Bourse - Investissements - #Covid
Ceux qui n'y connaissent rien.... comme moi, imaginent que...
Les états doivent trouver des moyens pour financer les aides covid. Et la meilleure façon est de générer de la richesse, c'est par la consommation interne et la dynamisation de l'économie, donc par une relance active.
Ils peuvent aussi diminuer des dépenses ou éviter qu'elles dérivent trop, par la masse de sécurité sociale sous toutes les formes.
Il paraît peu probable que, à court terme, tous les états d'Europe se mettent d'accord pour revoir le modèle de l'imposition pour le bénéfice pour le remplacer par un modèle d'imposition sur la richesse crée en consommant des matières premières, en privilégiant le travail délocalisé et reposant sur la pollution des transports longues distances de masse.
On pourrait rêver de la création d'un cadre durable qui taxe à l'envers. La base imposable serait le Chiffre d'affaires, dont on déduit les rémunérations payées à des personnes physiques (en Europe?), et les matières recyclées, avec des bonus de création d'énergie verte.
On favoriserait ainsi la réparation (génératrice d'emploi) et on limiterait les transports longues distances, et les fuites de bénéfices vers l'étranger sans taxation préalable.
Cela est très positif pour les individus, dont le Lobby s'exprime par les élus par vote, mais sans doute très sismiques pour les multinationales, dont le Lobby influence les élus par de multiples moyens.
Cette modification idéale et utile demande tellement de courage, car elle créerait de grandes pertes d'argent immédiat pour ceux en ont justement beaucoup. L'idée de supprimer des dettes de pauvres est mieux, aux yeux des riches, car au moins, le système qui a permis de bien pomper, est juste mis en pause en attendant de reprendre encore plus intensément.
Pourtant, les états vont devoir agir et vont sans doute utiliser une logique facile, mode "emplâtre sur une jambe de bois", avec des outils très locaux et limités: impôts et taxes.
Il est donc presque inimaginable que n'apparaissent pas des taxes sur les produits financiers ou les bénéfices d'entreprises qui ne font pas d'efforts en "DURABLE".
Cette taxation va donc réduire le rendement de ces investissements par rapport à ceux qualifiés de "VERTS". Il s'ensuivra une perte de la valeur de ces titres et une appréciation des titres verts.
Au moins dans un premier temps, cela va induire une dynamisation morale des marchés financiers.
Cela ne résoudra pas le problème de l'individu dans la société virtuelle non localisée. Pour cela il faudra autant de courage que lorsque l'on a remplacé les vieilles taxes par l'impôt sur le revenu.
Le système qui taxe le travail et favorise le transport sur la longue distance des choses produites loin et le "jeté au lieu de réparer recycler" est à bout de course. Il faut changer radicalement le système.
Et on n'a pas inventé l'ampoule en améliorant la bougie!
Aléa Jacta sera un jour peut-être! Il nous faut un Jules!