2022 : année de la jeunesse européenne

Ursula Von der Leyen a annoncé, lors du discours sur l’état de l’Union, que l’année 2022 sera celle de la jeunesse européenne. Une ambition forte est posée et je me félicite du message que cet engagement renvoie. Je ne peux que me réjouir que la Présidente de la Commission européenne fasse de la jeunesse sa priorité puisque la jeunesse est déjà notre priorité au gouvernement.

Mon ambition est de rapprocher la jeunesse française des jeunesses européennes.

Aujourd’hui, les jeunesses européennes ont été entendues. Je sais ce que les jeunes ont traversé pendant la crise sanitaire et tout ce que ces épreuves impliquent aujourd’hui encore. Et c’est pourquoi cette fois-ci, c’est l’Europe qui se tourne vers sa jeunesse, et non le contraire. La mise en place du programme "Alma" doit permettre aux jeunes en difficulté de pouvoir avoir une expérience dans un autre État membre.

Cette volonté va de pair avec la volonté du gouvernement de relancer la mobilité des jeunes. Ainsi, tout jeune de 18 à 30 ans a la possibilité de partir comme volontaire dans une association ou une collectivité dans un pays européen : c’est le Corps européen de solidarité qui est une composante du programmes Erasmus Jeunesse et Sport et financé dans ce cadre.

J’y travaille activement, en particulier avec le programme d’échange européen Erasmus+ et, entre nos deux pays, avec l’Office franco-allemand pour la jeunesse et le Fonds citoyen franco-allemand. Le gouvernement sera prêt pour 2022 et je suis certaine que notre jeunesse le sera aussi, puisqu’elle attend ce moment depuis longtemps.

2022, ce ne sera pas seulement l’année de la jeunesse, c’est aussi l’année de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne. Certains y verront un hasard, pour moi, c’est le signe que tout est possible.

La volonté du Président de la République, en droite ligne avec la volonté du Gouvernement, est que les sujets liés aux jeunes soient au cœur des travaux de la présidence française de l’UE.

C’est l’occasion de placer la jeunesse au centre de la réflexion politique. Clément Beaune et moi-même avons mené des consultations jeunesse, afin d’écouter ce que les français, ce que notre jeunesse a à nous dire. Ces consultations sont un véritable succès, tant par le nombre de réponses reçues que par leur qualité. Elles sont la preuve que la jeunesse a soif de coopération, soif de mobilité, soif de voir s’accomplir le projet européen.

L’avenir de notre jeunesse, l’avenir de la France, est liée à l’Europe, puisqu’il ne se construit pas seulement en France, il se construit aussi niveau européen. Nous avons tant à apprendre de nos voisins européens.

L'Union européenne s'est construite selon la méthode des “petits pas”, si chère à Schuman et Monnet.

 Aujourd’hui, c’est un bond que nous effectuons.

Parce-que jamais la jeunesse n’a été autant considérée que sous ce gouvernement.

Parce-que jamais la jeunesse n’a été à ce point placée au centre de toutes les politiques.

Alors, le 1er janvier prochain, je porterai la voix de la jeunesse haut et fort.