Authentification d’Art
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Authentification d’Art

article rédigé par Maëva Brusson et Matthieu Chassagne

En quoi la technologie blockchain peut être une aide structurante de l’authentification des œuvres d’art ?

Tout d’abord il est intéressant de définir de manière claire le sujet, à savoir, la technologie blockchain. Cette technologie permet de stocker et de transmettre des informations. Il s’agit d’une base de données contenant l'historique de tous les échanges réalisés entre ses utilisateurs, depuis sa création. Ce qui fait la particularité de la blockchain est le fait qu’une partie des utilisateurs en héberge le contenu, et non plus un serveur unique. Les informations contenues dans les blocs (transactions, titres de propriétés, contrats…) sont protégées par des procédés cryptographiques qui empêchent les utilisateurs de les modifier à postériori. « Il faut s’imaginer un très grand cahier, que tout le monde peut lire librement et gratuitement, sur lequel tout le monde peut écrire, mais qui est impossible à effacer et indestructible » décrit le mathématicien Jean-Paul Delahaye. Depuis quelques années, le monde de l’art n’a pas échappé à l’ère numérique. Aujourd’hui plus de 75% des musées de France disposent d’un site web, d’une page Facebook ou Instagram. Cette révolution numérique permet notamment de rapprocher les œuvres et les artistes du grand public, mais également de faciliter l’acte d’achat, notamment en temps de crise sanitaire. Nombreuses si ce n’est toutes, sont les plateformes d’achats et les maisons de ventes aux enchères qui ont surfé sur la vague. 60% des plateformes de vente d’art en ligne estiment d’ailleurs que la blockchain peut transformer durablement le secteur.

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Mais alors en quoi cette nouvelle technologie va-t-elle révolutionner le marché et aider particuliers et professionnels dans l’authentification de leurs œuvres d’art Le premier point à aborder est la traçabilité qu’offre la blockchain. Dans le cadre de l’authentification d’une œuvre d'art, cela permettrait d’assurer l’historique de l'œuvre, et de marquer de manière indélébile les différentes interventions que celle-ci a connu, que ce soit en termes d’expertise, ou de restauration. Ces trois informations pouvant nettement jouer sur l’authentification d’un objet. Pour 64% des plateformes en ligne, la blockchain va surtout permettre d'établir un « registre des titres de propriété pour le marché de l’art et des objets de collection ». Concrètement, la chaîne de bloc va aider les maisons d'enchères à communiquer des informations fiables et infalsifiables à leurs clients. N'importe quel acteur du secteur, que ce soit un artiste, un collectionneur ou un commissaire-priseur, pourra enregistrer, localiser, authentifier ou retracer la provenance d'une œuvre. Toutes les productions seront inscrites dans une base de données inviolables, rendant ainsi impossible les fraudes et la propagation de faux tableaux. Des start-ups comme Artmyn ou TagSmart transforment déjà les certificats d’authenticité en véritable empreinte numérique. Cette empreinte comparable à de l’ADN, est infalsifiable, inviolable et immuable. On peut notamment y retrouver son lieu de conservation, ses propriétaires successifs, les endroits où elle a été exposée, ou le nom de l’artiste.

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Il existe également un gain de coût lorsque l’on envisage de confier à l’informatique l’authentification d’un objet. Aujourd’hui, le processus d’authentification est le même pour tous, une salle de ventes fait appelle comme pourrait le faire un particulier, à un expert. Ensemble, ils doivent alors convenir d’un rendez-vous. Avant cela il est impératif de s’assurer que celui-ci soit reconnu dans le domaine d’expertise souhaité. Dans le cas des blockchains, tous ces échanges sont alors confiés à un protocole informatique, ce qui réduit les coûts de transactions, ou de centralisation, existant dans le système traditionnel, par exemple des frais financiers, comme ceux de l’expert qui se rémunère pour son service. Il s’agit également pour un particulier de faire l’impasse sur les tiers de confiance indispensable aujourd’hui au fonctionnement du secteur, et au marché des certificats d’authenticité. Un NFT peut simplement servir de certificat d’authenticité numérique en plus du certificat classique. Selon le Hiscox Online Art Trade Report 2017, 87% des acheteurs interrogés déclarent "qu’un certificat d’authenticité contribuerait à justifier leur achat" d’une œuvre d’art. Actuellement, de nombreux artistes, experts ou fondations vendent au prix fort des certificats d'authenticité. En Europe, le marché des certificats d’authenticité est une manne céleste pour de nombreux artistes, une fois vendues leurs œuvres certains n’hésitent pas à demander des sommes importantes pour émettre des certificats d’authenticité papier. Il s’agit également d’une aubaine pour les ayants-droits d’artistes (souvent morts avant leur propre naissance…), pour les experts plus ou moins autoproclamés spécialistes d’un artiste, pour d’importantes galeries ou certaines fondations, qui rachètent à prix d’or les archives d’artistes connus à des ayants-droits appâtés par les gains et délivrent à leur tour des certificats moyennant finance. Sans certificat attestant de sa provenance, une œuvre d’art voit sa valeur commerciale décroitre considérablement. Évidemment, certains faussaires n'hésitent pas à en profiter en commercialisant de faux certificats aux collectionneurs. En s'appuyant sur la chaîne de blocs, le marché va pouvoir tirer une croix sur ce marché parallèle.

Les blockchains éviteront également la fraude et les faussaires que l’on peut retrouver dans le domaine de l’authentification. En effet un faussaire peut faire expertiser un objet à une personne malveillante, qui dans la confidence, va authentifier une œuvre comme étant un original. Aujourd’hui le métier d’expert n’est pas encore reconnu par l’état, aucun diplôme n’atteste d’une qualification particulière pour exercer cette profession (Sauf CEEA, qui assure la déontologie de leur activité, et la fiabilité des méthodes de travail), le plus souvent un "bon" expert aura acquis au cours de sa vie diverses connaissances lui permettant d’avoir un regard particulier sur les pièces qui lui sont proposées. Tout le monde peut se dire expert, mais grâce au blockchain il est possible de contrôler le CV de l’expert, si ce n’est, par la suite, son diplôme. Face à la recrudescence des faux diplômes et des CV truqués, le secteur des RH tout comme les écoles supérieures se sont tournés vers les blockchains afin de pallier le problème. Une école informatique de San Francisco, la Holberton School, a été une des premières à certifier ses diplômes via la blockchain. Les difficultés que peuvent parfois connaître les experts quant à leur légitimité pour authentifier une œuvre d’art vient s’ajouter à un autre obstacle, l’objectivité de chacun. Pour cela il existe déjà, en outre, des technologies capables d’identifier une œuvre de manière particulièrement efficace (scan 3D, ADN synthétique…). Cette identification serait alors également enregistrée sur la blockchain, ce qui permettrait de réduire de manière significative l’entrée de faux sur le marché. Parmi les start-tup s’étant penchées sur la question, on compte Verisart et Ascribe, qui ont mis en place leur propre système d’authentification et de certification. Désormais que l’on soit collectionneur, marchand, galeriste ou institution culturelle, plus besoin de voir physiquement une œuvre, de la toucher ou de la scruter dans ses moindres détails, l’imagerie 3D et la réalité augmentée le font à notre place. L’authentification se fait donc de manière totalement informatique. Il s’agit de répondre aux faiblesses du commerce en ligne et des experts plus ou moins accrédités grâce à la reconnaissance d’image. Par ailleurs, cela pourrait également limiter les dégâts causés lors d’un transport d’une œuvre pour son authentification, et donc, de manière générale, limiter les coûts pour le propriétaire.

Dans cet autre paragraphe nous préciserons un autre avantage de la Blockchain, qu’est l’exécution automatique de contrat nommé "smart contrats" ou contrat intelligent. Les NFT sont des types de contrats intelligents, et donc, plusieurs spécificités ou avantages peuvent être compilés dans un NFT. Cette technologie intéresse notamment beaucoup les assureurs. En effet, ces programmes autonomes qui s'exécutent automatiquement suite à des conditions définies au préalable permettent par exemple de déclencher automatiquement des indemnisations. Axa par exemple, permet, grâce à cette innovation, d'indemniser les passagers d'un vol qui aurait du retard. Dans le cas des œuvres d’art lorsqu’une information est enregistrée dans la blockchain, comme son rachat, son certificat d’authenticité peut alors être automatiquement cédé à l'acheteur, et nouveau propriétaire de l'objet, dès que le paiement est enregistré sur la blockchain. Cela permettra notamment de céder de manière temporaire la carte d’identité de l'œuvre ou le contrat d’authenticité à des musées pour le près d'une œuvre. Les termes de la location seront alors incontestables. Cette nouvelle action sera de nouveau répertoriée dans l’empreinte numérique de l'œuvre et permettra sa traçabilité la plus complète. Avec la blockchain, la gestion de situations mobilisant plusieurs acteurs sur une même œuvre devient moins complexe, » fait valoir Jurgen Dsainbayonne, PDG et fondateur de Seezart, une start- up qui garantit la traçabilité des œuvres grâce à la blockchain. Pour en revenir au travail des assureurs. Lorsque l’on authentifie un objet, une valeur d’assurance est alors établie. En automatisant les différentes étapes de l'exécution d'un contrat, la blockchain permet à l'assuré de recevoir plus rapidement les indemnités financières promises et aux assureurs d'éviter la fraude. Dans le domaine de l'art, les contrats intelligents permettront aussi d'établir des contrats d'assurance plus précis et plus adaptés aux contraintes du secteur. D'après l'assureur Axa, un registre décentralisé contenant des données dont l'exactitude est irréfutable va permettre d'estimer avec une plus grande précision les risques inhérents à chaque œuvre d’art. Imaginez que votre maison subisse un incendie, et que vous ayez la possibilité de délivrer à l’assurance le ticket de caisse de chaque objet détruit par les flammes, celle-ci serait alors obligée de vous dédommager au centime près. En fonction de leur date de création, des matériaux et de la technique utilisée, la valeur d’assurance liée à l’authentification de l’objet est en effet appelée à varier.

Bien que le marché de l’art désespère d’obtenir une information plus fiable, les enjeux sont tels que certains ne seront pas forcément prêts à partager ces données, ou du moins pas à n’importe quelles conditions. De même, en admettant que ces tiers contribuent et enregistrent leurs informations sur la blockchain, comment s’assurer de son exactitude ? Car, aujourd’hui, l’un des avantages de cette technologie, la confiance propagée à travers un réseau, est également l’un de ses points faibles. Ainsi, plus le nombre de contributeurs est grand, plus se pose la question de la fiabilité des données introduites par les derniers contributeurs, dont la crédibilité n’est pas encore établie. Il est alors important de souligner le fait qu’il existe plusieurs types de blockchains, certaines sont publiques et d’autres privées. Réunis dans un Metavers c'est-à-dire un méta-univers, un monde parallèle virtuel et/ou artificiel, les membres pourront censurer certains utilisateurs. De même, il est possible de déterminer un nombre précis de contributeurs à la blockchain, avant que la confiance ne se détériore au sein d’un réseau. Il existe également un souci dans la structure même de la blockchain. Certes, celle-ci va permettre de créer techniquement, une empreinte numérique unique et infalsifiable, pour chaque œuvre d’art, mais qui est en mesure de certifier les informations inscrites sur la blockchain ? Le problème émane également de son canal de transmission, internet. Qui sera chargé de superviser tous ces processus ?

La première réponse qui a été apportée est la mise en place de D.A.O. (Decentralized Autonomous Organizations) qui sont des organisations numériques qui fournissent des règles transparentes et immuables de gouvernance (puisque inscrites dans la blockchain) à une communauté d’utilisateurs. Mais quelle est la réelle légalité de ces règles sur internet, guidé par « code is law » ? Quelle est la légitimité de la petite communauté à la tête des D.A.O. et édictant ses règles ? Par ailleurs le monde d’aujourd’hui est dirigé par l’argent, s’ils interviennent comme tiers de confiance (ce qui serait une vraie valeur ajoutée pour une plateforme de marché en ligne), comment compenser la perte de cette manne dans un modèle reposant sur la gratuité des informations et des validations par blocs ? Un autre souci se base sur le dynamisme de la blockchain, qui si elle ne supprime pas le rôle des experts ne les protège pas plus. En effet, sur la blockchain une information erronée ou fausse est difficilement supprimable. Imaginons que l'œuvre transitionne d’état, son état initial ne pourra être supprimé, il sera seulement possible d’ajouter une information pour décrire son état actuel, après restauration par exemple. Il en va de même si un expert authentifie par erreur une œuvre. Autrefois la crédibilité de l’homme se voyait nuit au regard des personnes qui le fréquentaient. En inscrivant cette information à jamais sur la blockchain, celui-ci est décrédibilisé à jamais et aux yeux de tous.

Jusqu’à aujourd’hui, l’art vidéo et l’art digital avaient encore du mal à trouver leur place. Il était difficile de gérer leur diffusion et surtout d’acter d’un droit de propriété. Malgré les quelques points encore flous qu’il existe autour de la blockchain, celle-ci permet dorénavant de valider la possession d’une œuvre d’art, notamment par l’intermédiaire des smarts contracts. Le développement de cette technologie va certainement propulser un nouveau segment de création. Elle générera, ainsi, de nouvelles richesses en ouvrant la production d’art à de nouvelles techniques. C’est le cas notamment pour l’artiste numérique, connu sous le nom de Beeple. Les NFT sont une solution technologique répondant aux besoins du monde de l’art en matière d’authentification et de provenance dans un univers de plus en plus numérique. Ils permettent notamment de lier un fichier numérique à son créateur, ce qui rend les œuvres d’art numériques infalsifiables, et donc, vendables. La blockchain pourrait réguler les utilisations et devenir un outil incontournable pour faire valoir le droit moral des artistes au-delà du temps et des frontières. En effet, en droit, l’artiste à le pouvoir de décider ou non si son œuvre pourra être reproduite. En garantissant d’une œuvre numérique son auteur, et donc, ses droits, si celui-ci stipule qu’une reproduction n’est pas autorisée, il sera aisé de reconnaître les faux reproduit par la suite. Cette assurance de possession et de respect des lois pourra engendrer une nouvelle manne créatrice et développer l’art numérique.

Pour conclure, je dirai que les points positifs de la blockchain ne sont plus à prouver. Or, par conviction personnelle, il me semble important de souligner que les hommes sont aussi compétitifs, et qualitatifs, dans leur travail que pourrait l’être une technologie numérique. Le travail d’authentification réalisé par les experts, est le résultat d’années d’études, de recherches et d’erreurs. Ils sont les passeurs de notre mémoire commune, et des richesses créatrices qu’il en découle. De plus, cette innovation n’est réellement utile que pour les objets de grandes valeurs, ayant une histoire connue de tous. En effet, une œuvre achetée sur des puces, et dont le passif est méconnu ne pourra pas augmenter sa valeur grâce à la blockchain. L’authentification de l’objet pourra se faire de manière informatique mais cela ne changera en rien sa valeur d’assurance, ou encore, son estimation. En ce qui concerne les œuvres dont les artistes sont décédés, le travail d’archivage devra être détaillé, ainsi, les ayants droits pourront entrer les informations sur la blockchain et créer une empreinte numérique fiable. Cela permettra également que le souhait de l’artiste, si stipulé sur un testament, soit respecté, car connu de tous, et cela une fois l'œuvre attribuée à son créateur. Pour les œuvres contemporaines, la blockchain semble inutile, mais je suis certaine que c’est justement, avec les artistes contemporains, que celle-ci se développera à l’avenir dans le milieu de l’art. L’artiste étant vivant, il se trouve alors en mesure de rentrer un maximum d’informations, et qui plus est, les moins contestables. Plus tard, ces données permettront à la blockchain de faire le recensement de toutes les œuvres d’art créées dans le monde, mais également d’être garante de toutes les actions engendrées dans ce secteur. Pour moi, la blockchain est donc une révolution sur laquelle il faut s’appuyer pour l’authentification des œuvres d’art, mais pas à n’importe quel prix.

Solofo RAFENOMBOLATIANA

Entrepreneur dans les fintech & Greentech, Jazz & Africa lover et producteur d'événements culturo-touristiques

2 ans

Oui les NFT d’art ont explosé en 2021 mais après la période d’engouement des spéculateurs, pas forcément ferus d’art, ils seront remplacés par les #UtilitiesNFT qui vont vraiment tout bousculer dans notre société. Tout y passera : les ID (Passeport, CIN, Permis de conduire, actes de naissance,…), les titres de propriété, les cartes de fidélité pour les marques avec accès à des services selectifs, les ADN, ….. tout

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