Post de Maelien Goarin

J’ai regardé en replay la conférence de presse du festival Off Avignon (Officiel) et je dois avouer que je n’ai rien compris aux chiffres annoncés ni d’ailleurs pourquoi l’AF&C communique des chiffres puisqu’elle n’en a pas de fiable à communiquer. L'éclairage (durant les questions/réponses) de David Roussel, administrateur de l'ASTP-Association pour le Soutien du Théâtre Privé, est néanmoins intéressant : l’ASTP collecte très peu de taxe sur les spectacles sur le Festival OFF d'Avignon et l'article du Monde confirme que le Centre national de la musique ne collecte pas mieux visiblement ; pourtant tous les détenteurs de billetterie ont l'obligation de déclarer leurs recettes et payer la taxe auprès de l'ASTP ou du CNM en fonction de l'esthétique du spectacle. Les productions ne respectent elles donc pas leurs obligations ? Il y a pourtant, il me semble, un engagement de respecter les obligations sociales, fiscales et droits d'auteur lors de l'inscription au festival. L'AF&C pourrait elle demander des justificatifs en fin de festival sous peine de ne pouvoir s'inscrire les années suivantes ? Des échanges d'informations entre l'AF&C, l'ASTP et le CNM pourraient elles être envisagées tout en respectant le RGPD ? Par ailleurs, le Ministère de la Culture est sensé avoir les informations de fréquentation puisqu'il est aussi obligatoire de lui déclarer ses recettes via la platerforme SIBIL (Système d’Information BILletterie), mais j'imagine que celles et ceux qui "omettent" de faire leurs déclarations à l'ASTP ou au CNM omettent également de faire leurs déclarations sur SIBIL…

C’est un véritable drame qui s’est déroulé hier au festival Pohoda, l’un des plus grands événements musicaux de Slovaquie. Alors que les festivaliers profitaient des concerts dans une ambiance conviviale, une tempête d’une rare violence s’est abattue, semant le chaos et la panique. Un épisode météorologique extrême qui a pris tout le monde de court, transformant ce moment de fête en scène d’apocalypse. Une Tempête Dévastatrice Vers 17h, le ciel s’est subitement assombri, laissant place à des vents d’une puissance phénoménale et des trombes d’eau. En quelques minutes, l’ensemble du site a été dévasté. Tentes arrachées, scènes effondrées, débris projetés aux quatre coins… un spectacle de désolation s’offrait aux yeux des participants, pris au dépourvu par la rapidité et l’intensité du phénomène. 15 Blessés et D’Importants Dégâts Le bilan est lourd : pas moins de 15 personnes ont été blessées, certaines par la chute de structures, d’autres emportées par les bourrasques. Fort heureusement, on ne déplore aucun blessé grave selon les secours, mais tous sont fortement choqués. Côté matériel, l’ampleur des dégâts est considérable. Plusieurs scènes sont inutilisables, le matériel son et lumière hors-service, sans compter les stands de restauration et zones de camping anéantis. En 25 ans d’existence, nous n’avons jamais connu une telle catastrophe. Nous sommes dévastés pour nos festivaliers et remercions les secours pour leur réactivité exemplaire. Michal Kaščák, fondateur du festival Pohoda Une Evacuation d’Urgence et une Annulation Inévitable Face à l’ampleur des dégâts et l’impossibilité de garantir la sécurité, les organisateurs n’ont eu d’autre choix que de procéder à l’évacuation complète du site et d’annuler la suite du festival. Une décision sage mais déchirante, qui a nécessité la mise en place en urgence de navettes de bus pour rapatrier les milliers de participants vers les villes voisines. La priorité est désormais au nettoyage du site et à l’accompagnement des festivaliers, dont beaucoup sont encore sous le choc. Une cellule psychologique a été mise en place. Les organisateurs promettent de communiquer rapidement sur les modalités de remboursement des billets. Une bien triste fin pour cette 24ème édition du Pohoda Festival, qui restera dans les mémoires comme celle de la tempête dévastatrice. Mais une fois la stupeur passée, gageons que la solidarité et la résilience prévaudront, pour que vive encore longtemps l’esprit de ce festival emblématique de la scène musicale slovaque et européenne. Car comme le dit si justement le proverbe, “après la pluie, le beau temps”. Vivement l’édition 2025, sous de meilleurs auspices ! The post Un Festival Slovaque Interrompu par une Tempête Violente first appeared on ViralMag.fr.

La vraie aventure d’un festival n'est pas sur scène... mais à l'entrée du site ! 👀 “ Une entrée de festival mal gérée, c'est juste quelques minutes de retard… “ Essayons de faire rentrer 20 000 festivaliers en 45min pour le démarrage d’un concert d’Indochine avec une entrée pas optimisée. C’est pas quelques minutes de retard qu’il va y avoir, mais de la colère pure dans les files d’attente. L’entrée d’un festival, c’est le nerf de la guerre, ça annonce la couleur de votre orga à votre public. Il faut passer du temps à réfléchir à la meilleure optimisation possible. 👇 👉🏻 Avoir une signalétique simple et claire Si les festivaliers, les partenaires et PIRE les bénévoles passent leur temps à essayer de comprendre où ils doivent aller, c’est la cata. 👉🏻 Facilitez la vie de vos bénévoles Ne leur demandez pas 36 tâches différentes, 1 même tâche, simple à comprendre et surtout toujours la même pour éviter de devoir former et suivre le travail en permanence. N’hésitez pas à créer des binômes sur les entrées : 1 qui scane le billet, l’autre qui place le bracelet. 👉🏻 Avoir un respo sur place aux entrées De préférence quelqu’un qui comprenne l’outil de billetterie et qui puisse gérer rapidement les litiges. J’ai déjà vu des entrées gérées sans respo où les bénévoles se tirent de leur shift et l’entrée est laissée à la merci de la foule en délire. 👉🏻 Prévoir la sécurité pas trop loin Vous avez déjà vu un festivalier en furie car son billet est faux ? Avoir un agent de sécurité dans le coin pour gérer les situations difficiles, c’est indispensable. 👉🏻 Prévoir un espace litige Plus confort pour gérer au calme les problèmes et stocker le matériel du contrôle d’accès. — Et si un contrôle d'accès rapide et optimisé devenait votre première ligne de défense pour garder l'ambiance cool et les soucis loin de la scène ? Crédit photo : Laura Galland ✨

Qui a parlé de désert culturel ? Merci Pioche! Magazine pour avoir si bien capter l'esprit de l'association et du Festival Au Foin De La Rue. La résilience sera-t-elle suffisamment forte pour attendre que les pouvoirs publics se mobilisent raisonnablement face à nos actions ? 2/3 des #festivals déficitaires en 2023. Combien en 2024 ? Et combien seront encore là en 2025 ? Parlera-t-on de désert culturel demain ?

🤔 Est-ce que les #JO2024 ont massacré les festivals comme prévu ? 😐 2024 a été une année contrastée pour les #festivals. Entre inflation, aléas climatiques, et concurrence accrue des grandes salles, les organisateurs ont dû se rendre encore plus attractif pour maintenir leurs #événements. 💲 Des charges en hausse et un public réservant de plus en plus tard, beaucoup de festivals réévaluent leur modèle économique. L’avenir reste incertain pour près de 14 % d’entre eux. ➡ Le bilan du SMA et du CNM est donc mitigé. 💡 Une incertitude pèse sur ces événements culturels que l'on aime tant. Il est crucial de trouver des solutions innovantes pour préserver la diversité #culturelle et #musicale. https://lnkd.in/ezHBwcYM

💔😢 Apprendre l'annulation d'un festival comme Les Paradis Artificiels est un coup dur pour les autres festivals. Cette triste nouvelle nous rappelle la 𝐟𝐫𝐚𝐠𝐢𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐧𝐨𝐭𝐫𝐞 𝐬𝐞𝐜𝐭𝐞𝐮𝐫, notamment pour les festivals de taille moyenne comme le nôtre. Organiser un festival tel qu'En Nord Beat est une prise de risques constante, un défi financier majeur 💪 Nous ne serons pas les premiers à rappeler que les 𝐜𝐨𝐮̂𝐭𝐬 𝐨𝐩𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 𝐨𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐧𝐬𝐢𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐚𝐮𝐠𝐦𝐞𝐧𝐭𝐞́ 𝐚𝐮 𝐟𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞𝐬 : sécurité, logistique, technique, artistes ... Cette croissance des frais combinée à la concurrence accrue des grands évènements organisés par les mastodontes de l'industrie musicale rend la viabilité financière difficile à maintenir. Avec un modèle économique instable qui repose essentiellement sur la vente de billets, les festivals de notre taille espèrent chaque année 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐢𝐧𝐮𝐞𝐫 𝐝'𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞𝐫, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞 𝐦𝐞̂𝐦𝐞 𝐧𝐢𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐠𝐫𝐚𝐦𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐫𝐯𝐢𝐜𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐝'𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥 𝐝𝐞𝐬 𝐚𝐫𝐭𝐢𝐬𝐭𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐟𝐞𝐬𝐭𝐢𝐯𝐚𝐥𝐢𝐞𝐫𝐬 🫶 👉 Dans ce contexte, En Nord Beat recherche chaque année à diversifier ses sources de revenus en allant notamment chercher de 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮𝐱 𝐬𝐩𝐨𝐧𝐬𝐨𝐫𝐬, qui représentent aujourd'hui une très faible part du budget. Alors 𝐬𝐢 𝐯𝐨𝐮𝐬 𝐬𝐨𝐮𝐡𝐚𝐢𝐭𝐞𝐳 𝐬𝐨𝐮𝐭𝐞𝐧𝐢𝐫 𝐮𝐧 𝐟𝐞𝐬𝐭𝐢𝐯𝐚𝐥 𝟏𝟎𝟎% 𝐛𝐞́𝐧𝐞́𝐯𝐨𝐥𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐥𝐞 𝐧𝐨̂𝐭𝐫𝐞, n'hésitez pas à prendre contact avec Camille Flahaut qui se fera un plaisir d'en discuter avec vous !! 🤝 > Contactez- nous à enb.prod.partenariat@outlook.fr A très vite ! 🙌 Louis FAGOO - Amandine Deberdt - Tristan Salomé - Cyrielle SALOME - Pierre Bailleul - Pierre-Benoît Billiet - Loïs mauger 📸Jean Charles Geloen

Bientôt la fin de l’année, l’occasion pour le #SMA de faire un point complet sur les #Festival2024 Le bilan de l’année 2023 avait permis de nuancer l’effervescence autour du retour des #publics et de prendre la mesure de la complexité de dresser un bilan général de la saison des festivals. En 2024, la situation des festivals reste très contrastée. Un tiers des festivals déclare avoir fait face à des imprévus. Ainsi, 12% des festivals ont dû modifier leurs dates et 16% ont fait face à des changements impliquant le lieu. Quelques festivals ont même dû annuler partiellement ou totalement leur édition, que ce soit à cause d’aléas climatiques ou du fait d’un risque économique trop important. La suite dans cet article très intéressant

Besoin d'une idée de sortie pour vos enfants pendant les vacances scolaires ? Aller voir un ou plusieurs spectacles et profiter des ateliers pour découvrir le jonglage peut être un bon moment à partager en famille ! Je vous en parle juste ici 👇

La moitié de votre billet festival sert à payer les artistes 🎟 Vous le saviez ? Vous l'aurez certainement remarqué, depuis la fin de la pandémie Covid, les prix explosent partout 💥 Et nos festivals préférés ne sont malheureusement pas épargnés. Depuis 2020, le cachet des artistes a augmenté de près de 90% 🚀 Le prix d'une tête d'affiche est passé de 90 000€ à 150 000€ en moyenne en 2023, du jamais vu ! Quelques exemples concrets pour illustrer ce post : ➡ Les superstars du rap Aya Nakamura, SCH ou Damso peuvent toucher jusqu'à 350 000€ par show ➡ Stromae, lui, fait monter les enchères jusqu'à 500 000€ !  ➡ Et jusqu'à 2 millions d'euro pour s'offrir Billie Eilish à Rock en Seine l'été dernier. Mais comment expliquer une telle hausse des cachets ? - Le Covid évidemment qui a stoppé net toutes les tournées et concerts privant les artistes de leur principale source de revenus 😷 - L'inflation généralisée touche aussi les artistes (énergie, coût du transport...) 📈 - L'explosion du streaming, qui rapporte moins aux artiste et fait qu'ils misent maintenant sur les spectacles live 🎧 - La multiplication d'événements qui fais grimper la concurrence 🥊 De quoi expliquer sans doute la fin des énormes têtes d'affiche américaines sur les événements français. Je vous glisse un article très intéressant si vous voulez en savoir plus 😉 https://lnkd.in/esn_VPYv

Dans un monde où la culture est soit sponsorisée par l'argent public, des bénévoles soit financée en partie par de la publicité, il est possible (pas simple mais possible), de développer un modèle économique qui souhaite s'écarter de ces deux lignes de conduites... "Ce qui fait la particularité du No Logo Festival, c’est son système économique. Pas de mécénat, pas de sponsor, ni de publicité, et enfin aucuns bénévoles, que des salariés. Voilà le mot d’ordre que se sont donnés les organisateurs, il y a plus de dix ans." En revisitant le modèle économique de ce festival avec la théorie de l'économie symbiotique, je suis convaincu que l'histoire pourrait être encore plus belle pour les organisateurs et l'écosystème de ce festival. https://lnkd.in/etKs9FcT La culture, c'est comme le sport. Tout le monde est content de vivre de beaux moments d'émotions mais pas grand monde n'est prêt a payer ce que ça coûte vraiment. Les JO sans sponsors, sans publicité ? Vous pouvez oublier (enfin tel qu'ils existent aujourd'hui). Pour autant, c'est quand même dingue de penser qu'un tel événement mondial n'est rendu possible que parce que des vendeurs de boissons toxiques a la santé et d'autres multinationales qui n'ont pas de rapport avec le sujet font de tels bénéfices qu'ils ont plus de moyens que les états qui organisent les jeux... La sport, la culture sont des ciments de nos sociétés, des fondations pour une santé physique et mentale de titane. Quand vous allez au restaurant, vous payez bien le repas complet ! Pourquoi pour le sport et la culture, les professionnels du secteur sont obligés de faire appel a bénévolat et a la publicité pour nous offrir ce qui nous fait tant du bien ?!?!