faisant, on ralentit la décarbonation et on dégrade la balance commerciale (car les combustibles fossiles coûtent chaque année quelques dizaines de milliards d'euros à la France, par ailleurs exportatrice d'électricité bas carbone). En outre, ironie de l'histoire, en dissuadant l'électrification alors qu'on développe (et c'est très bien) les EnR, on tire les prix de marché vers le bas. Or les EnR étant développées via des compléments de rémunération, tout cela va accroître la charge pour l'Etat. Idem avec le nouveau nucléaire qui sera plus difficile à développer en situation de surcapacité. Ainsi, cette mesure va in fine aggraver le problème budgétaire auquel elle est censée répondre. Le problème n'est pas de mettre fin au bouclier tarifaire ni d'augmenter les taxes mais le fait de vouloir calquer la répartition des taxes d'avant-crise sans s'interroger sur les conséquences. Autrement dit, il faudrait augmenter l'accise sur le gaz et non celle sur l'électricité.
Mmr Olga Givernet. Il faut sortir de l'ARENH qui consiste à un mécanisme totalement ubuesque ! En résumé, EDF brade 1/3 de sa production électrique nucléaire à 42€/MWh à ses concurrents directs, notamment Total Energies. Et ces derniers, sans aucun investissement, sans rien produire, sans rien transporter, revendent cette électricité très bas carbone 4g CO2/kWh au prix du marché ! Au minimum 180€/MWh. Ils n'ont qu'à émettre une facture, c'est ROYAL ! Parlez en à Mme Emmanuelle Wargon Il faut vraiment être écolo antinucléaire pour avoir pondu un dispositif qui non seulement plombe les finances d'EDF mais compromet ses investissements du nouveau nucléaire. C'était le but d'ailleurs ! On reviendrait à ce que j'ai connu quand j'ai débuté ma carrière dans la production nucléaire, une électricité sûre, très bas carbone, qui garantit le service au public grâce à sa pilotabilité UNIQUE AU MONDE (je pèse mes mots) et avec le prix de l'électricité parmi les plus bas d'Europe en ayant remboursé les emprunts. ça ce serait de nature à baisser la facture des clients !
Ce qui figure dans le budget 2025, pour la tarification par EDF, risque d'être un piège financier majeur pour cette entreprise, pilier essentiel pour toute l'Economie nationale. Les gouvernements considèrent qu'il est possible de gérer cette entreprise comme le sont les administrations, au service du pouvoir en place. Et non pas au service des citoyens et de leur avenir, avec une vision à très long terme. Ce qui manque au personnel politique.
Pourquoi payer le même prix que nos voisins alors que notre parc nucléaire existant produit de l'électricité 2 à 3 fois moins chère que celle produite par nos voisins en moyenne? N'y a t-il pas des questions de compétitivité économique à se poser? l'Allemagne ne se priverait pas d'un tel avantage si elle l'avait. Le marché européen de l'électricité reste un fardeau pour la France, les interconnexions existaient avant, nous n'en tirons absolument aucun avantage.
Haha, comment l'industrie peut-elle survivre quand on a laissé les prix se multiplier par 4 ou 5? Le coût de production nucléaire n'a pourtant pas changé du jour au lendemain! Pourquoi n'a-t-on pas fait comme l'Espagne et le Portugal ? On peut parler aussi de la spoliation des actionnaires d'EDF par l'état dont un certain nombre était des agents edf ou leurs descendants! On ressemble de plus en plus à une république bananière!
A la base il y a donc un principe intouchable : taxer plus l'électricité puisque c'est une consommation de plus en plus obligée en augmentation. C'est faire prospérer une taxe. Inutile de taxer le gaz si on l'abandonne.
Vous ne déciderez rien du tout ! Vous ferez ce qu on vous dit et vous garderez votre place .
Mme la ministre Olga Givernet vous avez une formation d'ingénieur si j'en crois votre profil. Alors que l'Allemagne démontre chaque jour l'absurdité de ses choix stratégiques, quand va-t-on analyser lucidement les effet délétères sur l'équilibre du réseau électrique avec des ENR intermittentes dont les puissance fournies sont dépendantes du "bon vouloir de la nature" que les sources PILOTABLES, chez nous hydraulique et nucléaire doivent compenser en réduisant leur production tout en étant capables d'assurer la totalité y compris en hiver le matin alors que le soleil n'est pas encore levé et qu'il n'y a pas de vent - du solaire qui produit peu en hiver et qui en été produit quand on n'en a pas besoin cf planches RTE et les prix négatifs de plus en plus fréquents en Europe - de l'éolien capricieux (sur la base des statistiques nov déc 2022 j'ai évalué les capacités de stockage à ~10 jours, 240 Mwh pour 1 Mw "assuré") à défaut de quoi ce sont encore les unités pilotables qui doivent répondre "présent" La règle du coût marginal est absurde pour faire des choix stratégiques à 10 20 ans A quand une évaluation économique de la "valeur" du Mwh aléatoire subi (j'ai appris le terme "fatale") et Mwh piloté à la demande ?