Change de Cap
À 7 ans, j'ai affronté le cancer.
J'ai redoublé deux fois et j'étais souvent perdu à l'école.
À la fin du collège, on m'oriente vers un BEP Métiers de la Comptabilité. « Ça sera toujours ça , dit le professeur principal. »
Je le réussis, mais c'est le sport qui me passionne, je ne fais que strict nécessaire.
À cette époque, je fais partie du top 10 des kayakistes en France et je comprends qu’avec un peu de sang dans la bouche je peux tout réussir .
Après mon BEP, je décide de reprendre une voie d'études classique, car je commence à réaliser mes véritables possibilités.
Mon professeur principal se moque de moi.
Finalement, je rejoins la gendarmerie comme adjoint volontaire.
Un an plus tard, je passe le concours de sous-officier, je réussis, et je pars en formation pendant 10 mois.
Le premier jour, le capitaine nous dit que la théorie sera plus difficile pour ceux qui, comme moi, ont peu d'études.
Il ajoute qu'il ne faut pas viser les premières place, mais juste tenir bon pendant ces 10 mois.
Je ne rentre quasiment jamais chez moi le week-end, pour apprendre et reviser, Je termine 3ème de ma promo sur 112 élèves.
Je rejoins le prestigieux PIGN du 22/6, je me déplace 250 jours par an autour du monde pour servir les Intérêts de mon pays en France et en Outre-mer . J’ai même sauvé des vies .. « dédicaces Guylem » 💙☀️
Je reprends mes études, passe le concours pour devenir Officier de Police Judiciaire, et réussis du premier coup.
À 26 ans, je suis habilité Officier par le procureur de Grenoble.
À 29 ans, je quitte l'armée car je ne trouve plus de sens dans ma mission, plus d’essence dans le moteur, trop de question, trop de remise en question sur le sens, mon sens, mon énergie, mes choix.
Je veux suivre ce qui m'appelle vraiment : la RSE, la systémique, le sport, l'environnement, je n’ai qu’un diplôme de droit et un Bep de compta.
À ce moment-là, mon commandant me convoque pour me dire : « Un petit OPJ comme vous ne rebondira jamais dans le civil ». Quelques semaines plus tôt, il comptait pourtant sur moi pour tenir la boutique… Mais sa frustration parlait, j’allais foutre le bordel dans l’orga en partant. Denis Mottier, si tu m'entends, le petit Opj te salut 🍀
Je frappe à la porte de Decathlon à Monaco, un poste de vendeur est disponible, c’est parfait, je ferais mes armes.
En parallèle, je me prépare pour l'Ironman de Nice, que je termine en 13 heures.
Peu après, je passe cadre chez Decathlon.
Mon directeur « Olivier Lorenzi » pour ne pas citer, me fait confiance, me laisse l’espace, me donne des responsabilités et j’ai enfin l’opportunité de lier sport, business et écologie.
Recommandé par LinkedIn
Je passe des nuits à étudier la gestion des Comptes d’exploitation, le management, le marketing, je cartonne dans mon job, je m’investis comme un dingue.
Je continue à me former, de jour comme de nuit.
Il m’arrive la plus belle chose du monde, devenir père .
Je postule pour devenir leader du développement durable de Décathlon France, et je suis pris.
Je reste 3 ans au campus de decathlon, où j’enchaîne décisions, échecs et incroyables réussites autour du chiffre d’affaire durable, de l’éco design, de la sensibilisation, du merchandising.
Je deconne sentimentalement, je divorce, shame on me, on recommence tout.
Au moment où je suis reconnu par tous je remet tout en question, de l’inconfort naît le confort.
Je rejoins ImmaTerra pour aider les entreprises et les organisations à révéler leurs modèles économiques de demain, puis TV Monaco pour faire des chroniques et bien plus encore. Encore des gens qui me font confiance . (Antho, Bruno)
Chaque matin, je me remets en question, toujours guidé par ce même but : être utile à mon territoire, me coucher avec le sourire et me dire « si ça s’arrête cette nuit ? C’est ok. »
Pourquoi raconter tout cela ?
Parce que l'essence de notre moteur, c'est le sens.
Se lever le matin avec l’envie d’accomplir quelque chose.
Se coucher le soir, fatigué mais avec le sourire. Et ce n'est que le début, j’ai la même soif de transmettre et la même soif d’apprendre.
N’écoute pas toujours tes professeurs, tes patrons, ou même tes parents. Leurs conseils parlent souvent plus d’eux que de toi.
Fonce vers ton but et si ton but change, change de cap et fonce encore ☀️
Si tu te plante ? Tu l’a déjà fait une fois , tu peux le refaire , ça va passer, tout passe.
Et si le chiffre 346ppm qui est sur mon bras t’intrigue, c’est la concentration en co2 dans l’atmosphère dans le monde en 1985. « Année de ma Naissance. »
Nous sommes aujourd’hui à 420PPM, c’est une catastrophe et si ça te fait changer de cap ?
C’est ok, ralentit et change de cap, c’est ok.
C’est meme ok pour tes enfants, tes sœurs, les générations futur.
Change de Cap ☀️
📷 @mary-lou mauricio
DRH chez GIEPS (Groupe AXA)
3 moisVoilà un bel article du dimanche, on n'a pas tjs le courage de s'affranchir du regard/jugement/ des conseils des autres , je retiendrai que tant qu'on a des projets/envies, il faut oser! Beau parcours, tellement hâte de faire connaissance en chair et en os....😉
Je prête ma plume 🪶, ma tête 📈 et mon coeur 💚 pour donner de la voix en vue d'un monde meilleur 🌍 | Associée & CMO de GESTIA Solidaire | Engagée sur les enjeux sociaux et environnementaux
3 moisJe suis née à 342 ppm 😉 merci pour ce beau témoignage
Je connaissais un peu de l'histoire pour avoir la chance de te connaitre un peu. Je découvre que j'en ignorais une grande partie. C'est un message de force, de résilience et de persévérance que tu transmets 🙌
Choregraphe/ Danseur/ Directeur Artistique chez ATeKa Compagnie
3 moisFélicitations le parcours d'un illuminé par son sens intuitif, continuez dans cette voie...
Assistante administrative des ventes
3 moisMerci 🙏 pour ce partage Sébastien ! Magnifique article 🤩🤩🤩!!! Oui, le sens est très important et nous guide dans nos choix, nos vies. Tu as eu un impact tellement fort sur moi que je ne te remercierai jamais assez 🙏🙏🙏. C’est grâce à toi que je me suis engagée dans le défi zéro déchet et qui s’est poursuivi avec le défi zéro carbone. Merci 🙏 pour tout cela ! Je recommande fortement Sébastien USCHER 👌👌👌