Post de UNION MARITIME DE LA RADE DE TOULON

#éphéméride 📷 12 mars 1968, par un beau matin ensoleillé le porte-avions Clemenceau appareille de Toulon avec la force Alfa, pour le Pacifique. 🐯 Le Clemenceau en 1968 (extraits) : ⚓️ 29 janvier au 1er février : Sortie au large de Toulon pour rechercher le sous-marin Minerve, disparu en plongée le 27, avec les HSS de la 31F et de la 33F 🦅 1er au 9 février : Sortie de groupe sous les ordres d'Algroupa avec le groupe aérien embarqué pour la campagne du Pacifique: 9F, 17F, 31 F (trente quatre appareils). 22S (Alouette), auquel s'ajouteront pendant le transit quatre Super Frelon destinés à l'escadrille 27S du C.E.P 🌊 12 mars au 18 mai : Traversée Toulon-Tahiti par le cap de Bonne-Espérance. Le 12 mars le porte-avions appareille avec un groupe aérien mixte composé de douze Alizé (9F), six Etendard IV M (17F), quatre puis trois Etendard P (16F), dix HSS (31F), quatre Super Frelon (27S), quatre Alouette 3 et six Alouette 2 (22S). 🚁 L'activité, très soutenue - quarante-neuf jours avec activité aérienne et neuf cent quatre appontages (jour et nuit) - permet aux pilotes de voler régulièrement loin de tout terrain de déroutement. Le 20 avril, dans l'océan Indien, un Etendard P tombe en mer à la suite d'une panne de réacteur Le pilote s'ejecte et est récupéré sain et sauf. ☢️ 10 juin au 11 septembre : Participation à la campagne d'expérimentations nucléaires du C.E.P à Mururoa et Fangataufa: quatre tirs, les 7 et 15 juillet, les 3 et 24 août, le dernier étant le premier tir d'une bombe thermonucléaire française. Pendant cette période. le porte-avions effectue cinq sorties opérationnelles entrecoupées de quatre séjours à Vairao 3 576 heures de vol sont exécutées par le groupe aérien. Le 11 septembre : Retour à Vairao pour indisponibilité d'entretien d'un mois, et changement de commandant. 🌎 16 octobre au 19 décembre : Traversée Tahiti-Métropole par le cap Horn, au sein du groupe Alfa. Le transit retour s'effectue sans les Super Frelon de la 27S rentrés en Polynésie. Le porte-avions passe le cap Horn le 30 octobre, est au mouillage à Rio Galegos le 1er novembre et participe à un passex franco-argentin, du 2 au 4 novembre, puis fait escale à Rio de Janeiro avant un nouveau passex, avec les brésiliens cette fois. En cours de transit, le Clemenceau reçoit mission de faire route vers Port-Gentil et Libreville pour y effectuer des démonstrations aériennes au profit des autorités gabonaises. 🛟 Après une courte escale à Dakar, il débarque les flottilles à Toulon et arrive à Brest le 19 décembre. En 47 jours de mer, 861 appontages et 2400 heures de vol ont été effectués... 📖 Plus : https://lc.cx/88vcrx 📽 1ère tir bombe H : https://lc.cx/Ni7dzx . Photo colorisée Sources : Net marine ; acomar.org ; Mg NAVAL GROUP Marine Nationale CEA

🌍❤️Le géant qui transporte d'autres géants : MV Blue Marlin😱😍 🚢🛳️ 🛥️ 🚤⛴️ ⛴️ Le MV Blue Marlin est un navire unique en son genre, conçu pour transporter des structures massives telles que des plateformes pétrolières et même des navires de guerre. Exploité par Dockwise Shipping des Pays-Bas, ce colosse de 217 mètres de long et 42 mètres de large peut transporter jusqu'à 76 000 tonnes métriques. Ce qui le rend vraiment spécial, c'est sa capacité à immerger partiellement son pont, permettant aux navires et autres structures de flotter au-dessus de lui, avant de se relever pour les transporter. Cette capacité lui a valu le surnom de « le navire qui transporte d'autres vaisseaux. " En plus de sa capacité de chargement impressionnante, le Blue Marlin dispose d'équipements tels qu'une salle de sport, un sauna, une piscine et des espaces sécurisés pour la protection contre les pirates. Son moteur diesel lui permet d'atteindre une vitesse de 26,9 km/h, avec une portée allant jusqu'à 46 000 km. Le Blue Marlin a été utilisé dans des missions très médiatisées, telles que le transport de l'USS Cole endommagé à la suite d'une attaque terroriste, mettant en évidence son importance stratégique et sa polyvalence dans le transport de marchandises extraordinaires.

🌍❤️Le géant qui transporte d'autres géants : MV Blue Marlin😱😍 🚢🛳️ 🛥️ 🚤⛴️ ⛴️ Le MV Blue Marlin est un navire unique en son genre, conçu pour transporter des structures massives telles que des plateformes pétrolières et même des navires de guerre. Exploité par Dockwise Shipping des Pays-Bas, ce colosse de 217 mètres de long et 42 mètres de large peut transporter jusqu'à 76 000 tonnes métriques. Ce qui le rend vraiment spécial, c'est sa capacité à immerger partiellement son pont, permettant aux navires et autres structures de flotter au-dessus de lui, avant de se relever pour les transporter. Cette capacité lui a valu le surnom de « le navire qui transporte d'autres vaisseaux. " En plus de sa capacité de chargement impressionnante, le Blue Marlin dispose d'équipements tels qu'une salle de sport, un sauna, une piscine et des espaces sécurisés pour la protection contre les pirates. Son moteur diesel lui permet d'atteindre une vitesse de 26,9 km/h, avec une portée allant jusqu'à 46 000 km. Le Blue Marlin a été utilisé dans des missions très médiatisées, telles que le transport de l'USS Cole endommagé à la suite d'une attaque terroriste, mettant en évidence son importance stratégique et sa polyvalence dans le transport de marchandises extraordinaires.

Analyse au vol - L’autre grand salon français Dans notre métier du transport aérien, de l’aéronautique, de l’armement, du spatial, l’événement de référence en France est évidemment le salon du Bourget qui se tient tous les deux ans au nord de Paris. Contrairement à d’autres domaines, la France dans ce secteur n’a pas été marginalisée, voire évincée par les salons de pays plus puissants ou plus dynamiques. Le Bourget est et reste le salon de référence de la profession.  Mais on a parfois tendance à l’oublier, la France compte aussi un autre grand salon où ce qui vole occupe également une place de choix : c’est le salon de la défense et de la sécurité, sorte de « mondial » de l’armement terrestre, nommé Eurosatory .

IL Y A 110 ANS PREMIER DÉCOLLAGE D’UN HYDRAVION D’UN BÂTIMENT DE COMBAT Le 8 mai 1914, à la veille du premier conflit mondial, René Caudron, pilote et constructeur d’avions, effectue le premier décollage d’un hydravion depuis une plateforme embarquée. En effet, aux commandes d’un Caudron Type J propulsé par un moteur Rhône de 80 CV (photo ci-bas), qui était en fait un aéronef amphibie, Caudron parvient à décoller depuis le croiseur La Foudre. Après cette manœuvre réussie, il amerrit sans problème non loin du bâtiment. Cet événement illustre l’une des deux visions qui s’affrontent à l’époque concernant la mise en œuvre des avions embarqués. Il y a celle des Anglo-Saxons qui se concentrent sur les possibilités de décoller depuis un navire et de s’y poser. En revanche, du côté français, après de nombreux accidents survenus à la suite de vols exploratoires, on se décourage de poursuivre dans cette voie. La Marine française donne ainsi la priorité à l’hydravion, l’appareil étant mis à l’eau puis remonté à bord à l’aide d’un mât de charge. Cette technique sera utilisée jusque dans les années 50, mais la Marine française rejoindra bien vite l’approche US et UK pour son aviation de combat et suivra le chemin que l’on sait. Un hydravion Caudron type J hissé sur le croiseur La Foudre (Source Gazette ARDHAN n°549)

Pour les Mécanos : un intéressant rapport d'un incendie de moteur Diesel auxiliaire, dégoté par Michel Neumeister. Plusieurs choses à dire. A/ Concernant la lutte contre l'incendie : 1/ On peut s'étonner que le moteur ait continué à fonctionner après la fermeture des Quick Closing Valves sur le circuit de combustible. En pratique, les pompes à injection ont une capacité d'aspiration suffisante pour faire tourner le moteur pendant quelques minutes en mettant en dépression le collecteur d'admission. Pour l'avoir expérimenter IRL, ça surprend ! Il faut donc actionner l'arrêt d'urgence moteur, si on veut obtenir un arrêt rapide, sans risquer d'endommager le moteur. Les QCV sont efficaces en cas de fuite et projection de gazole provenant du collecteur d'admission. 2/ Pour éteindre un feu de câble, on notera que l'extincteur à poudre semble plus efficace que les extincteurs à CO2. B/ Concernant la cause de la défaillance de la soupape de sûreté et de l'avachissement du ressort. Ce type d'avarie est très rare. L'hypothèse de la relaxation semble tenir la route. Une analyse métallurgique l'aurait probablement confirmé. Un défaut du métal aurait entraîné une rupture et non un avachissement. Un ressort fait d'un métal incorrect n'aurait pas tenu aussi longtemps. Comment donc expliquer que ce ressort là, et pas un seul des autres cylindres, se soit donc avachi ? A priori, ils étaient tous soumis aux mêmes conditions de chaleur, de vibration et de pression. Sauf si le ressort a été volontairement "surtaré" à un moment ou à un autre. Pourquoi donc ? En cas de défaut d'étanchéité de la soupape, le fait de surtarer le ressort augmente la pression de contact du cône sur son siège et permet parfois de rétablir l'étanchéité. Au prix d'une perte du tarage réglementaire et d'une fatigue accrue du ressort, qui finit par s'avachir. Bien sûr, rien n'étaie cela. Mais le rapport aurait pu rappeler cette interdiction formelle du constructeur mentionnée dans le guide de maintenance. C/ Concernant la photo n°5, sauf erreur de ma part, la flèche rouge indique le robinet de décompression et non la soupape de sûreté située en position horizontale basse à l'arrière plan, cohérente avec les traces de brûlé. Si je ne me trompe pas, c'est gênant pour le sérieux du rapport ... Bien entendu, discussion et commentaires bienvenus. PS : le MAN L28/32H est un excellent moteur, de filiation Burmeister & Wain, dont je raconterai peut-être l'évolution dans un futur article. MAN Energy Solutions.

🚧La vie de l’aéroport🚧 Le maintien du potentiel aéronautique de la piste, des voies de circulation et des abords constituent une priorité pour garantir la sécurité des aéronefs et des passagers et pour respecter la réglementation européenne (EASA). Le contrôle et les réglages des feux PAPI font partie du maintien du potentiel aéronautique de la piste. Il s’agit de feux bicolores (rouge et blanc), visibles à environ 8km le jour et jusqu’à 20 km la nuit, qui aident le pilote à garder la bonne trajectoire lorsqu’il approche de la piste d’un l’aéroport. Les réglages sont effectués de nuit pour éviter de perturber le trafic. Pour la SAMAC, gestionnaire des infrastructures et installations de la plateforme aéroportuaire, le maintien du potentiel aéronautique de la piste de l’Aéroport Martinique Aimé Césaire est une priorité car elle répond à des critères fondamentaux en matière de sécurité mais également de confort pour les compagnies aériennes et pour les voyageurs. Retour en vidéo sur les travaux de réglage des feux dits « PAPI » (Precision Approach Path Indicator) à l’Aéroport Martinique Aimé Césaire. #aeroport #martinique #travaux #aeronautique #securite #piste #feuxpapi #compagniesaeriennes #voyageurs

🔍 Décryptage de l'Insigne du BEA-É (Bureau Enquêtes Accidents pour la Sécurité de l'Aéronautique d'État) ✈️ L'insigne du BEA-É est riche en symboles significatifs et traditionnels. Voici ce que chaque élément représente: ⭐ L'étoile dorée : Inspirée de l'insigne de brevet de pilote, elle symbolise l'autorité. 📜 Le parchemin : Il représente le rapport d'enquête produit par le BEA-É, essentiel pour la prévention des accidents. 🇫🇷 La carte de France : Elle évoque le périmètre de responsabilité du BEA-É pour enquêter sur tout le territoire national. 🌍 Le globe : Indique la capacité du BEA-É à intervenir également à l'étranger. ✈️ Le Bréguet 19 "Point d'Interrogation" : Ce célèbre aéronef rouge, piloté par les lieutenants Costes et Bellonte en 1930 pour une traversée sans escale de l'Atlantique Nord, symbolise les défis et les questions auxquels sont confrontés les enquêteurs du BEA-É. Il représente également l'aéronautique française dans son ensemble. Cet insigne, chargé de symboles, reflète le cœur de la mission du BEA-É : contribuer à la sécurité et la prévention de l'aéronautique d'État. 🛡️✈️ #BEA-É #Prévention #Aéronautique #Enquête #Accident #BEA #AviationSafety

#NouvellesGroupeMat – Le CC-295 Kingfisher a achevé le dernier essai d'immersion à froid au laboratoire climatique McKinley de la base aérienne d’Eglin, en Floride. Cet essai sert à assurer la capacité CC-295 Kingfisher à opérer dans l'environnement climatique canadien extrême.   Cet essai confirmera que les équipes de recherche et de sauvetage de l'ARC peuvent accéder aux régions les plus septentrionales du Canada en plein hiver, avec un soutien terrestre limité.   Les exigences relatives à l'immersion dans le froid exposent l'aéronef à des températures comprises entre -40 ⁰C et -51 ⁰C pendant 24 heures au maximum. Les essais assurent que l'aéronef et les équipements associés fonctionnent dans cette plage de températures.   Une campagne d’essais à gamme ouvert s’est déroulée à Yellowknife pour valider la capacité de décollage complet. Cette campagne a permis de recueillir des données qui seront utilisées pour achever la certification de l’avion, mettre en œuvre des modifications spécifiques au temps froid et qualifier l’avion conformément aux exigences contractuelles.   #BienÉquipés

Pour la première fois, cette semaine, les trois porte-avions chinois, le Liaoning, le Shandong et le Fujian, ont mené des entrainements et des essais à la mer, de manière simultanée. Bien que n’agissant pas, ici, de manière cordonnée, et que ces navires, leurs équipages, et plus généralement, l’aéronautique navale embarquée chinoise, sont encore à apprendre le potentiel de cet outil, pour inventer les doctrines qui seront employées, cet événement marque une nouvelle étape dans cette progression très efficace. Cette première constitue un excellent support, pour faire un point à date, quant aux capacités actuelles et à venir de la Marine chinoise dans le domaine des porte-avions, porte-aéronefs et aviation embarquée.