Carthage l'antique
Carthage l’antique. L’intelligence au service de l’urbanisme. Plaques dorées des monuments dédiés à Melqart, colonnes finissant en bouquets fleuris, domes ocres tendus vers le ciel, toits blancs et pourpres captant le soleil resplendissant d’ifriquya ! Esplanades, portiques, temples, marbres roses de thala et places dallées organisaient l’espace selon une géométrie où l’harmonie le dispute à l’imaginaire. Carthage à nulle autre pareille ! Riche. Belle. Heureuse. Facile à vivre. Captivante. Tumultueuse au centre, autour du port rond, et calme sur les hauteurs fleuris. Pourquoi donc fallait-t-il qu’elle se donnât la peine de rayonner plus que Rome, l’orgueilleuse et conquérante cité qui, outragée, finit par la raser de la surface de la terre, afin que nulle ne dise, un jour, qu’elle avait une rivale, en force et en beauté !
extrait de mon livre : «le combat du jour et de la nuit»