Comment surmonter le syndrome de l’imposteur ?
Vous venez d’obtenir une promotion, vous démarrez un nouveau job, et patatras ! Le cercle vicieux s’installe… Pourquoi donc vous a-t-on choisie ? Vous le savez bien, vous, que vous n’êtes pas à la hauteur. Vous n’êtes pas légitimedans ce poste, et bientôt, tous vos collègues le sauront. Votre patron le découvrira et vous serezdémasquée. Ce petit discours infernal, ça vous parle ? Alors c’est sans doute que vous souffrez du fameux syndrome de l’imposteur. Une vraie plaie… Mais rassurez-vous, ça se soigne.
Syndrome de l’imposteur : qu’est-ce que c’est ?
Vous en avez déjà un bon aperçu dans cette introduction, et si je l’ai écrite au féminin, ce n’est pas un hasard.
Le syndrome de l’imposteur est une sorte de doute maladifamenant les personnes qui en souffrent à se persuader qu’elles n’ont pas suffisamment de compétences ou de qualités pour assumer leurs responsabilités. Elles pensent avoir usurpé leur position et vivent dans l’angoisse permanente d’être confondues. Et dans le contexte professionnel, ce trouble touche les femmes bien plus souvent que les hommes.
Difficile d’en identifier les raisons profondes. Un manque de confiance souvent enraciné dans le passé, ou le fait, pour une femme, d’évoluer dans un environnement traditionnellement masculin. Quoi qu’il en soit, ce trouble pousse ses victimes à développer des parades néfastes pour leur sérénité et leur estime de soi. Elles se sentent en permanence dans l’obligation de prouver et sont incapables d’accepter les compliments.
Elles deviennent perfectionnistes et se surinvestissent dans le moindre dossier. Le projet est un succès ? Elles ne s’en attribuent aucun mérite : « c’est la chance ! C’est grâce à l’équipe ! » D’autres se placent volontairement dans une situation d’échec pour pouvoir ensuite affirmer : « Je le savais, je n’avais pas les compétences ! »
En résulte une immense fatigue, une angoisse permanente, et dans les cas extrêmes, un état dépressif, voire un burn-out.
Quelques pistes pour surmonter le syndrome de l’imposteur
Le syndrome de l’imposteur n’est donc pas à prendre à la légère. Voici quelques pistes pour le combattre :
· Identifier et reconnaître le problème
Comme pour bien des troubles psychologiques, la première clé est d’en prendre conscience. Pour y parvenir, une aide extérieure est bienvenue, voire nécessaire. Un thérapeute ou un coach reconnaîtra les symptômes et mettra fin à votre aveuglement en nommant le problème.
· Retrouver un minimum d’objectivité quant à ses atouts
Le syndrome de l’imposteur vous pousse à vous déprécier de façon totalement injuste. Pour contrecarrer cet état d’esprit négatif, là aussi, il est important de rechercher un regard extérieur. Interrogez vos collègues ou faites un bilan de compétences. Dressez la liste de vos atouts tels qu’ils ont été révélés par cette enquête.
· Cesser de se comparer
Ce point est lié au précédent : reconnaître ses compétences, c’est aussi cesser de les comparer à celles du voisin. Arrêter de ne voir que ce qui manque pour identifier et se concentrer sur ses forces.
· Travailler sur la confiance et l’estime de soi
Pour retrouver confiance, rien de tel que l’action ! Fixez-vous des objectifs atteignables, agissez, réussissez. Ne refusez jamais les félicitations et célébrez chacun de vos accomplissements. Ils ne sont pas dus au hasard, mais bien à votre savoir-faire.
· Adopter une posture positive
Lorsque vous êtes confronté à une situation difficile, mettez toutes les chances de votre côté en choisissant le bon comportement. Fuir ou vous replier sur vous-même vous aidera rarement à relever vos défis.
Vous êtes cadre supérieur ou femme dirigeante et passez trop de temps à douter de vos capacités ? Ne restez pas seule. Entourez-vous pour mieux surmonter votre syndrome de l’imposteur.
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