Cézanne et sa quête de l’être (Série 2 : La Montagne Sainte-Victoire)
Le génie de Cézanne c’est de faire surgir une présence parmi les choses les plus humbles du quotidien et de révéler le rapport secret existant entre ces réalités simples.
L’art du prosaïque est un genre qu’il affectionne tout particulièrement.
En cela Cézanne est l’héritier de Courbet et de son école. Mais l’enjeu de sa peinture se détache de l’approche réaliste puisqu’il se démarque de tout discours à portée sociale ou politique.
Lui s’intéresse à un « au-delà » de la réalité matérielle. Ainsi la série des Sainte-Victoire va lui permettre d’approfondir sa quête picturale en découvrant le « mouvement sacral » qu’il décèle en pleine lumière.
Il va prendre goût à la peinture de plein air à l’exemple de ses amis impressionnistes qui affectionnaient le genre des paysages.
Cela est d’autant plus vrai que ce genre va être chez Cézanne le plus important en nombre en devenant le premier de toutes ses productions.
Les paysages et la montagne Sainte Victoire
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