Le capital humain des PME face au service d'assistance documentaire
“The undecoded actuality is a mere preliminary instant before the inevitable surging reality severe sanction !”(1)
KM est un acronyme hermétique pour certains, qui signifie tout simplement « gestion de la connaissance » …
La traduction ne réduit cependant pas la « distance » ni la saisie de ce que cela implique pour les dirigeants confrontés aux challenges d’un monde en globalisation accélérée.
Sans oublier une dématérialisation galopante qui se répand au sein d’un univers virtuel bien réel et de plus en plus envahissant, à l’intérieur duquel (mais cela a-t-il encore un sens de parler ainsi ?) les consommateurs prennent le contrôle.
Dans tout cela, les entreprises finissent par ne plus représenter, tout comme nous d’ailleurs, que des noyaux, ou nodes en bon langage technique, pour lesquels on retrouve, sur certains sites d’analyse, le détail de nos prestations: des figures de performances similaires à ce que l’on applique aux activités des réseaux sociaux !
Pour assurer l’aboutissement d’une stratégie qui tienne compte de cela, la première ressource sur laquelle on doit pouvoir compter, c’est le capital intellectuel. En d’autres termes, une collection d’ « attitudes connaissantes » (cognitives) …
« Attitudes » qu’il faudra amener à construire avec les responsables des enjeux (les « stakeholders ») pour achever une « culture organisationnelle évolutive » (et éviter la crise du changement).
Le panel d’experts constitué pour l'occasion et résumer la problématique évoquée par le Président du Forum, a parlé en termes simples, et de manière très pratique. Il s’agissait de praticiens en entreprises de toutes tailles - y compris TPE et PME - ainsi que d'académiciens afin d'aborder la problématique KM. Elle n’est pas réservée aux grandes entreprises, bien loin de là- quand on veut se développer de manière plus assurée et, surtout, sans frais supplémentaires !
On devrait plutôt parler d’économie voire même de gains immédiats quand on peut ainsi affronter les problématiques de choix sociaux ET techniques avec « intelligence » (elle est collective), « agilité » (la problématique du changement), « rapidité » (le temps réel) …
Ajoutons à cela une assistance à la conduite informatique et l’on commence à deviner la force d’un pack de dynamite pour TPE / PME!
C’est vrai que l’informatique on ne peut plus s’en passer. Mieux que cela, c’est un véritable instrument de déploiement des affaires mais dont on n’apprécie pas à suffisance le potentiel!
Ce qui n’engage pas toujours à l’implémenter de manière optimale.
Pourquoi !?
Parce que, bien avant d’envisager les solutions TIC, le capital humain s’impose. Mais dans une dimension qu’il n’est pas toujours facile de cerner et donc de l'orienter de manière motivante. Et puis sur laquelle il faut faire le point de manière pratique dans le sens le plus opérationnel du terme.
Pour en revenir au début, ce qui fait généralement problème, c’est que la gestion des connaissances se définit trop souvent comme n'étant que l'ensemble des techniques permettant d'identifier, d'organiser, de stocker et de fournir des connaissances aux membres d'une organisation, en particulier les savoirs créés par la structure elle-même et / ou acquis à l'extérieur.
Cette interprétation incomplète peut dangereusement limiter les initiatives KM dans de nombreuses organisations : "si c'est de cela qu'on parle, on n'a ni le temps ni l'argent à y consacrer ... "
Voyons les choses de manière très pratique : cela commence avec les acteurs de l'organisation qui ne doivent pas se limiter à consommer de l'information. Il faut qu'ils en soient également producteurs dans l'échange pour pérenniser la capitalisation des connaissances. Dans un contexte ainsi bien compris, les échanges devenant une pratique courante, la gestion de la connaissance fera rapidement partie de la culture d'entreprise et les moyens ajoutés pour améliorer les "scores" seront rapidement assimilés à toutes les autres bonnes pratiques.
La gestion des connaissances est aujourd'hui considérée comme une activité prioritaire dans les structures innovantes, marchandes ou non. De plus en plus souvent, la force d'une structure réside en effet dans son capital intellectuel et le "savoir-faire et être" de ses membres : une expression de l'identité de la structure active, plus proche de ses clients et partenaires, qui persiste dans l'innovation et garantit de solides positionnements dans le marché.
Cet atelier que nous avons organisé a fait l’objet de longs échanges entre les intervenants expérimentés. Ils ont échangé leurs expériences et se sont encore étendus sur des aspects comme ceux qui se révèlent et peuvent être traités dans les structures non marchandes.
Des administrations de l'emploi, la police fédérale, de petites communes,... nous en avons rencontrés des dizaines au cours des années, ils s'y attèlent et, parfois, depuis longtemps.
Pour résumer, on a fait le point sur cinq aspects essentiels :
- . la maîtrise du capital humain dans la croissance pour l’adaptabilité et l’usage des «outils» ;
· la dimension de ce même capital humain dans les relations numériques et l’innovation ; - . le modèle de gestion cohérent pour affronter le changement puisque le point critique dans l’évolution d’une PME passe par le contrôle de sa croissance ;
· un modèle de recrutement pour les TPE / PME ;
· quels sont les nouveaux profils que nous préparent les hautes écoles et quelles sont les tendances pour évoluer dans le sens de la rencontre avec les nouveaux métiers.
Bref, on finit par remarquer que, dans un entourage collaborant, de faible effectif, et de bon rang, des équipes sont naturellement capables d’excellentes performances soutenues, avec fort peu de supports informatiques et/ou extérieurs.
Ce qui contraste considérablement avec le cas d’entreprises de tailles supérieures …
C’est alors, à ces propos, qu’il devient intéressant de parler de capital humain et intellectuel que l’on peut aussi vous aider à calculer. Nous en avons une longue pratique.
Résumé d'un Forum KM tenu à Charleroi avec son organisateur Daniel C. Renson, Président et expert en Gestion de la connaissance (FBC&solutions et WBM sprl)
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(1) Quote from Daniel C. Renson in his FBC business magazines.