CONTRIBUTION_Le libre arbitre de l’architecte, une hérésie ?
par Christophe Leray
En réaction à un article paru dans le monde le 12 novembre intitulé « Dans les écoles d’architecture, une génération très militante » qui dit non au béton et un autre, paru quatre jours plus tard -du meme auteur- et intitulé : « La réalité nous a rattrapés » : avec le dérèglement climatique, les écoles d’architecture forment à la gestion de crise.
« […] L’injonction évite de réfléchir, c’est le dogme et bientôt la foi des nouveaux convertis. Or le dogme est par définition réactionnaire et une insulte à l’intelligence. En l’occurrence, dès qu’il s’agit d’architecture, le dogme va à l’encontre de ce qui fait l’essence même du métier d’architecte maître d’œuvre. C’est à lui en effet que revient de décider – que revenait plutôt de décider quand chacun savait encore ce qu’était un architecte, définition du Larousse – quelle est la meilleure conception possible pour répondre au vœu de son client, aux besoins des usagers et aux contraintes contextuelles, techniques et financières du site. Dit autrement, cracher sottement sa détestation du béton est se priver à l’avenir de construire des stations de métro, les mêmes qui permettent d’éviter la circulation de millions de voitures, moyen de transport que les étudiants cités dans les articles ne manquent sûrement pas d’utiliser. Ces jeunes gens se sont-ils posés la question du mode de construction d’une station de métro à trente mètres de profondeur, à quelles fins ? Les métros et tramways à Paris et ailleurs ne seraient-ils vertueux et frugaux en diable ? […] »
Lien sur chroniques d’architecture : https://lnkd.in/ehCT_Pm8
Lien vers l’article : https://lnkd.in/evwqzbQ3
Lien vers l’article : https://lnkd.in/eUMWCF_V
civil engineer
2 moisavouons-le, on ne peut pas construire d'abri anti-bombes sans béton, toutes les horreurs du 20ème siècle reviennent