Courir dans l'eau ou une année particulière
Je fixe mon calendrier incrédule: 15 juin… Déjà!!!
Déjà six mois ce seraient écoulés en 2020?
Autant dire que quand j’ai vu ça ce matin, je me suis agitée en tous sens à la poursuite des objectifs que je m’étais fixés pour cette année et qui n’avancent pas assez vite à mon goût. Puis j’ai eu cette sensation qu’il ne sert à rien de forcer.
Alors que faire?
Faut-il laisser tomber ses projets et se laisser porter par cette année capricieuse? Ou foncer tête baissée en ignorant les évènements internes et externes?
Si cette problématique résonne dans votre vie, poursuivez votre lecture.. Et sinon, donnez moi votre secret;-)
1- Faut-il abandonner ses projets quand des évènements extérieurs changent la donne?
Le monde a changé, on ne cesse de se le dire. La vie a repris son cours « normal » mais nous ne sommes plus les mêmes.
Un « va dans ta chambre pendant 55 jours et réfléchis à ta vie » a laissé des traces.
Nous ne savons pas pour autant qui nous sommes vraiment maintenant car notre nouveau « MOI » ne s’est pas encore montré en société. Si le regard des autres ne nous définit pas, il nous renvoie tout de même des infos.
Nous savons ce que nous ne voulons plus mais ne savons pas encore vraiment ce que nous voulons à l’avenir. Ou plutôt, on le sait, au fond, mais on doute encore ou on ne sait pas comment s’y prendre.
Et puis il faut bien vivre, alors on arrête de réfléchir. On s’habille et on va au travail ou faire les courses et on fait « comme si tout était normal ».
Tu as passé un bon week-end? Oui il a fait beau et toi?
Bref.
On va faire comme si.
Mais est-ce qu’on continue d’économiser pour acheter un appart si on ne sait plus où vivre? Si on ne sait plus avec qui on veut vivre? Et si on ne sait plus parfois si on pourra encore acheter?
Ou alors, il vaut peut-être mieux se laisser porter par les évènements…
2- Faut-il se laisser porter?
C’est vrai qu’il fait beau. On pourrait sortir prendre le café dehors? Et regarder les dessins que les nuages forment dans ce ciel insaisissable?
Mais faut bien faire bouillir la marmite, non?
Ou alors faire confiance à la vie et se dire que demain les tomates auront poussé et qu’il y aura toujours assez pour manger.
J’admire ceux qui arrivent à vivre au jour le jour. Vivre dans un van, sans emploi précis, avec cette certitude qu’il y aura toujours quelqu’un pour eux, un feu, des amis, une guitare et une raclette.
Je ne sais pas faire ça, mais j’aime bien apprendre;-)
Mais je sais aussi qu’il est inutile de forcer.
3- Rien ne sert de forcer
Pousser, tirer, pour accomplir ce que l’on veut.
Le début de développement personnel, c’était ça: il faut sortir de sa zone de confort, se pousser à faire des choses pour cocher des cases du développement personnel, remporter des victoires sur soi et célébrer.
Tellement années 80!
La bourse a brisé des rêves, le just do it a créé une nouvelle maladie: le burn out.
Mais alors, balancée entre le « j’arrête de me pousser » et « je ne sais pas ne rien faire », comment trouver l’étoile du berger dans ce nouveau monde éclairé de nouveaux astres?
Et bien, on pourrait se laisser le temps, non?
Il reste encore 6 mois pour y penser.
Et d’ici là, bon week end.
A non, c’est vrai, c’est lundi…
4- Et si tout ceci était une blague?
Après tout, on se prend au sérieux mais l’univers joue peut-être avec nos nerfs?
Après le just do it,
le « faut lâcher prise »
Le nouveau mantra du développement personnel, c’est peut-être « smile and the world will smile with you » (souris et tout le monde te sourira) ou « have fun » ou encore: to be continued (suite au prochain épisode)
Et vous? Que faites vous de vos projets? Jeté tous les anciens? Ou trié les meilleurs?
J’espère que vous et vos proches êtes en bonne santé.
Avec tout mon soutien.
Sweetnessandsuccess
Jessy