"Et comme d'habitude, cette façon de présenter les choses (« comment allez-vous ralentir les dépenses ? » ) est destinée à marteler que les « dépenses » des collectivités sont forcément de la « mauvaise dépense », une forme de gâchis d'argent public. En cherchant à faire oublier que les dépenses des collectivités, en investissement comme en fonctionnement, permettent de faire vivre le service public local et créent, de surcroît, une quantité considérable d'activité économique. À l'heure où le gouvernement redoute une diminution de la croissance, est-il raisonnable de demander aux collectivités de ralentir leurs investissements ? Que prépare le gouvernement ? Va-t-on aller vers une nouvelle période de baisse des dotations, ou vers un nouveau type de « contrats de Cahors » pour obliger les collectivités à réduire leurs dépenses ? Ou alors, la solution trouvée par le gouvernement sera-t-elle, comme le prône le ministre de l’Économie, de « rationnaliser l’organisation territoriale » en supprimant une strate de collectivités ? Toutes ces questions semblent clairement sur la table, et aucune d’entre elles ne constitue une perspective réjouissante pour les collectivités. "
Post de Patrick Meillier
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Dérapage budgétaire, la faute à qui ? Gouvernement ou Collectivités ? Quelles sont les recettes et les dépenses justes pour ramener le #déficit à 3%?"Les déficits accumulés au fil des années par les #collectivités ne représentent « que » 250 milliards, selon l’Insee, quand ceux de l’#État pèsent dix fois plus : 2 500 milliards ! D’où la colère des collectivités, quand elles sont prises pour cible par Bercy. Ce n’est pas nouveau. Depuis la Décentralisation dans les années 1980, l’État ne cesse de blâmer les collectivités pour leurs dépenses. Et les collectivités fustigent l’État, qui leur transfère des compétences, sans les accompagner de dotations suffisantes."https://lnkd.in/e6gt2dTG
Vrai ou faux. Le dérapage budgétaire est-il dû aux collectivités, comme le dit Bercy ?
ouest-france.fr
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La Cour des Comptes pointe du doigt la hausse des dépenses des collectivités locales et propose des mesures pour réduire le déficit public. Parmi les pistes évoquées : une réduction progressive des effectifs dans les collectivités, la maîtrise des dépenses de fonctionnement et une révision des recettes locales. Objectif : économiser 8,8 milliards d'euros par an, tout en incitant les collectivités à optimiser leur gestion pour contribuer au redressement des finances publiques. Un plan qui ne manquera pas de susciter des réactions chez les élus locaux. Lire l’article 👉 https://lnkd.in/eNwpRiXQ #DéficitPublic #FinancesPubliques #CourDesComptes #Collectivités #France #Economie
Make a Move - Déficit Public : La Cour des comptes préconise des modifications profondes dans le fonctionnement économique des collectivités locales
makeamove.fr
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Derrière la communication de l’état, la réalité locale ! Le Gouvernement nous explique qu’il n’y aura pas d’augmentation d’impôts, et nous annonce aujourd’hui que 82% des communes ne verront pas leur Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) baisser cette année. Rappelons que la DGF est la dotation versée par l’état aux communes. Depuis 10 ans, la DGF versée à Réau n’a cessé de baisser, passant de 114 000 € en 2014, à 3500 € annoncé pour 2024… En 10 ans, c’est un cumul de presque 700 000 € de DGF que notre commune n’a pas perçu. Pour les années à venir, ce sont 110 000 €/an qui manqueront dans nos finances. Une somme colossale à l’échelle de notre budget communal. L’état n’augmente peut-être pas les impôts, mais il transfère cette mission impopulaire aux communes, qui n’ont pas d’autre choix que d’ajuster la fiscalité locale pour équilibrer leurs budgets (équilibre budgétaire que l’état ne s’impose pas à lui-même…)
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💶 Budget 2025 : Un défi de taille pour les collectivités territoriales Les restrictions budgétaires pour 2025 s'annoncent particulièrement difficiles pour les collectivités locales. Entre compression des dotations et augmentation des charges, l'équilibre financier devient un véritable casse-tête pour les élus. Pour en savoir plus, c’est ici 👇 #Budget2025 #Collectivités #collterr #fonctionpublique #Financeslocales #GestionTerritoriale
Budget 2025 : la potion est trop amère pour les collectivités
weka.fr
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[Nouveau rapport de la Cour des comptes : réduction des dépenses et mise à contribution des #collectivitésterritoriales] La Cour des comptes a émis une recommandation marquante visant à réduire le nombre d’agents dans les collectivités territoriales, avec l'objectif de maîtriser le déficit public de la France, qui dépasse les 6 % du PIB en 2024. Cette proposition, dévoilée dans un rapport publié le 2 octobre, suscite de vives réactions au sein des associations d’élu(e)s locaux. On fait le point dans notre nouvelle revue de presse. Pour rétablir les finances publiques, la Cour des comptes propose de ramener les effectifs des collectivités à leur niveau de 2010, ce qui impliquerait la suppression de 100 000 emplois parmi les 2 millions de fonctionnaires territoriaux. Selon l'institution, les dépenses de personnel des collectivités représentent un quart de leurs dépenses totales. En réduisant les effectifs, les collectivités pourraient économiser jusqu'à 4,1 milliards d’euros par an d'ici à 2030. Cette mesure est perçue comme un « choc » par les élu(e)s locaux. David Lisnard, président de l’Association des Maires Ruraux de France - AMRF , critique cette approche, affirmant que « le personnel territorial ne peut être réduit à une question comptable. » Selon lui, les intercommunalités ont hérité de nouvelles compétences qui n’étaient pas toujours exercées par les communes, rendant difficile une telle réduction d'effectifs. Outre la gestion du personnel, les collectivités doivent faire face à une hausse des dépenses de fonctionnement, évaluée à +5,4 % sur les huit premiers mois de 2024. Ces dépenses sont stimulées par l’inflation, les achats de biens et services, ainsi que par l’augmentation des dépenses sociales due à la précarité grandissante. Les #investissements, eux, sont également en hausse, notamment en raison des projets liés au « cycle électoral municipal », qui voit souvent la réalisation de projets votés en début de mandat. Cependant, les collectivités ne sont pas toutes en bonne santé financière. Les communes et intercommunalités réussissent à mieux gérer leurs finances, mais les régions et les départements, en particulier, peinent à suivre. Ces derniers sont affectés par la chute des droits de mutation prélevés sur les transactions immobilières. La Cour des comptes propose également de recentrer les investissements des collectivités sur la #transitionécologique, tout en préconisant la « massification et mutualisation des achats » entre collectivités, ce qui pourrait générer jusqu’à 5 milliards d’économies par an. Toutefois, ces propositions se heurtent à la réduction du #Fondsvert, un fonds destiné à aider les collectivités dans leurs projets écologiques, que l’État a récemment réduit et pourrait de nouveau raboter en 2025. Sources : Libération, la Cour des comptes
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Le nouveau gouvernement va devoir proposer un nouveau budget pour 2025 après cinq années marquées par des déficits importants. Souvent attribués à une "dérive" des dépenses, ces déficits prouveraient la nécessité de réduire le coût des services publics pour rétablir les comptes. Or, sur les 40 dernières années, les dépenses de l'Etat et des collectivités territoriales sont stables rapportées au PIB. Autrement dit, elles n'augmentent pas plus vite que la richesse nationale (malgré l'augmentation importante de certains besoins de la population...). Donc l'idée selon laquelle l'Etat et les collectivités territoriales utilisent une part toujours croissante des richesses est FAUSSE. Qu'en est-il des recettes publiques ? Depuis 2017, les recettes augmentent beaucoup moins vite que le PIB. En effet, le président de la République a impulsé une politique basée sur plusieurs baisses d'impôts et de cotisations sociales pour un total de 60 milliards d'euros par an ! En parallèle le montant des niches fiscales et sociales à augmenté, diminuant encore le montant des recettes de l'Etat et de la Sécurité Sociale. Souvent présentés comme le résultat d'une dérive des dépenses, les déficits de ces dernières années résultent en fait d'un CHOIX POLITIQUE ! Celui de réduire les recettes publiques "quoiqu'il en coûte" sans tenir compte du contexte sanitaire, économique et budgétaire. Et le déficit, provoqué pour l'essentiel par la baisse des recettes, est utilisé pour justifier de nouvelles coupes dans les services publics... Il est temps de prendre la parole ! Rejoignez-nous ✊️ Nosservicespublics.fr Crédit photo : Dimitar Dilkoff, AFP
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Selon la Cour des comptes, les collectivités territoriales et leurs groupements pourraient mieux contribuer au redressement des finances publiques La participation du secteur public local à la résorption du déficit de l'ensemble des administrations publiques est justifiée par la place de ses dépenses dans l’ensemble des dépenses publiques (17,8 %, soit 9,9 % du PIB en 2023), par le financement majoritaire des collectivités par des transferts financiers de l’État (53,5 % de leurs recettes en 2023) et par le constat de possibilités d’amélioration de la qualité des dépenses locales. Trois postes de dépenses des collectivités font en effet apparaître des possibilités d’optimisation : les dépenses de personnel, les dépenses d’achats de biens et de services et les dépenses d’investissement, tout au moins celles qui ne sont pas liées à la transition écologique.
Les finances publiques locales 2024 - Fascicule 2
ccomptes.fr
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Très critique, le Haut Conseil des finances publiques considère, d’abord, que la trajectoire présentée hier « manque de crédibilité ». « Alors qu’un tel effort en dépenses n’a jamais été réalisé par le passé, sa réalisation suppose la mise en place d’une gouvernance rigoureuse, associant l’ensemble des acteurs concernés (l’État, les collectivités locales et la sécurité sociale), qui n’est pas réunie aujourd’hui », juge-t-il. Mais il estime aussi que la prévision de l’exécutif « manque de cohérence ». En effet, à ses yeux, « la mise en œuvre de l’ajustement structurel prévu pèsera nécessairement, au moins à court terme, sur l’activité économique, si bien que les prévisions de croissance élevées du gouvernement pour la période couverte par la LPFP [la loi de programmation des finances publiques pour les années 2023 à 2027, NDLR] apparaissent peu cohérentes avec l’ampleur de cet ajustement ».
Réduction du déficit public : le gouvernement prévoit un ralentissement important des dépenses des collectivités d'ici 2027
maire-info.com
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Économies budgétaires : Des collectivités territoriales qui se "porteraient bien financièrement" qui seraient même "trop dépensières" pour certaines ? Seront-elles particulièrement mises à contribution (financièrement/organisation) pour permettre à l'Etat de réaliser les 10 milliards d’économies qui seraient nécessaires pour boucler le budget ? La question est clairement d'actualité. #dotations #fiscalité #territoires https://lnkd.in/e7dDZFab
Économies budgétaires : l'exécutif vise de plus en plus ouvertement les collectivités locales
maire-info.com
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Pour commencer l’année sur de bonnes bases.
Le nouveau gouvernement va devoir proposer un nouveau budget pour 2025 après cinq années marquées par des déficits importants. Souvent attribués à une "dérive" des dépenses, ces déficits prouveraient la nécessité de réduire le coût des services publics pour rétablir les comptes. Or, sur les 40 dernières années, les dépenses de l'Etat et des collectivités territoriales sont stables rapportées au PIB. Autrement dit, elles n'augmentent pas plus vite que la richesse nationale (malgré l'augmentation importante de certains besoins de la population...). Donc l'idée selon laquelle l'Etat et les collectivités territoriales utilisent une part toujours croissante des richesses est FAUSSE. Qu'en est-il des recettes publiques ? Depuis 2017, les recettes augmentent beaucoup moins vite que le PIB. En effet, le président de la République a impulsé une politique basée sur plusieurs baisses d'impôts et de cotisations sociales pour un total de 60 milliards d'euros par an ! En parallèle le montant des niches fiscales et sociales à augmenté, diminuant encore le montant des recettes de l'Etat et de la Sécurité Sociale. Souvent présentés comme le résultat d'une dérive des dépenses, les déficits de ces dernières années résultent en fait d'un CHOIX POLITIQUE ! Celui de réduire les recettes publiques "quoiqu'il en coûte" sans tenir compte du contexte sanitaire, économique et budgétaire. Et le déficit, provoqué pour l'essentiel par la baisse des recettes, est utilisé pour justifier de nouvelles coupes dans les services publics... Il est temps de prendre la parole ! Rejoignez-nous ✊️ Nosservicespublics.fr Crédit photo : Dimitar Dilkoff, AFP
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