"Ce n'est pas un signe de bonne santé que d'être bien adapté à une société profondément malade."
– Jiddu Krishnamurti
Récemment, j'ai lu un article intitulé "Je suis fou", qui examine la manière dont la santé mentale est perçue et traitée dans notre société. Cela m'a rappelé cette vérité : « Il n’y a pas de santé sans santé mentale », ce qui révèle une faille dans notre système de soins.
L'article questionne l'évolution du discours sur la santé mentale. Tandis que les médias et les pouvoirs publics y portent de plus en plus attention, la santé mentale est souvent traitée comme une spécialité distincte, risquant de fragmenter l’être humain et d’aggraver les stigmatisations.
Voici quelques points clés que j'ai tirés de cet article :
1️⃣ Santé mentale intégrée :
Notre système isole la santé mentale, renforçant la stigmatisation. Il est essentiel de changer cette approche.
2️⃣ Segmentation de la personne :
Séparer la santé mentale et physique renforce les étiquettes négatives et limite la vision globale de l’individu.
3️⃣ Médiatisation et image :
Bien que l'attention ait augmenté, la médiatisation se concentre souvent plus sur l'image que sur les soins réels.
4️⃣ Psychiatrie citoyenne :
Les droits des patients ont progressé, mais des influences externes limitent parfois les avancées dans les soins.
5️⃣ Désinstitutionnalisation :
Si les soins en communauté ont réduit les coûts, ils ont aussi laissé des personnes sans accès à des soins appropriés.
6️⃣ Intersectionnalité :
En rattachant la santé mentale aux droits humains, il faut réfléchir à rendre les individus vraiment autonomes.
7️⃣ Banalisation des troubles :
Les campagnes actuelles peuvent parfois banaliser des troubles graves en les rendant trop communs.
8️⃣ Conseils insuffisants :
Les solutions simples, comme la méditation, sont souvent insuffisantes pour ceux ayant des troubles graves.
Le terme "santé mentale" est devenu un concept trop large, englobant des réalités très différentes. Cette dilution risque de masquer les vrais enjeux des maladies psychiatriques, et de traiter tous les individus comme des patients potentiels. Il est essentiel de réévaluer notre approche pour mieux prendre en compte les besoins spécifiques des personnes souffrant de troubles graves, tout en promouvant une vision plus nuancée et holistique de la santé mentale.
La santé mentale mérite une approche plus fine, une vraie prise en compte des besoins individuels, et des solutions concrètes pour aider les personnes en difficulté.
Qu’en pensez-vous ? Comment pouvons-nous améliorer la prise en charge de la santé mentale aujourd'hui ?
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