Collaborer est une aspiration collective, pas un but, ni un besoin individuel
Le principe de collaboration est admis de beaucoup d’autant que chacun a bien entendu qu’il n’était pas engageant de le reconnaître.
Les supports de collaboration (solutions logicielles, moyens de communication, terminaux) n’ont jamais été aussi performants. Ils surpassent ce que chacun est en mesure d’attendre. Et l’offre est aussi multiple qu’il y a de façon de collaborer et aussi peu intégrée que l’entreprise n’est en mesure de gouverner ces nouvelles pratiques. L’outil ne représente plus de limite sérieuse à la coopération.
Les entreprises traditionnelles ont montré leur limite à s’adapter aussi rapidement que l’évolution de leur environnement, notamment à leur marché. Elles peinent à motiver leurs collaborateurs à s’investir pleinement pour penser et s’impliquer à la mise en place de l’entreprise de demain. L’organisation en réseau et la collaboration sont au cœur de l’ADN des entreprises qui réussissent cette adaptation. Les patrons ont, pour beaucoup, conscience de la nécessité de se transformer face à l’ère digitale. Ils invoquent ce graal et les meilleurs inspirent leurs équipes. (88% des managers des entreprises françaises de plus de 5000 collaborateurs disent comprendre la stratégie numérique de leur entreprise selon l'étude de Lecko-OpinionWay publiée en janvier 2016).
Les outils à disposition, la nécessité de faire l’effort de changer actée, reste à développer la collaboration. Si elle émergeait spontanément, ca se saurait. Contrairement à ce que veulent croire certains (qui se contentent d’équiper l’entreprise), la collaboration n’est pas un besoin que l’on peut assouvir seul. Autrement dit, l’adoption d’un outil collaboratif n’est pas déterminée au fait qu’il réponde aux besoins d’individualités, mais de groupes de personnes. Cela ne peut être non plus un choix unilatéral de quelqu’un d’imposer aux autres une nouvelle façon de partager, d’interagir, etc. Il faut façonner un besoin collectif à travers un but fédérateur. Cela peut consister à faire changer les pratiques d’un groupe existant ou à fédérer de nouvelles personnes autour d’un but à projeter.
La collaboration émerge à travers la stimulation de personnes réussissant à fédérer leurs collègues autour d’une cause commune. Ils assurent une adoption simultanée et l’atteinte d’un objectif par une itération continue d’actions d’engagement en mesure de pérenniser l’initiative. On les appelle des porteurs d’initiatives collaboratives. Aujourd’hui, l’entreprise doit plus que jamais savoir les révéler et les aider à réussir pour accélérer sa transformation.
Médiateur. Négociateur. Expert en Médiation sociale certifié CGEM. Formateur
8 ansles entreprises qui n'integrent pas leurs collaborateurs dans leurs projets et dans la transformation digitale sont amenées á disparaitre
Chargé de communication, Social Manager, Veilleur, facteur photo et vidéo (un café, l’addition...)
8 ansAbsolument d'accord...Tout est dit dès la 1ère phrase. Le simple fait de débattre (encore) de ce qui devrait tellement aller de soi, est symptomatique...
Head of Platform Engineering chez JOLIMOI
8 ansJe n'irais pas jusqu'à dire que les supports de collaboration n'ont jamais été aussi performants. L'escalade dans la course à l'armement que ce sont livrés ces derniers créé des monstres sur-outillés poussant à la sous-utilisation et donc à la sous-optimisation. Et j'en arrive également à la même conclusion que Jean-Luc Grellier sur la notion de contrainte. La (co)llaboration, où le labeur partagé, n'est qu'une manière détournée d’atténuer les difficultés vécues. Elle naît donc d'une entrave à la bonne résolution des activités de chacun : Ex unitate vires.
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8 anspas un but ok, mais qu'est-ce qu'une aspiration collective sans un besoin individuel... une contrainte non ?
Directeur commercial
8 ansLes outils collaboratifs c'est surtout une affaire humaine