Astride N’Gouan : « On ne veut pas s’arrêter là »
Dix jours après avoir remporté la Coupe de France, le BBH remet le couvert pour un autre moment très important de la saison. Face à Besançon, les filles auront quatre buts à rattraper mais la capitaine Astride N’Gouan l’assure : ce titre leur a donné encore plus faim !
« Astride, de quelle manière avez vous savouré la Coupe de France remportée à Bercy ?
- Après le match, on a passé une très belle soirée sur la péniche, la plupart jusqu’à l’aube (rires). On a ensuite profité tout le week-end à Paris. On est parties au Parc Astérix, on a fait un restaurant, des balades sur les quais…etc… C’était un très bon moment pour se retrouver et pouvoir se ressourcer parce que ça faisait longtemps qu’on n’était pas sorties de ce rythme-là. On a repris l’entraînement le mercredi soir et c’était reparti pour le travail.
- Cette parenthèse de Coupe de France et ces festivités n’étaient-elles pas les meilleures choses avant un match aussi important que la demi-finale retour contre Besançon ?
- C’était très important je pense parce que l’aller à Besançon à été une erreur de notre part. On a mal joué, on s’en est beaucoup voulu. On a montré une identité qui n’était pas la nôtre. Après ça, moralement et physiquement, on était plutôt « bof ». La coupe nous a redonné de la poigne et le week-end qui a suivi n’a fait que du bien.
- Le fait d’avoir gagné la Coupe de France vous enlève-t-il un peu de pression pour la suite ? Il n’y aura pas de saison blanche…
- Je ne vois pas ça comme ça. On a décroché un premier titre, c’est cool, c’est génial. Mais ça nous donne en fait plus faim. On a envie de gagner encore quelque chose. On ne veut pas s’arrêter là, ça nous a reboostées.
- Quelle sera votre marge de manœuvre par rapport au match aller ?
- On a pris conscience de nos erreurs et on va essayer de les modifier. Il faudra qu’on montre davantage de concentration et du respect pour le projet de jeu.
- Vous n’aurez pas joué depuis 11 jours, Besançon 18. Le rythme sera sûrement important dans ce match…
- Pas forcément. Je pense que les deux clubs étaient préparés à ça et savaient qu’ils auraient beaucoup de temps entre les deux matches. On a préféré se ressourcer un peu avant de se remettre au travail. Mais pendant qu’on avait la Coupe, les Bisontines, elles, ont eu leur week-end. Chacun a sa manière de faire de toute façon. En tous les cas, pour pallier ce manque de compétition, on met encore plus d’intensité dans les entraînements.
- Après le mur blanc de Bercy, vous vous attendez encore certainement à un soutien massif à l’Arena…
- Oui ! Bercy, c’était exceptionnel ! Toute la Bretagne avait vécu quelque chose de grand il y a deux ans et ceux qui étaient dégoûtés de ne pas avoir pu être là sont venus le vivre cette année. À mon avis, nombreux sont ceux qui aimeraient aussi nous voir en finale du championnat donc je pense que les gens se mobiliseront mercredi. On attend un gros soutien et on a besoin d’eux, on en a eu la preuve à Bercy ! »