Ce qui me meut, c’est ce qui nous lie.

2021 ne s’annonce pas plus doux pour le monde si nous considérons le contexte et les externalités.

Pourtant, en prenant une pause toute simple, si nous regardons au-dedans de nous, nous pouvons retrouver un peu de cette énergie auto-poïétique qui nous porte à aimer la vie et les autres vivants. 

Notre élan vital se cache parfois à force d’anesthésies subies ou choisies face à la dureté de ce qui nous entoure. 

Il est là, cet élan, qui caractérise le vivant et nous pousse au plus profond à agir au monde, à nous lier aux autres malgré les frottements. 

Nous retrouvons cette volonté de puissance quand nous sourions malgré les circonstances, quand un projet émerge malgré les perspectives, quand une idée nous titille malgré la fatigue et le plus souvent quand une rencontre nous y reconnecte. 

L’altérité nous sauve de nos enfermements, nous aide à casser les vitres :-) qui nous empêchent. 

Chers amis merci pour votre présence, pour vos mots, vos envies, vos projets et vos inspirations partagées en 2020. Merci pour votre bienveillance impitoyable, vos challenges et vos défis. Merci pour le partage de votre élan à vous – sans cette fausse pudeur qui nous interdirait d’être lumineux au monde. 

L’élan partagé nourrit l’élan caché. Parfois un article, un mot tout simple, une photo, un dessin, un regard partagé touchent celui ou celle qui regarde à un endroit que l’auteur n’aurait pu imaginer.

L’altérité nous altère dans le bon sens. Elle nous libère. Ce lien nous permet l’interdépendance et nous connecte à un grand tout vital.

Je nous souhaite une année 2021 où nous laisserons altérer pour nous révéler davantage à nous-même et au monde.

Je nous souhaite une année qui relie.