Contraindre l’intelligence artificielle à faire le bien

Contraindre l’intelligence artificielle à faire le bien

« La technologie elle-même n'est ni intrinsèquement bonne ni mauvaise. Ce sont les choix que nous faisons avec cette technologie qui déterminent le résultat », Tim Cook.

Tout le monde débat. Es-tu pour ou contre l’intelligence artificielle ? Comme si nous pouvions tout arrêter. Foutaise ! Quel est notre pouvoir, celui des individus, celui des Etats, pour empêcher, pour résister, à son développement ?

Comme tout outil, nous pouvons l’utiliser positivement ou négativement. Notre attention ; notre mobilisation doit se concentrer sur l’encouragement à des usages bienveillants.

L’IA a la capacité à traiter de grands volumes de données, accélérant la recherche médicale, améliorant la lutte contre la criminalité ou optimisant le service client de nombreuses sociétés. L’intelligence artificielle peut aider les personnes souffrant d’un handicap, étant accidentées ou était atteintes par le grand âge, par exemple en pilotant des robots. Ces automatisations peuvent libérer du temps précieux pour le personnel soignant ou social afin qu’il se concentre sur l’humain et non plus sur des tâches logistiques. En matière de sécurité routière, l’IA peut éviter des accidents, en laissant, lors de dangers, le véhicule augmenté prendre le contrôle sur l’humain ; ou en facilitant le contrôle des incivilités. Nous pourrions poursuivre inlassablement la liste des avantages que peut apporter l’intelligence artificielle. L’IA peut vraiment s’avérer un moyen de nous faciliter la vie et de propager, voire d’enrichir, de bonnes pratiques.

En revanche, l’IA peut être un outil dictatorial terrifiant de contrôle du peuple ; un soutien guerrier ou du terrorisme ; ou un outil de manipulation des masses.

Il est donc primordial de favoriser les opportunités de cette évolution technologique et d’interdire les usages les plus régressifs. Le combat va être dur, les profits en jeux étaient colossaux.

Quelques pistes d’actions … Nous devons fixer des règles de gouvernance et de protection des données ; de transparence des algorithmes ; d’éthique quant aux utilisations de cette technologie ; de partage des connaissances ; ou de démocratisation de ces outils high-tech.

À l’ère de l’industrialisation, nos ancêtres sont arrivés à réduire la durée de notre temps de travail, à limiter les nuisances des labeurs et à accroître le niveau de vie des plus humbles. Par contre, l’écologie, à l’époque, a été trop oubliée. À nous de nous servir de l’IA pour lutter contre la rupture sociale et contre le dérèglement climatique, tout en prônant une économie au service de l’humanité.

Christian Brunier

Philippe Rodrik

Spécialiste de la communication, journaliste économique

4 mois

M. Brunier, belle prestation, merci. Un relatif optimisme encourage cependant à dissuader l'usage de termes comme "contrainte" et "interdiction", à préférer ceux de "mécanismes incitatifs". Le génie du législateur doit concilier les volontés de stimuler et baliser l'investissement, puis l'activité. Vos soucis demeurent néanmoins parfaitement légitimes et doivent être pris en compte. Si possible, sans contrainte ni interdiction. Celles-ci constituent des débuts d'échecs.

Marie-Claire Messerli

MCM Consulting, Clubs Silver Seniors, RSE, Relations publiques, Vice- Présidente de la MRPS.

4 mois

déjà que certaines intelligences humaines ne font pas le Bien...c'est déjà là Qu il faut travailler 🙏

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