Changer d'ère pour changer d'air
L’entreprise n’a toujours de philosophie que celle de l’économie de production, de l’ère industrielle. Or, à l’ère post-industrielle, c’est l’économie des relations qui impose son rythme et ses conditions de gestion réussie à l’entreprise concurrentielle. Ce qui supposera, que les valeurs d’être, en gestion de l’activité et des affaires, vont primer sur la valeur d’avoir dans l’entreprise performante. En somme, l’activité et les affaires vont devoir y être gérées en vertu du principe d’humanisation de leur fin, au lieu de continuer à l’être en vertu du principe de l’instrumentalisation de leurs moyens d’exécution. Ce qui imposera de faire davantage appel à l’émotion qu’à la raison, dans le service-client, si celui-ci doit être rendu dans l’intelligence de l’utilité-marché que supposera la mission pleinement accomplie de l’entreprise. La demande-client s’énoncera encore en besoin économique, que comblera l’offre en bien ou service de l’entreprise. Mais les attentes, derrière ce besoin, seront d’essence sociale, en ce qu’elles renverront à un mieux-être attendu par le client-demandeur. Ce n’est donc pas la matérialité du bien sollicité que le client recherche, mais l’utilité du bien visé. En somme, le client-demandeur n’exprime pas un besoin comme il fait part d’une attente. Or, le bien est de valeur, alors que l’attente est de valeurs. Et ce sont les valeurs, qui font transiger le client avec l’entreprise. Tout se joue dans un registre de relations, et celles-ci supposent une confiance dans l’autre.
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