Comment rebondir suite à un échec professionnel ?

Dès le plus jeune âge, tout pousse à formater l’homme dans son quotidien de manière à ce qu’il pense, agisse, « parfaitement » ou bien pourrait-on plutôt dire de façon à entrer dans la norme dans le but d’intégrer, et de s’adapter au monde dans lequel nous évoluons.  

L’apprentissage a lieu au sein de notre environnement familial, dans le cadre de l’éducation dès notre entrée en première section de maternelle, des situations qui animent notre vie chaque jour passé sur notre planète Terre.

Ne vous a-t-on pas souvent répété que l’erreur était humaine ? Cela se produit dû à un manque de connaissance, d’attention ou d’information. L’interprétation est équivalente pour le mot échec. Aussi, le message transmis par ce dicton très connu est le suivant : l’apprentissage se fait également au travers de nos échecs.

Message néanmoins pas forcément entendu de tous, car en effet, un échec nous laisse sur le moment des faits un goût amer, et est difficile à surmonter.

Sachez chers lecteurs que nous apprenons en réalité plus de nos erreurs que de nos succès.

Mais alors, comment rebondir et avancer suite à un échec ? La coach professionnelle Sandrine Carloni donne plusieurs conseils sous forme d’étape adaptée à un contexte d’échec professionnel, tels que le licenciement, la faillite de son entreprise, d’une promotion désirée non obtenue : http://limeup.me/comment-surmonter-deuil-echecs-professionnels/

1. Le déni va permettre de mettre à distance une émotion que nous ne sommes pas en mesure de gérer. Il se traduit en général par un choc, et une incompréhension « ce n’est pas possible, ils n’ont pas pu me faire ça ».
2. La seconde étape est la colère afin d’extérioriser, et exprimer l’injustice auprès des personnes que nous jugeons coupable.
3. Le marchandage consiste à prendre un peu de recul en se questionnant sur la situation, et en réécrivant l’histoire « Et si j’avais dit… », « J’aurais peut-être dû… ».
4. S’en suit la phase de dépression, du manque de motivation « à quoi bon me défoncer si c’est pour ne pas être reconnu ».
5. L’acceptation : je prends conscience qu’il n’y a plus de retour possible. 
6. Le pardon : quelques jours, semaines, mois se sont passés. Il est ainsi temps de pardonner nos « ennemis » et de se pardonner pour nos éventuelles erreurs. Ce pardon tournera définitivement la page pour aller de l’avant.

Par Hélène Tran