"Case Prison, un jeu d'échec"

#caseprison Retrouvez-moi en conférence/débat le 9 janvier prochain sur le thème : "la réinsertion est-elle une illusion?". A l'initiative de Marc Bondu, conseiller communal à Evere. "J'ai lu. Je ne sais pour vous, mais pour moi c'est un voyage dans un monde que je ne connaissais pas. Un monde d'actualité, un monde intriguant un monde de préjugés ... Et si on en parlait ensemble ou, mieux encore, si on en parlait ensemble avec l'auteur ..." (Marc Bondu) - Détails et infos suivent .... 

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Fiche lecteur :

Une plongée dans l’enfer du système carcéral belge

Nous sommes au cœur de l'Europe et Guantanamo se vit pourtant chez nous dans l'indifférence générale. Avec un nombre de détenu en augmentation constante, une politique pénitentiaire qui enferme pour punir et redresser, a démontré son cuisant échec. La vraie question qui se pose, en termes de prévention, est de savoir comment rendre nos prisons plus pédagogiques et humaines. Penser à ce pourquoi on est là, pour ne pas y retourner, donne à réfléchir et réfléchir permet de commencer à sortir d’une case.

« Parce que les plus enfermés ne sont pas toujours ceux que l’on pense »

Juriste de formation, titulaire d’un Master en Droit Européen, ex-avocate au Barreau de Bruxelles, journaliste d’investigation judiciaire, chroniqueuse radio, conférencière et auteur, Alessandra d’Angelo est une femme passionnée par les faits de société et par l’humain qu’ils recèlent. En 2010, elle s’intéresse tout particulièrement aux phénomènes d’exclusion et de radicalisation. En 2015, après les événements de Charlie Hebdo, elle publie « Ma liberté d’expression et eux », un outil pédagogique à destination des adolescents, qui leur explique avec leurs propres mots, pourquoi l’on peut mourir en tenant un crayon. En 2016, elle publie « Présumé Coupable », une réflexion, présentée par l’auteur, en filigrane de l’Affaire Wesphael, sous-tendue par une question fondamentale : quelle Justice voulons-nous ? Une Justice figée et punitive qui travaille à charge ou une Justice prête à vaciller sur le socle de ses certitudes séculaires pour entrer dans une autre ère, celle d’une Justice plus humaine, préventive et restauratrice, préservant le principe fondamental de la présomption d’innocence. Elle est la fondatrice de l’antenne belge de l’organisation « Innocence Project », une association américaine qui se bat contre les erreurs judiciaires, et cofondatrice de « Educ-actions », une association qui sensibilise les adolescents en décrochage à la non-violence et au vivre-ensemble.