15 millards dans l'emploi et la formation

Le plan de relance injecte plus de 15 milliards dans l’emploi et la formation

« France Relance » place l’emploi au cœur de ses priorités. Une dotation de plus de 15 milliards d’euros articulée autour du plan jeunes, du dispositif d’activité partielle et de l’investissement dans les compétences. Ce volet accompagne les reconversions à hauteur de 400 millions d’euros et la modernisation du secteur de la formation pour 300 millions d’euros.

Des abondements pour les reconversions

Le ministère du Travail devra ainsi déployer trois grands trains de mesures autour du plan jeunes pour 6,7 milliards d’euros ; du nouveau dispositif d’activité partielle de longue durée (APLD) pour 7,6 milliards d’euros et du développement des compétences. Le premier axe jugé comme une priorité absolue a déjà été engagé par le lancement des actions en faveur de l’apprentissage en juin. Au-delà des aides à l’embauche, 500 000 parcours de formation et d’insertion dont 300 000 accompagnés dans le cadre des contrats aidés et la garantie jeunes et 200 000 formations qualifiantes ciblées sur les secteurs portés par le plan de relance. Considéré comme « un bouclier anti-licenciements », le nouveau dispositif APLD soumis à un accord collectif vise à maintenir dans l’emploi des salariés tout en les formant. Le FNE (Fonds national emploi)-formation se verra ainsi doté d’1 milliard d’euros supplémentaires pour soutenir l’effort des entreprises. Enfin, le troisième axe tourné vers l’avenir et vers l’adaptation des compétences à une économie en pleine transformation donne un coup de pouce aux parcours de reconversions professionnelles. En tout, l’Etat abondera à hauteur de 400 millions d’euros dans les dispositifs créés par la réforme dont 270 millions d’euros pour la Pro-A (reconversion et promotion par l’alternance), 100 millions d’euros pour le CPF de transition et 25 millions d’euros pour le CPF des actifs.

La mise en oeuvre

Les opérateurs de compétences organisés en filières économiques peuvent être à même de faciliter les approches interbranches. Pour diffuser les mesures de soutien au plus près des territoires, des « sous-préfets à la relance » devraient être nommés au début de l’année 2021. Le dialogue social devra être au rendez-vous dans les entreprises autour des dispositifs d’APLD ou encore dans les branches pour négocier les accords de la ProA.

Le gouvernement a débloqué 300 millions d’euros pour accompagner les prestataires de formation dans leur transformation, l’innovation et la digitalisation de leur offre.

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