CENT ANS !
C’est en 1924 que fut créé à Toulouse l’O.N.I.A. , Office National Industriel de l’Azote, avec l’usine éponyme ; usine qui a, comme l’indique la plaque déposée par le maire. M. Moudenc sur le Mémorial « fortement contribué à l’essor économique de la ville de Toulouse ».
En 2024, nous célébrons le 100ème anniversaire de cette création, tristement, puisque cette usine a été rasée à la suite de la catastrophe du 21 septembre 2001.
De l’imbroglio des multiples enquêtes qui ont été menées depuis, ressort aujourd’hui un élément majeur qui a fini par faire l’unanimité des experts, à savoir que : « LE SEISME D’UNE MAGNITUDE DE 3,4 RICHTER, ENREGISTRE CE JOUR LA, N’A PAS ETE PROVOQUE PAR L’EXPLOSION DES 300 T. DE NITRATE DU HANGAR 221 », les experts détoniciens et sismologues ajoutant : « IL EN AURAIT FALLU 10 FOIS PLUS ! »
L’événement déterminant aboutissant à cette unanimité fut le témoignage de l’expert du C.E.A. cité par le procureur pour appuyer la thèse officielle, devant la cour d’appel de Paris en 2017, témoignage confirmant la conclusion ci-dessus. Ce témoignage d’expert judiciaire, déterminant juridiquement, qui invalide définitivement la thèse officielle du mélange de produits chimiques, aurait dû ébranler le tribunal et relancer l’enquête judiciaire! Il n’en a rien été …….
Recommandé par LinkedIn
Le 4 août 2020, dans le port de Beyrouth, un stock de 2750 t de nitrate industriel explose, entraînant un séisme d’une magnitude de 3,4 Richter ; il s’agit là d’une tragique preuve expérimentale des conclusions des détoniciens et sismologues.
Ce fait nouveau invalide la thèse officielle, mais ne fournit pas à lui seul l’explication technique de la catastrophe ; cependant, les experts précisent un point important, à savoir que le séisme de Toulouse n’a pu être provoqué que par: « Une explosion souterraine, bien confinée, de 15 t. au moins d’équivalent TNT »
Quel produit a ainsi explosé, à quel endroit, et le lien avec l’explosion de surface du 221… ? La suite dans un prochain article…..
Journaliste
4 moisLes derniers grognards de l’Office national industriel de l’azote (#ONIA), véritable nom de l’usine dans la mémoire collective, sont les avocats en blouses bleues de l’ingénieur Biechlin, dernier directeur de l'usine #AZF. Ils refusent mordicus de croire à la thèse de l’accident industriel retenue par les magistrats... #Toulouse #chimie #industrie Michel Huyette Christophe Leguevaques Stella Bisseuil Gilbert Casamatta https://www.liberation.fr/societe/ville/explosion-dazf-a-toulouse-le-trouble-de-la-memoire-20210921_OVPLKUKYDVCPRMDAEMIOT2NX5U/?redirected=1