Bijoutier : précieuse précision
Découvrons le métier de bijoutier, une activité de passionné où rigueur et minutie sont d’or.
Savoir manipuler des pièces minuscules et extrêmement précieuses pour créer des objets les mettant en valeur nécessite une formation rigoureuse.
Le métier de bijoutier
Comme pour beaucoup de métiers d’art, l’activité du bijoutier s’inscrit dans l’histoire. De tout temps les hommes ont façonné matières, pierres et métaux pour réaliser des parures et des objets d’ornement précieux. En France c’est sous le règne de Louis XIII que la bijouterie et la joaillerie prennent leur essor, sous l’influence notable du Cardinal Mazarin, grand amateur de bijoux et de joyaux.
L’activité du bijoutier, qui consiste à concevoir, créer, réparer et entretenir des bijoux en métal précieux, s’enchevêtre souvent avec celle du joaillier, qui prépare la monture de pierres. Aussi n’est-il pas rare que les artisans possèdent une double qualification.
On distinguera aujourd’hui le bijoutier fantaisie, qui assemble en série des matériaux non-précieux (comme le laiton, le cuir, ou le bois) nobles ou rares du bijoutier contemporain, artiste, designer ou plasticien qui conçoit le bijou comme l’expression d’une démarche artistique, souvent comme une pièce unique.
Avant de le fabriquer, le professionnel dessine et imagine le bijou avec son client. La modélisation bénéficie aujourd’hui grandement de l’apport de l’informatique et de la visualisation 3D.
Patience & minutie
Une grande minutie, un caractère perfectionniste et rigoureux sont autant de qualités de bases utiles au futur bijoutier. La créativité constitue l’autre pendant d’un métier de passionné. Cette capacité à créer des pièces uniques est très recherchée par les acheteurs, et fait la valeur des façonnés.
Un secteur parfois difficile d’accès
L’arrivée de la grande distribution et des maisons de luxe a complétement bouleversé le secteur. Avec des volumes de distribution importants, le marché s’est considérablement ouvert, profitant le plus souvent aux grandes enseignes au détriment des petits détaillants. Autrefois valeur patrimoniale réservée à une élite, le bijou est devenu objet de consommation et accessoire de mode.
L’insertion professionnelle dans le domaine de la bijouterie n’est pas évidente et il est parfois difficile de trouver un maître d’apprentissage. Reste que des débouchés existent, que ce soit en boutique ou dans les grandes maisons de luxe. Salarié ou artisan, plusieurs statuts s’offrent donc au bijoutier. Le savoir-faire français en la matière étant largement reconnu, il est aussi possible de l’exporter, en travaillant à l’étranger. En France, la production est concentrée à Paris, Lyon et sur la Côte d’Azur.
Se former à la bijouterie
Les différents niveaux de qualification s’échelonnent selon la progression de diplômes habituelle dans le milieu des métiers d’art : CAP (niveau V – Brevet des collèges), BMA (niveau IV – Baccalauréat) puis DMA (niveau III – Bac+2). Dans la grande majorité des cas ces formations sont effectuées en apprentissage. Parmi les établissements les plus connus, formant à l’art du bijou, on peut citer la prestigieuse école Boulle ou l’école HBJO. De nombreuses formations non diplômantes existent également et permettent d’aborder les techniques de base de la joaillerie ou de se former à un aspect technique comme le sertissage, la confection de moules ou le polissage.
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Artisan d’art créateur - Entreprise ROBIN PARIS
8 ansJ'ai bien reconnu Aly Dianka en photo d'ouverture, artisan créateur joailler, il maîtrise l'art du filigrane comme personne !
Direction artistique Projets hôteliers & privés
8 ansBonjour je recherche actuellement un contrat d alternance pour mon fils , après un bac microtech , il est inscrit en CAP joaillier sur Lyon et horloger à Morteau .
Chef d'Atelier chez Van Cleef & Arpels
8 ansTrès bon article parlant de notre métiers j'y baigne depuis 1978 presque 40 ans et je suis toujours un passionné, c'est un métier qu'il faut choisir si on veut créer et realiser de ses mains de magnifiques pièces , mais il ne faut pas oublier qu'il y a d'autres métiers qui participes à nos réalisations comme les sertisseurs les polisseurs, les lapidaires ,les diamantaires, les horlogers, les graveurs, , les chaînistes et bien d'autres encore qui sont plus rares mais qu'on aimerait bien revoir comme les boîtiers,