Comment éviter le « c’est quand qu’on arrive ? » sur la route des vacances ?
Dernier post avant la trêve estivale : mille mercis pour tous vos encouragements, promis je reprends mes conseils journaliers (et gratuits ;-) à la rentrée.
Pour bien terminer et vendredi oblige : un conseil pour les enfants afin de passer un voyage serein et s’éviter des « C’est quand qu’on arrive ? » intempestifs au bout de quelques kilomètres seulement…
Pour comprendre le principe plongeons une grenouille dans une casserole d’eau bouillante : que se passe-t-il ? Elle saute, elle saute parce qu’elle a une perception de la chaleur qui la conduit à réagir de manière appropriée.
En revanche si nous plongeons une grenouille dans une casserole d’eau froide et que nous augmentons d’un centième de degré tous les ¼ d’heures : elle meurt ébouillantée en coassant de bonheur !
La leçon c’est que pour qu’un être humain (et les enfants en font partie, si si !) ne subisse pas un événement il faut le prévenir que "ça va brûler" afin qu’il puisse réagir de manière anticipée et donc raisonnée.
Dans l’annonce d’un changement en entreprise on fait souvent l'inverse : pour ne pas paniquer les collaborateurs la tendance va être de « peindre en rose » les contraintes : « Vous verrez ça se passera bien etc.. ».
Ainsi on « endort » les collaborateurs qui ainsi anesthésiés seront dans l’incapacité de s’adapter de manière proactive quand le changement réel arrive et seront ainsi "forts dépourvus quand la bise sera venue".
Alors que - sans dramatiser - si l’on annonce les difficultés à venir le cerveau se préparer au pire, et le pire a une caractéristique : c’est qu’il n’est jamais décevant !
Ainsi n’hésitez pas à annoncer la couleur :
- « On va faire un très très long voyage que vous allez trouver affreusement ennuyeux »
- « Le déjeuner chez Mamie Jacquotte va être long, il va falloir rester des heures à table »
J’ai connu une société de voyages en cars qui avait dans son programme : « Les capitales d’Europe en 1 semaine »… ça fait rêver !
Les chauffeurs commençaient toujours le lundi au départ à 5h du matin par : « Je vous préviens on va manger du bitume ! » pour s’entendre dire le vendredi : « Ce n’était pas si terrible que ça ! »
Quand on le prévient l’individu se conditionne, et gère mieux la contrainte, vous pouvez le décliner à l’infini :
Avant la piqûre : « Tu verras ça fait vraiment mal !»
J’ai entendu de mes oreilles en sortant : « Pourquoi t’as dit que ça faisait mal j’ai presque rien senti ».
Devant la télé : « Quand ce dessin animé sera terminé, tu iras te coucher »
✅ PROFESSEURE ECONOMIE/DROIT/ GESTION
8 ansEncore une fois, la photo est bien trouvée ;-) ! Je vous souhaite surtout de bonnes vacances qui vous laisseront le sentiment d'avoir été très courtes car...très agréables !
Directrice de la communication
8 ansVos posts sont vraiment très instructifs.
Formateur-Consultant certifié. Formateur/Animateur du Réseau Commercial - Régions PACA, Occitanie et Auvergne-Rhône-Alpes chez Unéo, bien plus qu’une mutuelle
8 ansBonnes vacances, Stéphane !
Consultant en management - Coach professionnel - Coach et formateur Process Communication certifié
8 ansTu verras, tes vacances seront longues et ennuyeuses ! Ca marche ?? ;-)