15 outils pour entamer et réussir sa transformation digitale.

Un collègue du groupe avec lequel je suis associé et qui exerce dans la Silicon Valley un métier comparable au mien mais pour le compte de grandes entreprises françaises me disait en avril 2019 lors de notre rencontre dans l’espace cowork Parisoma de San Francisco : « les entreprises de l’ancienne économie, savent que sans mutation, elles vont mourir, ce qu’elles ne savent pas, c’est : dans combien de temps ».

Mon intervention se place dans un autre cadre. Je rencontre des chefs d’entreprise de PME de la région Auvergne et néanmoins, ma tâche est aussi de les accompagner dans leur transformation digitale. Un certain nombre de chefs d’entreprise dans l’exercice de mes fonctions me surprennent par leurs réactions et surtout par les questions qu’ils me posent. Parfois, on me demande sous une forme ou une autre « quel est le secret de la transformation digitale ? » et aussi, il est arrivé qu’on me demande quelque chose qui se rapproche de « Et si je ne fais rien, qu’est-ce qu’il va se passer ? »

"Vous me parlez de transformation digitale ... si je ne fais rien que va t'il se passer ?" .... me demandent les chefs d'entreprises.

Je suis bien ennuyé. Dire « il n’y a probablement pas de secret » en réponse à la première question et encore plus répondre « vous allez certainement faire faillite » à la deuxième ne va pas les rassurer. J’aimerais donner un mode d’emploi que je n’ai pas ou qui n’existe pas, j’aimerais faire une liste d’outil à acheter, j’adorerais remettre le manuel technique de la digitalisation.

Ci dessous, un lien pour télécharger un livre blanc …

Dans chaque profession, il y a une liste d’outils indispensables. Tout le monde sait que le menuisier a besoin d’un marteau et d’une scie, d’un rabot de temps en temps, le garagiste d’une clef à molette, l’électricien d’un tournevis, etc ... Ces outils-là ont évolué. On cloue avec des outils pneumatiques, on diagnostique une panne avec un ordinateur, et le chef d’entreprise sait souvent de quoi il s’agit quand on lui parle de ces outils indispensables. Il y a les outils de base et les outils accessoires, ceux qu’on doit avoir et ceux qu’on peut louer ou emprunter, ceux qui sont généraux à une profession, ceux qui sont spécifiques à un matériel d’une marque, etc.

Puis j’ai réalisé que mes interlocuteurs, les chefs d’entreprise de Clermont Ferrand et de la région Auvergne avaient presque tous, un point commun. Un intérêt, voir une passion plus ou moins profonde pour l’équipe de Rugby de l’ASM.

Le stade de l'ASM, stade Marcel Michelin est un endroit iconique à Clermont-Ferrand et en région Auvergne.

L’équipe de Rugby de l’ASM. Association Sportive Montferrand. Devenue, ASM/CA, l’Association sportive Montferrand Clermont Auvergne est une équipe qui fédère.

L’idée de ce manuel est née de cette observation.

Pour les chefs d'entreprises qui aiment le rugby, le chiffre 15 sera évocateur. 15 joueurs sur le terrain, 15 outils à connaitre ...

15 joueurs sur le terrain, 15 outils à connaitre

Et le résultat est un livre blanc à télécharger :

Pour aller plus loin cette découverte, ci dessous le premier chapitre :

LE PILIER DROIT

Il y a quelques années, le pilier droit était un petit gros qui courrait peu. C’est terminé, c’est devenu un athlète de haut niveau. En France, nous avons Rabah Slimani bien connu des clermontois, nous avons aussi le jeune briviste Demba Bamba qui va réjouir bientôt le public lyonnais ou Uini Atonio, le géant Rochelais, 1m97 ; 152 kg.

Dans la mêlée, le pilier droit (à la différence du pilier gauche) a les deux épaules prises, entre celles du pilier gauche adverse et celles du talonneur adverse. 

Il supporte presque à lui seul tout le poids de la mêlée. Si la mêlée est mal calée, cela se traduit très vite par un risque de pénalité et des points pour l’équipe adverse. Mais il est aussi actif en touche, il joue un rôle dans le lift du sauteur. Il doit pousser, sauter, percuter, plaquer ... il a un rôle essentiel dans la conquête du ballon par son support au reste de l’équipe. On lui donne souvent le N°3, pour moi, il devrait avoir le N°1.

GOOGLE MY BUSINESS

Je dis souvent à mes clients que c’est la première chose à mettre en place. Trop d’entreprises la négligent. C’est un outil devenu indispensable car Google y attache maintenant beaucoup d’importance, ce qui n’était peut-être pas le cas avant. C’est un élément de stabilité, c’est là que l’entrepreneur mettra les informations de base de son entreprise, l’adresse, les heures d’ouverture, le numéro de téléphone. C’est là que des clients mécontents viendront poser des commentaires auquel il appartiendra de répondre et en face desquels il faudra solliciter des avis positifs.

C’est déjà sur la page Google My Business que les premières images de l’entreprise et des produits peuvent se positionner. On peut y écrire des « posts » (je conseille de les renouveler tous les 7 jours), y présenter des promotions, annoncer l’arrivée des nouveaux produits, et on y met le lien vers son site internet. C’est cette page qui permet à un internaute de calculer l’itinéraire sur googlemap, sur waze. Un rôle essentiel dans la visibilité de l’entreprise et au service de beaucoup d’autres outils.

Bien paramétrer sa page Google My Business, c’est comme recruter le meilleur pilier droit, c’est assurer la stabilité de son dispositif digital.