Comment atteindre l'éveil de notre conscience pure : l’Âlaya vijñāna 无垢识 ? --- Un petit voyage avec notre subconscient
Introduction
Sigmund Freud (1856 -1939), fondateur de la psychanalyse qui supposait que le subconscient se caractérise par le refoulement de notre libido, et Carl Jung (1875-1961), qui croyait que notre libido est une force de vie créatrice contribuant à la croissance psychologique continue d'un être humain, sont déterministes tous les deux. Ils pensaient que les causes importantes de la personnalité d'une personne se trouvent dans ses expériences antérieures. Par contre, Carl Jung était convaincu que les expériences antérieures d'un individu lui fournissent aussi le motif de faire bouger les choses dans sa vie actuelle vers son avenir.Pour Jung, les coïncidences significatives dans la vie n'arrivent jamais par hasard : la synchronicité, qui a lieu quand deux événements ou plus, dont chacun a une causalité complètement indépendante, se rassemblent de manière importante et inconsciente.
Nous utilisons une expérience d'Abraham Lincoln pour illustrer la notion de la synchronicité. Abraham Lincoln rêvait de faire des contributions significatives au monde quand il était jeune. Ayant peu d'outils disponibles pour se faire développer ses capacités intellectuelles à cette époque, Abraham Lincoln désespérait de réaliser son rêve un jour. Par chance, un étranger est apparu dans la vie de Lincoln un jour en espérant vendre un tonneau qui contenait des babioles pour un dollar. Cet étranger a dit à Lincoln que le contenu de ce tonneau ne valait pas grand-chose, mais qu'il avait farouchement besoin d'un dollar. Abraham Lincoln, avec sa gentillesse habituelle, lui a donné un dollar en échange du tonneau. Par la suite, il a découvert que le tonneau contenait une édition presque complète des Commentaires de William Blackstone. Ces livres permettaient à Lincoln de procurer l'information et la stimulation intellectuelle dont il avait bien besoin pour devenir avocat et ainsi de suite, se lancer en politique. Donc, la synchronicité se base sur le principe de causalité ou la loi de cause à effet : tous les succès ou échecs ont toujours leurs causes. Comme l'écrit Bauche Spinoza (1632-1677) : « D'une cause déterminée résulte nécessairement un effet ; et, inversement, si aucune cause déterminée n'est donnée, il est impossible qu'un effet se produise. »
Avant que je décide de laisser tomber mon projet de faire une thèse de doctorat en acquisition du français langue seconde auprès de Sinophones, j’étais en mode de survivre dans ma vie, car j’ai voulu vraiment faire une petite contribution à la recherche en acquisition du français langue seconde chez l’apprenant adulte. De ce fait, je voulais construire une identité très forte pour survivre dans la société d’accueil. Par la suite, j’ai découvert que la construction de mon identité dans une société d’accueil n’est pas si simple que j’avais pensé : mes efforts n’étaient pas une composante principale de la réussite que j’ai voulue.
N’ayant aucune idée de ce que je voulais faire après, je prenais du recul en me laissant flotter sur le fleuve de vie pendant cinq ans. Durant ces cinq dernières années, j’ai lu et traduit le livre de Lao Zi, Dao De Jing, appris la théorie et les principes de consultations des 64 hexagrammes du Livre de changement (Yi Jing) afin de comprendre comment prendre la meilleure décision, appris également à faire des analyses de quatre piliers de la destinée pour comprendre mes défauts et mes forces, , et pratiqué l’acupuncture sur moi-même et mes amies. Finalement, j’ai bien compris l’omniprésence de Dieu dans la nature (Baruch Spinoza). Et puis, je suis arrivée à l’étape de l’éveil spirituel : vivre et laisser vivre, en faisant le bien et pensant bien. Il s’agit de l’éveil de la neuvième conscience dans notre subconscient : l’Amala vijñāna, qui est éternelle, intouchable et imperturbable. Par conter, il faut passer certaines épreuves en activant la conscience de semences pour y arriver. En d’autres termes, l’esprit n’est pas une étagère vide à la naissance et toutes les informations enregistrées dans notre subconscient seront transmises aux vies futures (Jung, 1933). Précisément, nous avons tous une âme qui appartient au monde des formes qui naissent et meurent invisiblement et visiblement.
Si notre âme ne meurt jamais, nous devons apprendre comment améliorer la vie suivante conformément à notre volonté. Mais comment ? Il faut absolument faire éveiller la neuvième conscience dans notre subconscient pour nous libérer tous nos sentiments négatifs, du mauvais karma, envers nous-mêmes et les autres, et vivre finalement en sérénité, car tous les événements dans notre vie sont prédéterminés.
Nous commençon ce petit voyage avec notre subconscient.
1. La notion du Karma
Selon la culture chinoise, il y a trois éléments qui font tourner ce monde : l’énergie que nous ne voyons pas, l’information qui joue un rôle important dans la prise de décision et la substance que nous pouvons voir. Le karma étant une énergie créée dans nos anciennes vies par la pensée, la parole et le comportement, nous guide d’une manière consciente ou inconsciente à prendre des décisions vers le futur prédéterminé. En d’autres termes, cette énergie invisible peut se transformer en information et par la suite en substance dans ce monde à trois dimensions, par exemple, la facilité de faire une grande quantité d’argent ou un talent inné. Dans ce sens, nous récolterons d’une manière générale ce que nous semons. Donc, notre responsabilité à l’égard de notre pensée, parole et comportement joue un rôle déterminant dans la vie, car ils y laissent des traces karmiques. Il s’agit d’un autre concept en sanskrit, l’Âlaya (RÉCEPTACLE de semences) vijñāna (CONSCIENCE), qui se situe au huitième niveau dans notre subconscient contenant toutes sortes de semences, bonnes ou mauvaises. En effet, ces semences dans notre subconscient ont été crées par notre propre pensée, parole et comportement dans nos anciennes vies. Autrement dit, puisque les semences dans l’énergie karmique engendrent le fruit de cause à effet, nous sommes tous responsables de tout ce que nous avons réussi ou échoué. Par conséquent, notre chemin de vie est déjà écrit d’avance par nos propres créations de karma, bon ou mauvais. À travers nos traces karmiques, nous pouvons savoir nos habitudes et métiers dans nos vies antérieures afin de connaitre la mission de vie dans la vie actuelle.
2. Les cinq sens – la vision, l’audition, l’odorat, le goût et le toucher
Pour que notre système de perception fonctionne bien, nous nous servons de nos yeux, de nos oreilles, de notre nez, de notre langue et de notre corps afin de répondre aux stimuli de notre environnement. Il s’agit de la vue, de l’ouïe, de l’odorat, du goût et du toucher, qui constituent les cinq sens de base dans le système sensoriel de l’organisme. Ces cinq sens doivent travailler ensemble afin de chercher des informations utiles en formant une image globale pour que l’organisme prenne des décisions. Par contre, ces cinq sens n’ont pas de capacité de faire le discernement. C’est-à-dire, ils n’ont pas de fonction de faire la distinction entre les deux catégories, les riches et les pauvres. Mais comment pouvons-nous distinguons les riches des pauvres ? Le récepteur sensoriel : la sixième conscience, le Mano vijñāna.
3. La sixième conscience – le Mano vijñāna (第六识末那识,我见)
Afin de faire la distinction en catégorisant les informations sensorielles réservées dans nos champs de conscience, nous nous servons du sixième sens dans notre système psychique : le Mano (Dieu est avec nous) vijñāna. Donc, la sixième conscience, le Mano vijñāna, nous aide à distinguer les riches des pauvres. Pour prendre la « meilleure » décision, la plupart des gens préfèrent à faire des analyses d’informations sensorielles basées sur nos cinq sens. Quand nous disons : « À l’écoute de notre sixième sens », nous faisons confiance à Dieu-est-avec-nous pour arriver à une conclusion intuitive sans faire une analyse détaillée et profonde basée sur nos expériences sensorielles de nature humaine. Autrement dit, lorsque nous faisons des analyses humaines basées sur notre passée pour prendre des décisions, nous nous servons de la sixième conscience ; lorsque nous faisons confiance à notre intuition, « À l’écoute de notre sixième sens », nous nous servons également de la sixième conscience. C’est-à-dire, nous avons la liberté de choisir entre l’analyse humaine et la volonté de Dieu pour faire des décisions. Si Dieu nous laisse la liberté arbitraire, la question suivante se pose : « Qu’est-ce qui nous guide dans notre choix d’orientions ? »
4. La septième conscience – le Manas (第七识染污意-,我执)
Si nous ne pouvons pas lâcher prise sur nous points de vue basée sur des expériences sensorielles, nous serons pris par la septième conscience : le Manas (la racine mentale de pollution). Dans ce sens, nos expériences sensorielles sont parfois biaisées en faveur de ses propres intérêts ou en bloquant l’accès à la lumière de Dieu. À titre d’exemple, quand nous ne pouvons pas accepter une maladie, une perte ou une souffrance mentale comme des épreuves dans notre vie, nous sommes pris par notre septième conscience, la racine mentale de pollution. En conséquence, nous ne pourrons jamais sortir de telles situations souffrantes.
Pour comprendre ce point, nous pouvons observer comment les personnes souffrantes de dépression ont réussi à en sortir. La plupart du temps, lorsque des personnes souffrent de dépression, elles ne veulent pas que les autres sachent qu’elles souffrent de cette maladie mentale. Certaines même refusent d’admettre qu’elles ce problème à résoudre. Elles seront toujours dans une impasse de leur dépression. Si nous sommes capables d’être honnêtes avec nous-mêmes en admettant que la dépression constitue un problème réel, nous sommes déjà en route vers la guérison. Il est prouvé scientifiquement que les personnes atteintes de dépression se sentent déprimées pendant deux ou trois ans. Autrement dit, si les gens ne peuvent pas en sortir après deux ou trois ans, leur racine de la septième conscience est trop profonde.
Quand cette racine est trop profonde et polluée, nous avons tendance à croire que nous avons toujours raison et à tomber dans notre propre piège. Plus précisément, quand nous sommes incapables de sortir d’une situation difficile ou souffrante, d’une part, c’est nos propres créations de mauvais karma sur le chemin de nos vies antérieures qui nous y conduisent, d’autre part, puisque la racine de cette conscience est trop profonde, nous nous concentrons seulement sur nos intérêts personnels. De ce fait, il est difficile d’avoir une vision à long terme ou une vision sacrificielle de l’altruisme. Dans ce cas, nous n’avons pas encore compris la signification d’une épreuve de vie. En effet, tout le monde doit faire face à leurs épreuves de vie, soit des maladies physiques ou mentales, soit des tentations dans notre entourage. Si nous réussissons à surmonter des épreuves de la vie, nous pouvons voir la lumière du Ciel, notre joie du cœur dans nos épreuves.
Si la pensée de se suicider constitue une épreuve invincible, la stigmatisation restera encore plus forte dans la vie suivante. Nous comprendrons avec un exemple de Ven. Hai Tao :
J’ai traduit certaines informations pertinentes pour nous faire comprendre la pensée de se suicider comme une épreuve échouée bien enracinée dans notre subconscient.
Pourquoi les conséquences du suicide sont-elles terribles ?
Supposons que l’espérance de vie d’une personne suicidée est de 70 ans et elle est passée à l’acte en sautant d’un pont à l’âge de 30 ans. Par la suite, elle devait sauter du même pont et à la même heure une fois par jour pour les 40 ans qu’il lui restait jusqu’à la fin de 70 ans.
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La souffrance n’est pas finie, car elle devait aussi assumer la responsabilité d’une action meurtrière : descendre directement à l’enfer, à cause de son action de se suicider. Pourquoi ? Le suicide est considéré comme un manque de filiation envers les parents.
La souffrance continue, car lorsqu’elle est sortie de l’enfer, elle deviendrait des fantômes affamés et des fantômes suicidaires si elle n’avait pas accumulé assez d’énergie pour devenir un être humain.
Elle a enfin eu la chance de devenir un être humain, mais elle devait répéter cette action sept fois dans toutes ses vies futures.
Cette souffrance n’est pas optionnelle. Puisque l’action suicidaire a fait mal aux autres, elle devait également faire face à la souffrance à cause de la perte d’un être cher par suicide.
Donc, la pensée suicidaire constitue une tentation ainsi qu'une épreuve dans la vie actuelle pour la personne concernée.
En ce qui concerne l'action suicidaire, nous pouvons nous demander pourquoi Maître Hai Tao nous partage ce point de vue, auquel la plupart des gens ne croient pas. Ma réponse est que c'est l'effet de l'éveil de ses semences dans ses vies antérieures. Il est rendu là.
Est-ce que les tentations et les épreuves sont vraiment invincibles ? La réponse est bien sûr que NON. Nous devons savoir comment nous libérer du mauvais karma en le déracinant.
Il faut faire au secours au plan de Dieu, le huitième niveau du subconscient dans nos champs de consciences : l’âlaya vijñāna.
5. La huitième conscience – l’Âlaya vijñāna (第八识阿赖耶识,种子识)
Les êtres humains cherchent toujours le bonheur qui se base sur leur capacité de combler le monde matériel et de satisfaire leurs plaisirs d’appétits à l’excitation sexuelle. Dans ce cas, les êtres humains et les animaux partagent la même source de motivation pour la poursuite de la vie : la conquête sensorielle. Ainsi, c’est la nature biologique de l’être humain qui le pousse à éviter la douleur et à chercher le plaisir. Par contre, l’être humain se distingue de l’animale grâce à sa capacité de raisonner, qui est réservée particulièrement à celui-là. En outre, cette capacité humaine lui permet d’avoir le droit au libre choix. Certes, l’énergie qui engendre la motivation hédoniste bien liée à l’importance apportée à la consommation matérielle échappe à la vue quand nous sommes jeunes : l’Âlaya vijñāna, semences de notre karma. En d’autres mots, l’omniprésence de l’Âlaya vijñāna qui fonctionne comme semences du karma dans notre subconscient reste toujours invisible. Le chemin de se faire éveiller l’Âlaya vijñāna, notre huitième conscience, n’est jamais linéaire. Pour la plupart des gens, il faut avoir la chance d’affronter la souffrance comme une épreuve afin d’atteindre l’éveil de la huitième conscience. Dans ce sens, la souffrance étant une épreuve de la vie constitue une porte de sortie vers la lumière sur la route de Dieu. Par conséquent, quand la huitième conscience chez nous s’éveille à travers de la souffrance karmique, nous chercherons tous les moyens pour débarrasser le mauvais karma créé au passé. Par la suite, nous commençons à faire attention à la pensée, à la parole et à l’action dans notre vie quotidienne en évitant de faire de nouveau mauvais karma. Les gens qui ont quitté ce monde avec leur bagage du karma et leur souffrance d’épreuves, par exemple, les gens choisissent l’aide médicale à mourir, ne peuvent pas être considérés comme chanceux, car ils recommenceront les mêmes épreuves très jeune dans la vie suivante. Donc, quand nous comprenons bien la nature de l’Âlaya vijñāna, qui nous maintient sur le chemin de vie pour le bien et pour le mal, nous pouvons comprendre la cause des cancers chez l’enfant.
Après que nous réussissons à nous faire éveiller la huitième conscience, nous pouvons petit à petit retrouver les vertus telles que la compassion, la frugalité, la générosité et l’humilité accumulées dans nos vies antérieures. Finalement, nous sommes à l’atteinte de l’éveil spirituel vers la véritable émancipation, la neuvième conscience : l’Amala vijñāna.
6. La neuvième conscience – l’Amala vijñāna (第九识阿摩罗识,无垢识)
L’Amala vijñāna, étant l’énergie absolument pure, constitue la conscience fondamentale sans être polluée dont la source provient de l’univers. Puisqu’elle ne contient aucun mauvais karma, la neuvième conscience représente l’origine de la conscience de soi inaltérée, et l’éternité de la conscience de soi. En d’autres mots, la neuvième conscience ayant traversé les étapes préalables a réussi à détruire toutes sortes de mauvais karma et est revenue à son état d’origine. L’importance de l’atteinte de l’éveil de la neuvième conscience est que sa puissance est tellement grande qu’elle puisse modifier les événements liés au karma négatif, et développer sa capacité de prédire l’avenir. Autrement dit, les gens atteignent à l’éveil en réussissant à activer sa neuvième conscience, l’Amala vijñāna, peuvent voir les problèmes potentiels d’avance, et comprendre facilement entre l’intérieur et l’extérieur d’une personne. De ce fait, la personne qui commence à se servir de la neuvième conscience dans sa vie quotidienne peut stimuler le changement dans sa propre vie et la vie des autres : aider les autres à transformer leur souffrance en joie divine, ainsi que changer le monde entier, par exemple, la crucifixion de Jésus Christ. Par contre, l’éveil spirituel étant un processus essentiellement intime et individuel est bien lié à leurs vies antérieures que les gens ordinaires ne peuvent pas voir. À titre d’exemple, Confucius a atteint à son éveil en connaissant sa mission de vie dans sa cinquantaine ; Mao Zedong, étant anarchiste avant 26 ans, a réussi à trouver sa mission de vie dans sa vingtaine : consacrer toute sa vie au Parti et au peuple, surtout aux pauvres.
Un petit commentaire sur l’héritage spirituel de Mao Zedong : 1)- Il a donné tout son salaire toute sa vie au Parti en ne laissant aucun héritage monétaire, même pas un sou, à ses enfants. 2)- Il a adopté la frugalité dans sa vie quotidienne toute sa vie, par exemple, pendant vingt ans, il portait le même pyjama comportant 73 patchs. 3)- Tout ce qu’il pensait est le bien être du peuple ordinaire. À titre d’exemple, il a dit qu’il fallait avoir trois conditions remplies pour reprendre Taiwan : les conditions favorables du Ciel (天时-la volonté de Dieu), les avantages géographiques (地利) et l’unité du peuple (人和), et qu’une guerre pour reprendre Taiwan doit être évitée pour le bien être du peuple (《孙膑兵法·月战》:“天时、地利、人和,三者不得,虽胜有殃 – Si ces trois conditions ne sont pas remplies, malgré la victoire, il y aura surement des désastres à survenir à n’importe quel moment).
Pour terminer cette partie, je cite une confirmation de l’importance de la neuvième conscience de Daisaku Ikeda, président de la SGI (Soka Gakkai International) :
Conclusion :
Le karma, bon ou mauvais, créé par nous-mêmes laisse des traces dans notre vie actuelle, soit le plaisir ou la souffrance, soit le succès ou l’échec. Le principe reste toujours le même applicable à n’importe quelle culture : « Nous récoltons selon la semence que nous semons. » Donc, le succès ou l'échec de n'importe qui ne tombe jamais du Ciel, c'est comme l'argent ne pousse pas dans un arbre. C’est à la personne elle-même qui a bien semé la semence de ses vertus telles que la compassion, la gentillesse, l’ambition, l’humilité et sa volonté de faire des contributions à la société dans leurs vies antérieures. Si la personne peut continuer à semer des grains de vertus, il est facile à savoir ce qu’elle va récolter dans sa vie suivante. Je termine ce petit voyage de la neuvième conscience afin d’explorer le processus d’éveil de semences dans notre subconscient avec la conclusion de la fable « Le chartier embourbé » de Jean de la Fontaine (livre VI-Fable 18) : « Aide-toi, le Ciel t’aidera (自求多福) » et aussi une phrase dans la dernière émission Puisqu’il faut se lever : « La sagesse fait la sérénité », qui me tient à cœur.
« Il creuse un trou profond, ,mais il tombe dans son propre piège. » (Psaume 7:16)
Si on continue à penser au mal des autres et à faire du mal aux autres, on sait que l'on sème des semences du mal pour soi-même.