Post de Paul & Arthur communication

📻 Le troisième et dernier épisode de « Paroles d'artistes », la série de #podcasts de Vivre Ensemble | asile.ch est sur les plateformes d'écoute! 🎭 Dans cet épisode, retrouvez Latcheen Maslamani, médiatrice culturelle de la pièce de théâtre « Cœurs Battants » de la Cie Uranus. Invitant plusieurs jeunes issu·es de la migration à la représentation, la médiatrice leur a demandé par la suite de scénographier une des scènes observées. Par cet exercice, les jeunes ont dû utiliser plusieurs compétences (menuiserie, couture, etc) et s’intéresser au domaine du théâtre en profondeur. Cela a permis de faire émerger de potentielles vocations au sein du groupe. https://lnkd.in/e-2q8Wt4  🎙 « Paroles d’artistes » part à la rencontre de trois projets artistiques romands, qui apportent des perspectives complémentaires sur la migration, et permettent de se détacher des étiquettes arbitraires, qui ne résonnent pas avec la façon dont les personnes se définissent elles-mêmes. Ces initiatives montrent qu’il y a autant de manières d’approcher la thématique migratoire qu’il y a de pratiques artistiques et d’expériences individuelles. L’art permet ainsi de repenser les narratifs. À écouter et diffuser !! ▶ https://lnkd.in/eWjBGcyX Réalisation: Julien Vaudroz pour Vivre Ensemble | asile.ch

Un spectacle à ne pas manquer. Tout salarié est confronté au stress, Le stress est un Risque Psycho Social. Les facteurs de risques dans l’entreprise sont identifiés. Le bon stress est un leurre, il peut être contenu mais jusqu’à quand ? Juste avant ou juste après que les premiers dommages apparaissent. Mais quand les dommages sont là, il est trop tard, Les conséquences sur la santé des salariés sont loin d’être insignifiantes. Il nous faut reconstruire, se reconstruire. Le spectacle de la compagnie Ratibus s’ouvre au moment de la bascule et nous entraîne dans la spirale de la destruction et du long chemin de la reconstruction. En alliant différents arts vivants, les acteurs et danseurs entraînent le spectateur dans une réflexion, un regard introspectif. Qu’il soit salarié, manager ou dirigeant le spectateur sera sensibilisé.

2025 : Une année charnière pour l'art lyrique ? 🎭 En ce début d'année, je souhaite partager une réflexion sur l'avenir de nos maisons d'opéra, ces joyaux culturels qui façonnent notre société. Alors que le débat sur la séparation de l'œuvre et de l'artiste s'intensifie, nos institutions lyriques doivent faire des choix cruciaux pour éviter l'indignation. L'année 2025 s'annonce comme un tournant majeur, où le rôle et l'utilisation des subventions publiques seront remis en question. Les programmations à venir refléteront plus que jamais nos valeurs collectives. Dans un moment très politisé où les réseaux sociaux deviendront impitoyables, elles devront conjuguer : • Excellence artistique • Responsabilité éthique • Innovation durable • Impact sociétal mesurable En cette nouvelle année, formulons le vœu d'un opéra qui : • 🎵 Résonne avec son temps • 🌱 S'engage pour la planète • 🤝 Place l'humain au cœur de sa démarche • ♻️ Adopte l'économie circulaire artistique • 🎪 Redonne du sens au "jeu" dans toutes ses dimensions Saluons ces directions qui osent réinventer leur maison tout en préservant leur ADN, ces artistes avec une vision engagée, et ces équipes qui, dans l'ombre ou la lumière, font vivre l'art lyrique au quotidien. En 2025, plus que jamais, distinguons les institutions qui incarnent véritablement cette mission avec un ratio financement/véritable lever de rideau permettant un accès au plus grand nombre. Meilleurs vœux à toutes et tous pour cette année charnière ! Je nous souhaite de faire encore mieux ! Que 2025 soit l'année où l'opéra prouve qu'il peut être à la fois gardien d'excellence et vecteur d'innovation sociale. Autrement dit, un véritable phare sur la ville 🎊 #Opera #Culture #Innovation #Leadership #ArtLyrique #RSE #Culture #DémocratisationCulturelle #EconomieCulture https://lnkd.in/ejzKKhhx

La qualité du résultats est à la mesure du travail accompli…

Les résultats de notre groupe de travail ÉgalitéS : Le spectacle vivant public toujours inégalitaire. Tel est le constat établi par le Syndeac - Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles à la lumière des différents chiffrages sur la parité qu’il a effectués ces cinq dernières années. Depuis 2020, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) analyse la place accordée aux femmes dans les structures du spectacle vivant public (les théâtres nationaux et établissements labellisés par l’État, y compris les scènes conventionnées d’intérêt national, certains festivals jugés représentatifs et l’ensemble des lieux adhérents du Syndeac, même non labellisés) au regard de quatre indicateurs : les mises en scène, les textes, les distributions et le potentiel de public susceptible d’assister à des spectacles comprenant des femmes au plateau, à la mise en scène ou à l’écriture. La présente étude s’attache à dresser un bilan au regard des cinq années écoulées. Or, force est de reconnaître, déplore l’ancien président du Syndeac, Nicolas Dubourg, que « les indicateurs, en hausse constante pendant les trois premières années, ne progressent presque plus, stagnent voire régressent ». Aucun d’entre eux n’est d’ailleurs paritaire. Concernant la mise en scène, bien que les progrès soient continus puisque la part de spectacles mis en scène par des femmes est passée de 35% durant la saison 2019-2020 à 43% durant la saison 2023-2024, le déséquilibre hommes/femmes demeure patent. Deux champs disciplinaires, « auxquels les artistes femmes sont « naturellement assignées » », souligne l’étude, font exception : la marionnette (52% de productions montées par des femmes) et le jeune public (61%). En termes de labels, seuls les théâtres nationaux et les Centres dramatiques nationaux (CDN) se distinguent, respectivement avec 53% et 50% de metteuses en scène à l’affiche. En queue de peloton, se trouvent les Centres nationaux des arts de la rue et de l’espace public (CNAREP) avec 35% ; un pourcentage, de surcroît, en chute libre par rapport à la saison 2019/2020 (46%). En légère évolution (+ 5 points) entre 2019 et 2024, le nombre de textes écrits par des femmes recueille non seulement le pourcentage le plus faible (34%, contre 29% voici cinq ans) de toute l’étude, mais « dépasse à peine le fameux seuil d’invisibilité théorisé par Reine Prat, à savoir 33% », fait remarquer le Syndeac. Comme pour la mise en scène, et pour les mêmes raisons que celles invoquées plus haut, le jeune public (45%) est la seule discipline à se démarquer. Le cirque est particulièrement en retrait (26% d’autrices, contre 31% il y a cinq ans), tandis que le théâtre bénéficie de la plus forte progression (34%, contre 28% en 2019/2020). Côté labels, les CNAREP sont les seuls à subir une diminution, en outre très forte : le pourcentage de textes portés par des femmes passe de 57% en 2019/2020 à 27% en 2023/2024. (suite en commentaire)

🎧 N'hésitez pas à écouter la série très intéressante de podcasts, proposée par Le Lab Femmes De Cinéma qui met en avant et donne la parole à des Femmes qui occupent des métiers dans le secteur du #cinéma et de l'audiovisuel. 🎧 Je continue à partager la série des podcasts de la saison 4 qui sont proposés par Le Lab Femmes De Cinéma. Ils mettent en lumière les métiers du #cinéma à travers les témoignages en donnant la parole à des Femmes passionnées qui façonnent ce secteur. #parité #mixité 👇

Breakdance, krump, rap : ces langages universels issus des cultures urbaines transforment toutes les scènes de France en véritable terrain de rencontre entre les mondes. Fini l’élitisme ! La Haine, œuvre emblématique de Mathieu Kassovitz, a pris vie en 2024 à La Seine Musicale. Cette adaptation vient démocratiser la scène en la rendant accessible et captivante pour ceux qui ne s’y retrouvaient pas jusque-là. - Violences policières. - Inégalités sociales. - Fracture territoriale. - Et cycle sans fin de la violence urbaine. Même 30 ans après, les messages de La Haine résonnent encore et sont toujours d’actualité. Dirigée par Mathieu Kassovitz et Serge Denoncourt, chaque scène signée Emilie Capel et Yaman Okur est pensée pour impressionner tout en gardant l’ADN du film (même si j’ai pu voir quelques différences au niveau du synopsis). Résultat ? Des critiques qui saluent l’audace de l’adaptation. Mais surtout : un public inédit envahit les salles, prouvant qu’en s'ouvrant aux récits urbains, le spectacle vivant peut (enfin) parler à tous. L’héritage du chef-d’œuvre cinématographique est conservé,  Un nouveau public prend place dans les salles,  Une révolution culturelle est en marche. Et si la démocratisation du spectacle vivant passait par cette fusion des cultures ? Quels classiques aimerais-tu voir revisiter ? PS : C’est toujours dispo et si vous ne l’avez pas vu, je vous invite grandement à le faire !

Festival Vis-à-vis #5 Temps fort de la création artistique en milieu #carcéral Du 02 au 05 mai 2024, #artistes, #techniciens et personnes sous main de #justice se réuniront au Théâtre Paris-Villette pour présenter leurs créations (théâtre, danse, musique, vidéo, photo). 👉🏼 Le festival Vis-à-Vis est un événement unique en #France. 👉🏼 Il permet la #valorisation et la présentation au grand public de projets #artistiques et culturels menés dans les établissements #pénitentiaires. 👉🏼 Une observation réciproque, un enrichissement de part et d’autre de la scène, pour une programmation unique et essentielle. #changer de regard sur le public sous main de #justice

Les métiers artistiques se mobilisent gentiment pour se repenser au regard des enjeux climatiques et environnementaux (voir par exemple, https://lnkd.in/ga7dbQRP). C’est également le cas dans le contexte des arts vivants, n’est-ce pas jean michel gardies ? Il serait intéressant que s’associent aux réflexions du monde artistique, celles du monde de la recherche qui connaît encore de nombreux déplacements à l’international.

Il existerait une frontière bien réelle entre « l’initié.e » et « les autres ». Nous, professionnel.le.s artistes et xn--oprateur-c1a.rice.s du spectacle vivant subventionné l’aurions créé il y a des dizaines d’années, et nous persévérions encore, inconsciemment, à faire perdurer ce fossé dans le temps. Des pros complètement déconnectés de la réalité ? Serions-nous dans un délire collectif, tenus d’une mission symbolique que celle de délivrer une parole émancipatrice à laquelle le peuple se devrait d’adhérer ? Aurions-nous travesti à tord notre filière (ah, le tabou!), nos écoles (ah, l’élite!), nos relations de travail (ah, la communication!), nos repérages (ah, cette émergence !), nos codes (ah-ttention à utiliser le bon lexique!) .. ? Avec ses coups de gueule, le podcast de Mathis Grosos m’a interpellé. Je vous conseille de l’écouter, le découvrir et/ou vous le rappeler. La morale que j’en retiens ? Qu’il nous faut peut-être (encore et toujours) prendre du recul sur nos pratiques professionnelles, sur nos façons de conduire nos métiers qui composent une filière intrinsèquement liée à la loi de Baumol, que les politiques publiques n’arriveront pas à résoudre seules. Cette écoute me ramène à des réalités de terrain que j’entends chaque jour de la bouche des professionnel.le.s, artistes comme xn--oprateur-c1a.rice.s. L’ensemble de la profession est consciente et convaincue, mais quand aura-t’elle le temps et les possibilités de faire évoluer ses pratiques alors que 1/ les possibilités créatrices des artistes sont liées aux appels à projets et à la reconnaissance de leurs travaux dans la filière 2/ les xn--oprateur-c1a.rice.s n’ont plus les moyens suffisants pour développer le lien entre l’œuvre et les personnes, et qu’ils se retrouvent en face d’un nombre de sollicitations toujours croissant 3/ les administrations ne peuvent soutenir les acteurs culturels que par un cahier des charges politique et non sociétal, elles-mêmes survivants en budgets contraints 4/ l’inflation que nous connaissons ces dernières années ne permet pas aux personnes de bénéficier de plus d’activités culturelles, même si un soutien renforcé à la diffusion ou l’accessibilité des œuvres voyait le jour. Peut-être pourrais-je avancer timidement et naïvement quelques réponses que je vois s’amplifier en Nouvelle-Aquitaine, et probablement dans d’autres régions. Faire participer tout un chacun à la filière, comme il le souhaite. Créer avec ceux qui habitent, ceux qui vivent. Sortir du spectacle institué dans une boîte noire, un rapport frontal, et sortir. Réaliser des œuvres uniques et actuelles, en étant sur le territoire et avec les gens. Créer un théâtre qui parle d’aujourd’hui. Regarder la société telle qu’elle vit et non telle qu’on veut la qualifier.