Merci Lionel Collet de ce positionnement fort : la législation ne peut nous cantonner au rôle de simples auxiliaires médicaux, alors que nous sommes des professionnels de santé à part entière ! Supprimons l’appellation « auxiliaires médicaux » dans le Code de la santé publique, qui définit la profession en la subordonnant à une autre. L’infirmière doit être reconnue en tant que soignante avec un rôle autonome, capable de participer à l’analyse clinique et au parcours de soins, de même que dans son rôle actif en prévention, en promotion de la santé et en éducation thérapeutique ainsi que dans l’enseignement et la recherche. L’objectif n'est pas de remplacer les médecins mais de donner aux infirmières les moyens d’intervenir dans des soins qui relèvent de leur champ, comme la vaccination ou la gestion des plaies. Car faute de médecin, la prescription médicale complique parfois l'accès aux soins infirmiers. Il faut aussi retenir les enseignements de la crise Covid, qui a démontré l’impact territorial des infirmiers en lien avec les élus locaux. En effet, les maires étant des acteurs clés de l'organisation territoriale des soins, des liens se sont créés pendant la pandémie pour trouver des solutions innovantes. Le renforcement du rôle des infirmiers, en collaboration avec les collectivités locales et les autres professionnels de santé, pourrait être une réponse adaptée pour garantir un accès plus équitable aux soins sur l'ensemble du territoire.
Le rôle des médecins est inévitablement amené à évoluer au regard des bouleversements en cours et à venir de notre système de santé et des nouvelles attentes des usagers. Je remercie l’ACADEMIE NATIONALE DE MEDECINE DE FRANCE et la Conférence Nationale des Doyens de Médecine de m’avoir invité à participer au colloque “Quels médecins pour demain” qui a eu lieu hier. Des débats de haut niveau se sont tenus sur l’offre et l’organisation des soins, la formation des futurs médecins ou encore le développement de l’intelligence artificielle dans la pratique médicale. Mon intervention en “synthèse et perspective” de cette journée m’a permis de reprendre des propositions avancées durant les débats pour anticiper ces évolutions et notamment la nécessaire élaboration d’un outil de prospective en santé afin d’éclairer les décisions des pouvoirs publics sur la durée. En lien avec le rôle de coordonnateur du médecin au sein d’une équipe de soins, j’ai également évoqué le caractère désuet du qualificatif d’auxiliaires médicaux dans le code de la santé publique pour les professionnels paramédicaux au regard de leurs nouvelles compétences de prescription et de la possibilité d’accès direct. Sylvain Gautier Raphaël Dachicourt Patrice Diot @Catherine Barthélémy Christian Boitard Floriane Pelon Amelie Lansiaux Cédric CARBONNEILPierre GABACH Hubert Galmiche Corinne Collignon Jacques-olivier Dauberton thierry amouroux Pascale Mathieu
Entièrement d'accord avec vous. L'infirmière n'est pas une "sous médecin" corvéable à mesure de l'effondrement programmé de notre système de santé. C'est d'abord une vraie soignante, avec de vraies compétences et toujours au plus près des patients 💪
J’approuve complètement. L’appellation auxiliaires médicaux n’a plus de sens pour la profession infirmière qui est une profession autonome.
Depuis le temps thierry amouroux ... Pour assurer la suprématie et la pérénité de notre corps médical
Entièrement d’accord avec vous 👍
Je suis d’accord !
Remarque pertinente
Bonjour, Parmi les professionnels de santé figurent les Ostéopathes, qui reçoivent chaque année en consultations de soins plus de 20 millions de personnes dont 12, 4 millions de patients atteints par des TMS. Ces patients sont soignés... sans arrêt de travail ! Curieusement ils sont les seuls professionnels de santé qui font réaliser des économies substantielles à la Sécurité Sociale,alors que celle-ci ne rembourse pas leurs consultations ! Beaucoup d'arrêts de travail encore et d'autres économies sont a faire !