Post de Patricia Civier

Seconde main : la mécanique infernale des nouveaux flux mondiaux du textile ! Blocage de l'accueil des dons textile dans les associations telle Emmaüs France en raison de la hausse astronomique des flux fast fashion à faible qualité avec des conséquences multiples à l'échelle mondiale (eh oui la logistique est aussi ici 😉 ) : Europe : - le flux de vêtements de qualité est trusté par des sites comme Vinted, - les associations reçoivent maintenant moins de 20% de leur flux en vêtements de qualité qui leur permettaient jusqu'à présent de financer leurs actions sociales. La hausse des flux issus de la fast fashion saturent leurs entrepôts sans générer de recettes en phase avec le cout de traitement (logistique, tri, transport 🙄). Afrique : - le continent était un marché historique de revente des stocks de seconde main mais l'afflux massif issu de la fast fashion dépasse maintenant la capacité d'absorption du marché... Chine : Avec la baisse drastique des prix de vente de la fast fashion neuve, la Chine vend maintenant directement des vêtements neufs en Afrique créant ainsi une concurrence pour la seconde main... La boucle mondiale est bouclée 😬 Alors pour Noël : Particuliers : allez d'abord faire vos achats dans les associations pour valoriser leurs actions autour de la seconde main, Logisticiens & Mairies : les associations cherchent des surfaces temporaires pour faire face à ce retournement des flux. #secondemain #textile #logistique

𝗟’𝗨𝗻𝗶𝗼𝗻 𝗘𝘂𝗿𝗼𝗽𝗲́𝗲𝗻𝗻𝗲 𝗿𝗲𝘀𝘁𝗲 𝗹𝗲 𝗽𝗿𝗲𝗺𝗶𝗲𝗿 𝗶𝗺𝗽𝗼𝗿𝘁𝗮𝘁𝗲𝘂𝗿 𝗺𝗼𝗻𝗱𝗶𝗮𝗹 𝗱𝗲 𝘁𝗲𝘅𝘁𝗶𝗹𝗲-𝗵𝗮𝗯𝗶𝗹𝗹𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁, et à ce titre, porte une très lourde responsabilité environnementale, alors même que seuls 6,6% des déchets textiles sont réutilisés ou recyclés (Zéro Waste Europe). En 2023, les importations de l’UE ont été 10,7 % supérieures à leur niveau d’avant-crise ! Dans le contexte mondial actuel où la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité sont des priorités absolues, le Ministères Territoires Écologie Logement doit modifier le champ et les modalités d’application du 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗮𝘁 𝗱𝗲 𝗥𝗘𝗣 𝗧𝗟𝗖, renouvelé le 23 novembre 2022 à l’éco organisme Refashion. #mode #habillement #textile #ecoconception #collecte #dechets #recyclage #ecoscore #ecocontribution #industries #marques #distributeurs #consommateurs #rep #refashion Marie-Agnès Poussier-Winsback #ESS Françoise Gatel, DIRECTION GENERALE PREVENTION DES RISQUES, Cedric Bourillet

Les difficultés économiques du secteur ne nous feront pas baisser les bras 💪 La fabrication de vêtements français est mise à mal avec les coûts d'énergies, la baisse de consommation et surtout la fast fashion proposant des vêtements certes à moindre coût mais à l'impact social et écologique désastreux. La fast fashion semble pour beaucoup représenté des économies à court terme mais la qualité prouve le contraire (les produits étant fabriqués non pas pour durer mais pour correspondre à une tendance éphémère). Chez Lemahieu, notre objectif reste inchangé, vous proposer le vêtement le plus propre. Marques et distributeurs, vous avez un rôle a jouer et nous serons là pour vous accompagner. Merci à BFM Business pour le reportage, À découvrir juste ici 👇 https://ow.ly/kWQe50Qybao _ #lemahieu #madeinfrance #solidaire #textile #industrietextile #Fabricationfrancaise #TextileDurable #IndustrieFrançaise | Label Entreprise du Patrimoine Vivant (EPV) - L'excellence des savoir-faire français

🌍 Le marché du vêtement de seconde main en crise : quelles perspectives pour l'économie sociale ? Le secteur du vêtement de seconde main, autrefois pilier de l'économie circulaire, traverse une crise sans précédent. En cause : 📉 La fast fashion et les vêtements de qualité médiocre qui inondent le marché. 🚫 Le blocage des exportations vers certains pays clés. ♻️ Les déboires de l'industrie du recyclage textile, incapable d'absorber les volumes. ⚖️ Une réglementation européenne imminente sur la collecte et le tri des textiles dès 2025, encore floue dans ses modalités. Les récents licenciements annoncés par Les Petits Riens ne sont que la pointe visible de l'iceberg. Cette crise touche l'ensemble des acteurs de l'économie sociale et les opérateurs privés à travers l'Europe. Avec un taux de vêtements réutilisables passant de 20% à seulement 6-7%, le modèle est sous pression. Pire encore, la concurrence des plateformes comme Vinted et l'arrivée massive de vêtements bon marché chinois bouleversent les équilibres. 👉 Quelles solutions pour sauver ce secteur essentiel à la transition écologique et sociale ? Découvrez l’analyse complète et les perspectives dans cet article de L’Echo. https://lnkd.in/eCt38saS #SecondeMain #EconomieCirculaire #FastFashion #RecyclageTextile #TransitionEcologique #Economiesociale BECI

Ne culpabilisez pas... Pour avoir envie de consommer local, le marché doit vous proposer une offre avec un équilibre qualité/prix ! C'est une évidence, néanmoins cette offre est difficile à trouver dans l'univers du textile Français. Cependant, grâce à Guillaume Gibault nous progressons car c'est lui qui a commencé à aborder ce sujet et qui a pour Mission avec Léa MARIE de réinventer avec panache l'industrie textile. Ma vision en 2020 quand j'ai créé BEYO dont le siège sociale est à Toulouse Métropole est la suivante : Impulser la réindustrialisation de l'Industrie Textile en La Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée Pensez vous que cela a du sens ?

Si tu veux changer le monde Commence déjà par changer ton caleçon ! Je veux relayer ici l'appel de Le Slip Français et Guillaume Gibault sur BFM Business ce matin. Il invite à une révolution de consommation en ayant fait un pari de production de masse d'un slip 100% #madeinfrance. Avec UN chiffre : l'industrie textile en France ne représente que 3% du PIB Et UNE conviction: soit c'est une base pour aller bien plus haut; soit c'est la fin du déclin et on sera à 2% bientôt, puis 1 puis 0 ... Il lance donc un test grandeur nature: 500 000 slip produits par différentes manufactures de l'hexagone, c'est un gros pari vu les ventes habituelles. Et une baisse de prix conséquente pour convaincre les consommateurs Pour valider ce test et que la production française ne soit plus des paris one- shot mais devienne une tendance confirmée, il faut bien sur que ce stock soit vendu. Alors tous à vos souris et on va commander : qui vote SLIP 👍 ? qui vote CALECON ❤️ ? Moi c'est caleçon! 2 packs pour choper un prix raisonnable, vraiment pas loin des grandes marques ( à 3 lettres ou de la déesse grecque) qui sont eux fabriqués au Bangladesh ou en Chine (je viens de vérifier 😉 ) Et le textile français 🔵 ⚪ 🔴 c'est: - Une meilleure qualité - Des emplois durables et donc de l'économie et de la fiscalité en France - Beaucoup moins d'impact CO² à la fabrication et au transport Si Le Slip Français pouvait d'ailleurs être livré par WePost!, le bilan serait encore plus vertueux 😋 , je dis ça, je dis rien. Oui c'est un post publicitaire mais pas sponsorisé et je n'ai pas le plaisir de connaitre directement Guillaume Gibault, donc c'est juste une conviction spontanée ! Qui me suis pour écouler les 500 000 ?

Merci Matthieu Guinebault pour ce résumé des interventions les plus marquantes pendant le Refashion Day du 5 novembre. Une véritable compréhension "end-to-end" des supply chains de l'industrie textile doit tenir compte des étapes qui ont lieu après le dépôt (l'abandon ?) à la borne de collecte. Ce que je retiens: - Difficile pour tous les acteurs de se rémunérer du peu de valeur résiduelle surtout lorsque la qualité moyenne baisse. - Une augmentation raisonnée des éco-modulations permettra d'y faire face. - La contribution à "l'économie de la pauvreté" dans de nombreux pays africains comme le Nigéria, le Togo et le Ghana. - Mention spéciale à “Il y a en Chine une forme de prévention sociale à porter des vêtements d’occasion” ! Restons lucides, le véritable enjeu demeure une baisse drastique de la mise sur le marché d'articles à petits prix et de mauvaise qualité. Cela passe certes par des actions à l'importation et surtout par une sensibilisation aux conséquences de nos comportements d'achat textile. #REP #RSE #recyclage #secondemain https://lnkd.in/eeBhx5rW

On la voit de l'espace. L’une des décharges de vêtements les plus importantes au monde. Presque aussi grande que la ville d'à côté, dans le désert d’Atacama au Chili. Il a suffit de 24h à SkyFi pour repérer les coordonnées GPS du lieu, acheter l'image satellite pour $44 et se rendre compte de l'ampleur du désastre. "L'image satellite que nous avons commandée de la pile de vêtements dans le désert d'Atacama au Chili met vraiment les choses en perspective. La taille de la pile et la pollution qu'elle provoque sont visibles depuis l'espace, ce qui montre clairement qu'il existe un besoin urgent de changer l'industrie de la mode." Pourquoi au Chili, dans ce désert ? Le pays abrite l’un des plus grands ports « hors taxes » d’Amérique du Sud, Iquique. Des millions de tonnes de vêtements y sont importées chaque année d’Europe, d’Asie et des Amériques. Selon les statistiques des douanes chiliennes, 44 millions seulement en 2022. Ils sont censés être triés et recyclés. Ce qui ne se revend pas fini dans le désert. La démarche est louable. Mais le robinet coule trop fort. Il est tout simplement impossible de recycler toutes ces tonnes de textile. C'est la réalité de notre société de surconsommation et les ravages de la fast fashion. Entre 2000 et 2014, la production de vêtements a doublé, et le consommateur moyen achète 60 % plus de vêtements pour les porter deux fois moins longtemps qu’auparavant. L’humanité, +8 milliards de personnes quand même, pourrait s’habiller pendant +80 ans juste avec les vêtements déjà produits sur Terre. Nous ne portons en moyenne qu’un tiers de notre vestiaire. 60 % des vêtements finissent dans des décharges ou des incinérateurs dans l’année qui suit leur production. Nous jetons l’équivalent d’une benne de textiles toutes les secondes dans le monde. Et 4M de tonnes de vêtements chaque année en Europe. On n'a plus besoin de tourner autour du pot pendant 107 ans. Il y a deux actions qui auront de l'impact : produire moins et acheter moins. On doit absolument couper le robinet. Sources : Ellen MacArthur Foundation, ADEME, La Fresque du Textile, Fashion Revolution ------ Moi, c'est Géraldine 🧩, une petite pièce du puzzle de transition ! J'allie mon ancienne carrière en communication et ma nouvelle carrière en impact pour agir pour l'environnement et la biodiversité : 🌍 Réduire l'empreinte carbone des PME/ETI et le communiquer sans greenwashing : Bilan Carbone®, stratégie RSE et climat, certification B Corp®, Ecovadis. 🌍 Sensibiliser et éduquer sur les sujets climat et transition écologique via Linkedin (abonnez-vous 🔔) et ma newsletter Geraldine Goes Green (lien en commentaire)

Dans une économie de marché, les acteurs économiques sont soumis à une logique de coûts pour rester compétitifs en terme de prix. Mais les bas prix ont un cout que les citoyens finissent par payer. Ainsi, les jeans coûteraient 33 euros de plus avec des coûts environnementaux et sociaux réels Impact Institute. Et un T shirt Loom en coton bio est à 25 euros alors qu’un Tshirt Primark est à 5 euros mais son coût environnemental est de 544 points vs. 1786 points. Pourtant 70% de nos vêtements sont fabriqués en asie. Les emplois créés au Bangladesh dans l'industrie textile relèvent du semi-esclavage et la perte d'emplois en France se traduit dans la perte du pouvoir de vivre correctement de notre travail. Oxfam France Le message de Julia FAURE est clair. « Le low-cost est toujours égal à de la délocalisation. et cela crée du chômage en France. Depuis les années 1990, on a perdu 30 000 emplois dans le secteur textile. Et avec ces pertes d’emplois, plein de choses ferment : le teinturier, les couturiers etc. Si l’usine du village ferme, c’est le boulanger qui ferme puis le petit commerçant, et c’est du chômage en cascade. Ce qui fait que les anciens bassins de production textile ont du chômage qu’on ne parvient pas à résoudre. » Et de rappeler que ces délocalisations, c’est aussi un manque à gagner pour la collectivité avec des baisses de recettes fiscales. Comme elle le disait aussi face à Jean-Marc Daniel sur BFM : le textile en France, c’est 12 milliards d’euros de déficit, soit 20% du déficit commercial. Son TEDx https://lnkd.in/ebZFG3E5 Il faut relocaliser la production pour pouvoir changer de système ensemble. C'est un challenge en terme de modèle d'affaire mais des marques comme Camif ou 1083 sont parvenues à trouver un business model à impact sur leur territoire. À lire ici 👈 https://lnkd.in/eQn65jQ9. #regeneration Nous avons développé le business model canvas de l’entreprise régénérative en nous basant sur les principes de l'économie de la mutualité pour permette à un ensemble de parties prenantes de sortir de la logique délétère des prix toujours plus bas qui finissent par tous leur couter trop cher, et réussir à investir ensemble dans le long terme sur des innovations contributives pour la société, l'environnement, et leurs finances (avec une répartition juste de la valeur crée). Présention du #RegenBMC https://lnkd.in/erZGmfb5 🤟 Nous accompagnons la filière ortie 🪴 dans le textile dans le nord de la France. Et nous entrons maintenant dans une phase de co construction du business model avec des acteurs hors textile. Comme tout est valorisable dans l'ortie, cette plante est tout à fait appropriée pour une multi valorisation dans un intérêt mutuellement bénéfique pour toutes les parties prenantes que nous sommes en train de réunir 👉 Lire le retour d'expérience https://lnkd.in/eX-3M_8E NOUS SOMMES VIVANTS, LE COLLECTIF DE LA TRANSITION ECOLOGIQUE

Les vêtements Made in France ne représentent que 3,3% des volumes achetés en France. Mais les professionnels du secteur estiment que les enjeux environnementaux pourraient booster la filière 🔍🇫🇷 #madeinfrance #economie #environnement #entreprises #lagazettenormandie #lagazettefrance