Post de Sam Belle Étoile Environnement

🍄UNE PREMIÈRE LISTE DES CHAMPIGNONS MENACÉS EN FRANCE "Pour la première fois, la Liste rouge des espèces menacées en France s’est portée sur les champignons, explorant la situation des bolets, des lactaires et des tricholomes. Parmi les 319 espèces recensées dans ces trois groupes sur le territoire métropolitain, 12 espèces sont menacées, tandis que 16 autres apparaissent quasi menacées" "Appartenant à la catégorie des champignons à chapeau, les bolets, les lactaires et les tricholomes s’observent principalement en forêt et parfois en milieu ouvert, des plaines côtières jusqu’en haute montagne. Ils sont composés d’une partie souterraine filamenteuse, le mycélium, et d’une partie extérieure portant le chapeau, qui contient les spores leur permettant de se reproduire. Nombre d’entre eux vivent en symbiose avec des arbres, qui leur apportent des sucres issus de la photosynthèse et reçoivent en retour de l’eau et des éléments nutritifs" "Pour identifier les pressions et orienter les priorités de conservation, le risque de disparition de chacune de ces espèces a été évalué. Ces résultats sont le fruit d’analyses coordonnées par le Comité français de l’UICN et l’unité PatriNat (OFB-MNHN-CNRS-IRD), avec les connaissances et l’expertise de nombreux mycologues et en collaboration avec l’association AdoniF" Article UICN 👉https://lnkd.in/d8hU5tXQ Et pourtant... COMMENT LES CHAMPIGNONS FAÇONNENT L’AVENIR DES FORÊTS "Les écosystèmes forestiers hébergent une multitude d'organismes, notamment les champignons du sol. Ces derniers jouent un rôle essentiel dans la croissance des arbres, les cycles biogéochimiques et le stockage du carbone. Certains champignons libèrent des enzymes qui décomposent la matière organique, tandis que d'autres forment des symbioses avec les arbres pour faciliter l'acquisition de ressources du sol. Pourtant, les mécanismes qui structurent ces communautés fongiques ainsi que les fonctions qu’elles expriment restent mal connus" Article INRAE 👉https://lnkd.in/d8U8VZiH. ARBRES ET CHAMPIGNONS, UNE ALLIANCE SOUS NOS PIEDS Article INRAE 👉https://lnkd.in/dtxvBjA3 Les champignons sont à la base de la vie, leur préservation est essentielle !!! #champignons #arbres #forêts #biodiversité

🐝 Avec l'arrivée très précoce du printemps, les abeilles sont soumises à la pénurie de nourriture, le pollen de nos fleurs. 🫴 Vous souhaitez faire un geste simple pour protéger nos pollinisateurs préférés ? 🪻Plantez dès maintenant des espèces végétales à floraison rapide : Géraniums, Delphinium, bleuets, ancolies, astrances, pervenches, sauge arbustive, aspérule odorante, valériane, achillée, etc... 🌻Il existe tant d'espèces florales que vous trouverez forcément celles qui vous plaisent ! Et ça rajoute plein de couleurs à nos façades et nos jardins. Un dernier conseil pour la route : évitez de cueillir les fleurs autant que possible ! Elles dureront bien plus longtemps que si vous en faites un bouquet. 🙂

Selon une étude récente publié dans Insect Conservation and Diversity, les espèces végétales recommandées à la plantation en faveur des #pollinisateurs dans le cadre d'initiatives nationales au Royaume-Uni – mais aussi à travers l'Europe – ont tendance à fleurir jusqu'à un mois trop tard pour les abeilles qui émergent au début du printemps, c'est-à-dire maintenant, en mars et en avril. Ce « décalage » se traduit par une diminution du nombre de colonies d'abeilles qui survivent jusqu'à la fin de l'été et par une production insuffisante de nouvelles reines pour l'année suivante. La bonne nouvelle, c'est que l'étude identifie les plantes qui fleurissent très tôt au printemps et que nous pouvons planter afin d'apporter une bouée de sauvetage aux #abeilles en difficulté. Selon l'étude, l'ajout d'espèces végétales qui fleurissent entre mars et avril, comme le lierre terrestre, le lamier pourpre, l'érable, le cerisier, l'aubépine ou le saule permettrait d'améliorer le taux de survie des populations des deux espèces d'abeilles sauvages étudiées – le bourdon terrestre et le bourdon des champs – de 35 % à 100 % sur une période de dix ans. Soutenons les abeilles sauvages pour les débuts de printemps : proposons-leur les plantes qui fleurissent maintenant, au moment de l'émergence des reines ! Consulter l’étude et l’article dans The Conversation US qui la résume (en anglais) : https://lnkd.in/ePqusQrX https://lnkd.in/e-dmQFvj Ainsi que nos guides haies (téléchargeables gratuitement) pour connaître plus d'espèces à floraison précoce : https://lnkd.in/eZVQKePp

[#champignons] Pour la 1ère fois, la Liste rouge des espèces menacées en France (UICN, OFB, MNHN) cible … des champignons. Parmi les 319 espèces recensées de "champignons à chapeau" (bolets, lactaires et tricholomes), 12 seraient menacées d’#extinction, à l'instar du #Lactaire chiffonné et du #Bolet de Corse. 💪 Plus proches des animaux que des plantes dans "l'arbre du vivant", les champignons jouent un rôle essentiel au sein des #écosystèmes, en parfaite #symbiose avec leur environnement. Le #mycélium, la partie souterraine filamenteuse du champignon, fournit en effet un cocktail d’eau et de nutriments aux arbres et végétaux, en échange de sucres issus de la #photosynthèse. ✋ Sylviculture ou agriculture intensive (fongicides notamment), urbanisation, tourisme, sécheresses ou incendies, … plusieurs champignons sont désormais #classés “#vulnérables” (le Bolet rose pastel par exemple), “"En danger" (comme le Bolet de plomb, le Bolet rubis ou le Lactaire jaunissant boréal) voire "En #danger critique" (comme le Lactaire des saules réticulés), dernier palier avant l’extinction à l'état sauvage. 👉 A lire sur GÉO : https://lnkd.in/d_2bmjmF  #biodiversité #UICN #extinction #champignons #transition #écosystèmes

🍇 [La vitiforesterie - épisode 6]  : Restaurer la biodiversité souterraine L’arbre offre non seulement des conditions d’accueil optimales à la faune aérienne (lien épisode précédent) mais aussi ... à la faune souterraine ! 🍂 À travers ses feuilles mortes au sol et ses racines, il est un refuge privilégié pour les lombrics, les micro-organismes et les mycorhizes. 🌳 Du côté des lombrics ...   Les vers de terre jouent un rôle dans le fonctionnement et la bonne santé du sol (structuration et aération du sol, guide d’enracinement des plantes, dégradation de la matière organique, apport en surface des nutriments stockés en profondeur, etc.).   Les études réalisées montrent que les lombrics sont plus nombreux près des arbres, permettant ainsi à la vigne cultivée en vitiforesterie de bénéficier de leur présence. 🦠 Cas des micro-organismes  Les résultats des analyses de la diversité microbienne (bactéries, champignons, virus) sont également en faveur de la vitiforesterie.   En effet, les sols des parcelles de vignes avec des arbres ont une meilleure qualité en termes de biomasse et de diversité microbiologique ! 🌱 Et les mycorhizes ?  Enfin, la vitiforesterie améliore le lien racinaire entre les plantes dans le sol, à travers les mycorhizes. D’un grand intérêt, ils augmentent de 40 % la capacité des racines de la vigne à explorer le sol.   Les mycorhizes facilitent ainsi l’accès des vignes à certains nutriments très peu mobiles tels que le phosphore et l’eau. 💧   ⚖ La vitiforesterie contribue à rétablir un équilibre au niveau de la biodiversité du vignoble. Cet équilibre permet au cercle vertueux du vivant de fonctionner à nouveau et de réduire l’utilisation de produits phytosanitaires sur le domaine. 👉Si vous souhaitez en savoir plus et découvrir toutes les références scientifiques qui ont alimenté cette série : https://lnkd.in/e-rm58jy #mycorhizes #lombrics #microorganismes #biodiversité #arbre #vitiforesterie 

Marre de la morosité ambiante et de l’écoanxiété ? Devenez acteur dans la protection des pollinisateurs simplement en vous informant et en essaimant autour de vous ! Les actions à mener peuvent être simples, rapides, peu ou pas coûteuses et surtout efficaces 🐝 . 

Cette semaine, c’est ABEILLES et autres POLLINISATEURS au Collège de France ! 🌸 🐝 🦋 🐞 🌳 J’aurai l’honneur d’intervenir lors d’un séminaire au sein du mythique Collège de France pour parler de la protection des pollinisateurs. => « Agir à son échelle en faveur des pollinisateurs », ce vendredi 8 mars à 15h30. 🚨La situation est loin d’être réjouissante : confrontés à l’effondrement de la biodiversité, nous pouvons facilement nous laisser gagner par un sentiment d’impuissance.    🤝 Pour autant, chaque geste compte et contribue à protéger les pollinisateurs, leur habitat et le reste du vivant. Alors pour que les effets soient enfin perceptibles, une multitude d’acteurs et de milieux contigus doivent être mobilisés. Cela signifie que chacun de nous, particulier comme professionnel, peut et doit agir à son échelle. 💡Comment ? Ce sera tout l’objet de ce séminaire qui clôture le cycle de cours sur « les interactions entre plantes et pollinisateurs » porté par Emmanuelle Porcher, professeure au Muséum national d'Histoire naturelle.   👉 Le séminaire est accessible à tous, gratuitement et sans inscription, dans les locaux du Collège de France. Il sera filmé puis mis à disposition sur le site web de l’institution. Emmanuelle Porcher occupe la chaire annuelle Biodiversité et écosystèmes, qui bénéficie du soutien de la Fondation Jean-François et Marie-Laure de Clermont-Tonnerre. 💻 L’ensemble des vidéos de ce cycle est déjà disponible : https://lnkd.in/ei_hHCdZ 🐝 Si le sujet des pollinisateurs et des abeilles en particulier vous intéressent, la suite du Podcast #Combats consacré cette fois aux Abeilles sauvages vient de sortir. Podcast réalisé avec l’ami Marc Mortelmans 🙈 🙉 🙊 ! => (Re)connaître les abeilles sauvages : https://lnkd.in/ensAdjtf Baleine sous Gravillon, Association ARTHROPOLOGIA #CollegedeFrance #abeillessauvages #pollinisateurs #biodiversité

Moins connu que les abeilles domestiques, les pollinisateurs sauvages représentent pourtant un chaînon essentiel de la biodiversité. Près de 90 % des plantes à fleurs dans le monde dépendent, au moins en partie, de la pollinisation pour se développer. Focus sur ces travailleurs de l’ombre. Derrière le mot « abeilles » se cache une multitude d’abeilles sauvages : abeilles tisserandes, charpentières, halictes, mégachiles, colettes, bourdons... Environ 20 000 espèces ont été décrites à ce jour à travers le monde, dont un millier en France. Parmi les milliers d’autres pollinisateurs, on compte principalement les hyménoptères (abeilles, fourmis, guêpes, etc.), les diptères (mouches, moustiques, moucherons, etc.), les coléoptères (cétoines, hannetons, etc.) ou encore les lépidoptères (papillons).

🔍 Plongez dans l'univers fascinant des champignons! Lors d’une visite guidée au Jardin botanique de Fribourg, les experts Alain Müller et Nicolas Küffer partagent leurs connaissances pour mieux identifier et comprendre ces organismes essentiels. 🌿 Des subtilités de la mycorhize aux effets du réchauffement climatique, découvrez un monde caché qui joue un rôle clé dans nos écosystèmes. #Unifr #AlmaGeorges #Frhappy #champignons #mycologie

Très heureux d’être grand témoin CNRS - Centre national de la recherche scientifique pour une journée d’échanges entre horticulteurs et Office français de la biodiversité avec l’Société Nationale d'Horticulture de France Dans un contexte où les problématiques d’environnement sont prises en otage et considérées à tort comme une contrainte ou un militantisme maladroit, c’est bon de voir des dialogues constructifs interprofessionnels en l’occurrence sur les #especesinvasives ou espèces exotiques envahissantes Comme l’IPBES l’a publié dans son évaluation en 2023, les espèces exotiques envahissantes sont un des 5 facteurs majeurs de déclin de la #biodiversité. Culturellement, on est familier du frelon asiatique ou du moustique tigre mais on est moins familier des plantes (jussie, berce du caucase, etc) Certaines espèces horticoles peuvent devenir effectivement envahissantes mais aussi réservoirs (agresseurs) ou victimes d’envahissantes. Il ne faut donc pas stigmatiser ou caricaturer mais gérer ! Ces espèces doivent donc être gérées sans manichéisme et de manière adaptative. Elles ont un coût important au niveau national d’au moins 50 millions d’euros et posent des problèmes variés (antagonistes des cultures, problèmes de santé humaine, causes d’extinctions d’espèces autochtones, etc) En France, on a environ 900 espèces exotiques dont 200 sont en forte expansion. Des nouvelles exotiques arrivent via les humains de manière volontaire ou involontaire chaque année dans notre monde globalisé. VALHOR Fédération des Conservatoires botaniques nationaux Unep - Les Entreprises du Paysage Hortis, les responsables d'espaces nature en ville https://lnkd.in/eDBTA883