Chronique du confinement ordinaire. Chapitre 4 : de la régression, linéaire ou non
A la demande générale de ma mère et d’un alcoolique anonyme, je poursuis, comme dit mon psy, cet atelier d’expression thérapeutique. Le shrink, c’est sa manière de me pousser à écrire des conneries.
On régresse tous un peu ou c’est moi ? j’ai commencé à confiner finement en jouant aux échecs et lisant Proust ; et en mettant à jour le prévisionnel Fidens. Ça m’a vite gavé. Pi j’ai plus d’encre rouge.
J’en suis à la belotte en ligne et the office. Mais c’est naze la belotte en ligne. On peut pas s’engueuler ou tricher, ni rappeler gravement les basiques genre celui qui joue son singleton est un couillon. Bref, tout le charme. Le numérique, ça a ses limites. Vais régresser encore un peu, bataille et nutella.
Bon, je pourrais vous la jouer comme d’autres. Pendant les travaux, la vente continue ; lancer des opérations gratuites de tests d’intrusion à destination des hôpitaux et des rectorats, ils ont que ça à foutre. Ou hôpitaux, avez-vous pensé à la conformité RGPD ? Franchement, c’est repousser un peu loin les frontières de la couillonnade. Patientez. Chacun son combat. Aux premières lignes la crise sanitaire, courage et confiance. A nous la crise économique, en son temps.