Carte blanche - Valérie Saretto
Le mot "travail" sera sur toutes les lèvres ce 1er mai, une journée dédiée à célébrer les travailleurs dans de nombreux pays.
C'est donc avec enthousiasme que je souhaite mettre à l’honneur les travailleurs indépendants, qui, selon une étude de l'UCM, travaillent en moyenne 50 heures par semaine.
Dans le cadre de mon activité professionnelle chez UCM, je côtoie au quotidien des chefs d’entreprises, des indépendants qui, tous les jours, se lèvent pour gérer leur affaire, travailler avec leurs équipes, répondre aux commandes de leurs clients, effectuer les bons achats, penser à investir pour pérenniser la boite, tenir leur comptabilité, répondre aux sollicitations diverses et variées des administrations, penser à bien communiquer et gérer leurs réseaux sociaux et….à recruter la perle rare.
Ce sont également ces mêmes personnes qui doivent entendre à longueur de journée des propositions de réduction de temps de travail avec embauche compensatoire et sans réduction de salaire, des propositions de jours de congé supplémentaires parce que tout le monde à droit… au bonheur !
A l’heure où l’on constate que l’on cumule plusieurs jobs pour arrondir ses fins de mois, où il y a de plus en plus d’indépendants à titre complémentaire, de plus en plus de pensionnés actifs, comment ne pas comprendre que le travail permet l’amélioration de la condition sociale ? Soyons de bon compte, si le travail permet l'amélioration de la condition sociale, notamment en permettant à chacun de poursuivre ses ambitions, de réaliser ses projets, il est également source d’embûches et de soucis ; les conditions de travail peuvent parfois même engendrer de graves soucis de santé.
Le travail a longtemps été associé à la peine et à la dureté, mais en Wallonie, ne devrait-il pas simplement être vu comme un moyen de se réaliser, de s'épanouir, et de construire un avenir ?
Les travailleurs indépendants, en particulier, font preuve d'une passion, d'un engagement et d'une autonomie hors du commun. Chaque jour, ils construisent leur propre destinée, saisissent des opportunités et relèvent des défis avec détermination.
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Cependant, cette liberté s'accompagne de défis, tels que les incertitudes financières, le stress et une charge de travail importante. Il est essentiel de soutenir ces professionnels en leur offrant un filet de sécurité social solide, une fiscalité équitable, des opportunités de formation et de développement professionnel, et une communauté de soutien pour les accompagner dans leur parcours entrepreneurial.
Leur contribution à l'économie et à la société est inestimable, et il est primordial de reconnaître leur valeur et de les traiter avec respect et dignité.
Alors que de nombreux indépendants se sentent oubliés par le monde politique, il est crucial de rappeler que la recherche du bonheur concerne tous les travailleurs, sans distinction.
Lien vers l’étude UCM
Lien vers le baromètre UCM
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7 moisC’est drôle ….vous signalez à vos indépendants complémentaires qu’ils ne toucheront que d’une caisse de pension ? Par contre pour verser leurs lois sociales vous êtes toujours au taquet !!