Post de yves talhouet

Aujourd'hui c'est la #JournéeMondialeDelEnvironnement 🌱, l'occasion de revenir sur les actions engagées par mon Ministère et les acteurs du sport pour que notre secteur prenne toute sa part dans la construction d'un avenir plus durable et responsable ⤵️ ✅ Le plan de sobriété énergétique du sport, composé de 40 mesures ambitieuses et évaluées rigoureusement, dont 80% ont déjà été mises en œuvre. ✅ La Charte des 15 engagements écoresponsables des organisateurs d'événements sportifs, élaborée en collaboration avec le WWF-France, qui a été signée par plus d'une centaine d'acteurs et qui a été déclinée à la fois aux établissements publics sous tutelle de notre ministère et aux sièges des fédérations et ligues professionnelles. ✅ Le Guide pour un été sportif et responsable, pour protéger les acteurs du sport - du pratiquant au spectateur - en cas de vagues de chaleur, et pour donner aux fédérations, aux clubs, aux gestionnaires d'équipements, aux organisateurs d'événements ou encore aux collectivités et services de l'Etat, des solutions pour accentuer la sobriété des usages de l'eau et de l'énergie. 🔜 Et dans les semaines à venir, nous publierons notre plan sectoriel d'adaptation des pratiques sportives au changement climatique (PNACC Sport), complémentaire aux efforts d'atténuation entrepris. ♻️ Enfin, ces démarches s’inscrivent dans un contexte où la France livrera cet été les Jeux les plus responsables de l’histoire sur le plan écologique, avec une division par deux de leur empreinte carbone par rapport aux éditions précédentes. Ministère Écologie Territoires Christophe Béchu

Pour un sport moins carboné en France, des solutions existent 🌱 Un grand merci à Ecolosport de mettre en avant les outils de L'Accélérateur de la transition écologique de l'ADEME pour permettre aux spectateurs de calculer l’impact de leur déplacement jusqu’au stade. Il est tout à fait possible de concilier spectacle et environnement, c’est le désir du Stade Français Paris et du Stade Toulousain Rugby qui ont déjà entamé cette démarche en incluant nos simulateurs sur leur page « Comment venir au stade ». Ce simulateur permet de mettre en lumière l’utilisation des mobilités douces pour profiter d’un match au stade tout en préservant l’environnement. Quels seront les prochains clubs à partager cette information à leurs supporters ? N’hésitez pas à mentionner vos clubs préférés ⚽️🏉🏀🎾

# MANIFESTATIONS SPORTIVES 🌡 Le sport fait face à des risques de trois natures différentes : - risque physique, face aux impacts du changement climatique ; - risque d’approvisionnement, face à la déplétion des ressources naturelles, pétrole et gaz en tête ; - risque de transition, s’il ne s’organise pas pour prendre à bras le corps la transition à sa manière et subit à la place une transition organisée par les secteurs dont il dépend. 🌳 Les organisateurs de manifestations sportives commencent à se pencher sur la question comme le Marathon Vert Rennes School of Business. 💡 On peut citer dans les solutions mises en place par cet organisateur le fait de planter un arbre pour chaque kilomètre parcouru, favoriser les mobilités bas carbone et la lutte contre le gaspillage ou encore la gestion des déchets cf: https://lnkd.in/efsbRd2s ❓ Parmi ces leviers, lesquels ont le plus d'impact? 👉 The Shift Project a commencé à regarder de près le secteur du sport et plus particulièrement des grandes manifestations sportives dans les stades. La manière dont se déplacent les spectateurs et athlètes est le premier facteur d'émission de gaz à effet de serre. L’alimentation et les boissons constituent le second facteur d'émission. C'est donc bien là-dessus qu'il va falloir particulièrement mouiller le maillot 🎽 👉 La suite envisagée est d'établir une cartographie du secteur sportif au sens large. La question des financeurs / acteurs privés dont le sponsoring en fait partie. Il est en effet dans l'intérêt du secteur que ceux-ci transitionnent pour assurer une longue vie aux événements sportifs en faisant partie de la solution plutôt que du problème. ➡ Pour aller plus loin: Rapport de The Shift Project: https://lnkd.in/e2gpBTei

Un nouvel épisode des Grandes Questions du Sport à ne pas manquer ce soir !

#sports et #climat : "Décarbonons les stades". Le Rapport intermédiaire du The Shift Project a été présenté le 02 juillet dans les locaux de l' IPAG Business School, en présence de : Jean-Marc Jancovici, Président du Shift Project ; Florian Grill, Président de la FFR - Fédération Française de Rugby ; Lenaïg CORSON, ancienne membre de l’équipe de France de Rugby ; Delphine Benoit-Mayoux, Membre de la Commission de l’Engagement de la FFF - Fédération Française de Football ; Yves Pellicier, Président de MAIF. 💡 Lien internet : https://lnkd.in/ejHbdxHd ➡ "Le présent rapport traite des #stades, et plus particulièrement :  des matchs de football et rugby professionnels nationaux (Ligue 1, TOP 14, etc.), européens (Champion’s Cup etc.) et internationaux (équipe de France) des stades et clubs amateurs, où près de 2,5 millions de licenciés se rejoignent chaque semaine pour pratiquer leur sport et partager des moments de convivialité. Notre analyse est basée sur les flux physiques liés aux activités dans les stades (kWh consommés, km parcourus par spectateurs et joueurs, nombre de burgers vendus, etc.). Elle montre que l’ensemble des émissions associées au #football et au #rugby amateurs et professionnels dans les stades représentent environ 1,7 million de tonnes de CO2e (figure 1) : 1,37 MtCO2e pour les activités amateurs et 310 000 tCO2e pour les matchs professionnels. Dans les deux cas, le transport est le premier poste d’émissions (environ 70% pour le professionnel et 50% pour l’amateur)(...)" Ces travaux relatifs aux émissions #CO2 constituent une 1ère et importante brique dans le domaine du #sport , et leur déclinaison sur la base de l'#empreinte_hydrique de chaque activité/produit serait d'un intérêt majeur car toutes nos consommations, extractions, productions... nécessitent de l’ #eau 💧. Par conséquent, sans eau, le sport ou tout autre domaine d'activité ne peut se concevoir ( #agriculture, #industry, #energy ...). L'empreinte hydrique comporte trois composantes : verte, bleue et grise, et permet de visualiser la quantité d'eau consommée à un niveau régional, national, mondial. #waterfootprint Climeet, One Planet Summit, SIWI - Stockholm International Water Institute, Pour un réveil écologique Jimy Bercon, Franck D'Agostini, Mael Besson, Anthony Ceffa Decauville;, Olivier Descout, Aurélie Dyèvre, Clara Girard, Guillaume Gouze, Louis Hulot, Véronique Martin, Thibaut Valour #climat #climatechange #climatecantwait #changementclimatique #water #GES #transition #resources #environment #transport #food #alimentation #estellepeyen #sante #health

🗣 "Les flux des Jeux olympiques seront similaires à ceux des événements européens que nous étudions : des gens qui mangent, des stades avec des systèmes énergétiques, et surtout le déplacement des spectateurs qui viendront du monde entier." Interrogé à l'occasion de la sortie du rapport "Décarbonons les grandes manifestations sportives dans les stades", le co-pilote du projet Sport Alan Lemoine revient sur les résultats des travaux du Shift Project sur le secteur sportif (https://swll.to/IiNfX). Paru en 2024, ce premier rapport intermédiaire se concentre sur l’empreinte carbone des grandes manifestations sportives dans les stades de football et de rugby. Quels sont les premiers enseignements ? 🔸 Pour les matchs nationaux, le transport des spectateurs est le poste d’émission de GES le plus important lors d’une rencontre, représentant près de 65% des émissions (dont 90% sont dues à l’usage de la voiture). 🔸 L’alimentation et les boissons constituent le deuxième poste, soit environ 15% des émissions totales. 🔸 Les émissions d’un très grand stade (50 000 places) s’élèvent à près de 320 tonnes de CO2 équivalent par match, et près de 8000 tCO2e par an (émissions annuelles équivalentes d’environ 800 français). 🔸 Pour des compétitions internationales de clubs, les émissions de GES du déplacement d'un "spectateur moyen" peuvent être jusqu'à 600 fois plus importantes que celles d'un spectateur local. ⚠ Il est donc impératif que le sport s’organise pour prendre à bras le corps la transition écologique, et ne pas subir une transition organisée par les secteurs dont il dépend. Le Shift Project travaille en ce moment sur la seconde version de son rapport intermédiaire, incluant cette fois des premiers leviers de décarbonation à destination des acteurs du secteur ainsi qu'un nouveau périmètre : celui du sport amateur. 👉 Retrouvez-nous le 2 juillet pour la présentation des résultats : https://swll.to/LJhqKLd

Le monde du sport est en première ligne face au réchauffement climatique, et la question de l’eau est au cœur des enjeux. Ce matin, à l’Académie du climat, j’ai pu discuter des différentes initiatives de la Ville de Paris visant à répondre à ces défis climatiques à travers le sport lors de la conférence eau & sport dans la Ville. Selon le rapport WWF 2021, les Français pourraient perdre jusqu'à 24 jours de pratique sportive par an dans un monde où la température augmente de 2°, et jusqu'à deux mois dans un monde à +4°C. Le sport, à travers ses événements et ses athlètes, représente néanmoins un moyen efficace d'accélérer la transition écologique et de limiter l'impact du changement climatique. C’est pourquoi, en accueillant les Jeux de Paris 2024, la Ville de Paris a cherché à transformer le modèle des grands événements en se basant sur les objectifs établis lors des accords de Paris, afin de réduire son empreinte carbone : L'accueil de cet événement exceptionnel a permis à la Ville d'accélérer considérablement ses transformations : ✅ La sortie de l’utilisation du plastique à usage unique est déjà une réalité concrète, et cette politique sera appliquée à toutes les courses sur route à Paris à partir de septembre 2024. Cette initiative majeure permettra d'éviter la consommation de 800 000 bouteilles par an, soit 12 tonnes de plastique par an. Les points de ravitaillement seront désormais alimentés par le réseau d'eau de Paris. ✅ Les Jeux ont également favorisé le développement des mobilités douces, avec la pérennisation de plus de 60 km de pistes cyclables et la mise en place de 185 km de voies olympiques sur le périphérique dont 35 km seront, pérennisées et réservées aux transports en commun, covoiturage et véhicules propres. ✅ En accueillant les Jeux, l'assainissement de la Seine a été accéléré de 10 ans, symbolisant un héritage emblématique des Jeux. Dès cet été, les athlètes pourront y nager lors des compétitions. De plus, trois sites de baignade seront ouverts au grand public dans la Seine dès 2025. ✅ Nous avons aussi entrepris des travaux d'amélioration thermique dans cinq sites : Jeux, Poissonniers, Max Rousié, Vallerey, Dauvin, et Coubertin. ✅ L'Adidas Arena, avec ses deux gymnases de proximité, représente la seule construction parisienne spécifiquement prévue pour les Jeux de Paris 2024. Elle illustre l'héritage matériel désiré pour la Ville et constitue un exemple de construction à faible empreinte carbone, intégrant des équipements thermiques novateurs, une installation de froid géothermique, ainsi que des panneaux solaires. Des mesures nécessaires pour assurer un futur viable à la pratique sportive tout en démontrant l’impact majeur de ce monde dans le changement des mentalités et les transformations concrètes pour les habitants.

🎉 Des fan zone décentralisées dans chaque coin du monde, ça vous parle ? 💡 C'est la proposition issue du nouveau rapport du Cercle Thématique Sport - The Shifters au sujet de l'impact carbone des déplacements des supporters lors des JO de Paris. 🌍 Alors que 57% des émissions de la Coupe du Monde de football en 2018 étaient dues au transport des spectateurs, il ne paraît plus viable que des fans traversent le globe pour assister aux matchs. 📢 Ce sont là que les fan zone interviennent, apportant de nombreux avantages : - Une réduction drastique des transports, évitant l'usage de l'avion - Un événement plus abordable en termes de prix - Un rayonnement culturel partout dans le monde, avec un festival organisé autour de la culture du pays hôte (nourriture, musique, danse...)  👇Plus de détails sur ce nouvel article d'Ecolosport

⚠️ Les JOP 2024 de Paris devrait émettre près 1,58 millions de tonnes de CO2. ⚠️ Plus généralement, les événements sportifs ont des impacts environnementaux négatifs, entre la construction d’infrastructures au détriment des écosystèmes locaux, le déplacement des spectateurs et des athlètes depuis les quatre coins du monde et une fois sur place, la surconsommation de produits, d’eau et d’électricité. Dans notre série estivale spéciale sport, nous avons décidé de vous présenter 3 athlètes qui se battent pour faire du sport un domaine plus écoresponsable. 🏐 Premier zoom sur Nikola Karabatic. Cette star du handball français se fait régulièrement le porte-parole de la transition écologique. Il profite de sa médiatisation pour attirer l’attention du public sur les enjeux environnementaux du quotidien lors de ses interviews et pour prêter son image à des associations comme la WWF, Butagaz ou encore Fair Play For Planet. En compagnie de Robin Molinié, il porte également le programme Zone Verte, qui vise à améliorer l’impact du handball français sur l’environnement. ⛵ Le skipper français Stan Thuret fait le choix d’un engagement plus radical : il a mis fin à sa carrière pour des raisons écologiques. Selon lui, la course au large n’est pas compatible avec l’urgence climatique, et plus particulièrement les compétitions qui poussent les sportif.ve.s à acheter toujours plus de matériel pour aller toujours plus vite au détriment de la faune marine qu’ils percutent régulièrement. Par sa décision choc, il souhaite donc réinventer la voile, avec des règles et des parcours plus respectueux de l’environnement. C’est d’ailleurs dans ce but qu’il avait aussi créé le collectif La Vague il y a quelques années avec d’autres navigateurs. 🤺 Enfin, focus sur l’escrimeuse Amélie Clerc. Avec l’aide des sprinteurs Mathéo Gabon et Younès Nezar, elle a monté le collectif des Climatosportifs. Leur objectif : impulser la transition écologique du sport amateur et de haut niveau. Dans ce but, ils animent des ateliers de sensibilisation et portent une manchette aux couleurs de l’accentuation du réchauffement climatique lors de leurs compétitions afin d’éveiller les consciences. Ils ont même rédigé une charte afin d’inciter les athlètes à prendre du recul sur leurs déplacements, leurs régimes alimentaires et leurs équipements. Le collectif tend aussi à créer des équipements plus écoresponsables et à organiser des événements sportifs plus en adéquation avec le vivant. Quelques portraits inspirants en cette saison chaude en évènements sportifs...Quels autres éclairages sur le sport souhaiteriez-vous aborder ? Crédit photo : Ecolosport, de gauche à droite : Younès Nezar, Amélie Clerc et Mathéo Gabon.

⚽ Si le sport représente seulement 1% des émissions de gaz à effet de serre en France, la portée et l’influence des grandes compétitions peuvent permettre de créer du débat sur l’urgence écologique. Comment prendre en compte ces enjeux tout en préservant l’émotion du sport ? 4ème et dernier épisode de notre série sur les GESI et le changement climatique, avec l'ADEME 👇