Crise sanitaire : le crédit, l’arme bancaire du Gouvernement

Crise sanitaire : le crédit, l’arme bancaire du Gouvernement

Les prêts garantis par l’État sont disponibles depuis ce mercredi 25 mars a annoncé le Ministre Bruno le Maire. Ils permettent de soutenir la trésorerie des entreprises, profondément affectées par la crise du Covid-19.

300 milliards d’euros de garanties financières

L’économie mondiale est en pleine crise, l’Europe frémit, les Humains du monde entier sont en danger. La survie du modèle économique actuel est en jeu et donc la survie de nos entreprises et de milliers d’emplois. Notre Président et notre Gouvernement ont agi vite : des moyens considérables sont mis en œuvre pour maintenir les entreprises à flot, maintenir les emplois et donc la dynamique qui prévalait avant la crise sanitaire. 300 milliards d’euros serviront de garantie financière soit 15% du PIB Français, un véritable « pont aérien financier » (Nicolas DUFOURCQ, DG de la BPI). Ajoutez à ceci les milliards d’euros d’entrées fiscales suspendues, qui ne seront peut-être jamais remboursées et les milliards d’euros qui seront directement injectés dans l’économie.

L’arme bancaire appelée pour sauver l’économie

L’État crée pour 12 mois une bulle de protection financière pour sauver l’économie. Les crédits vont servir de relais, vont faire en sorte que les 3 à 6 mois de rupture de production ou de service soient compensés par ce cash-flow. Les trésoreries seront préservées, les salaires et revenus maintenus, la capacité d’investissement de chacun, entreprises et particuliers, prête à une relance immédiate. N’oublions pas cependant « qu’un crédit doit être remboursé et qu’il faut vérifier sa capacité d’emprunt ».

La conscience collective doit tenir compte de cette chance structurelle, se préparer à participer à l’effort collectif des années à venir. Une fois la société française sauvegardée de cette tragédie sanitaire mondiale, la population devra accepter les efforts financiers pour orienter les ressources financières vers les piliers de la Nation : la santé, l’éducation, l’agriculture, la sécurité, la recherche et les technologies.

Une fois la crise terminée, le besoin restera, l’envie d’avoir sa maison sera encore plus forte, plus essentielle pour une famille. Dès cet été, nous allons faire face à une demande considérable.


Les banques et les courtiers : un formidable circuit financier pour distribuer les crédits

Aujourd’hui, et encore plus demain, un formidable circuit financier distribue les crédits. Tout d’abord, les Banques qui accomplissent pendant cette crise, un extraordinaire effort de mobilisation, un dévouement remarquable de leurs salariés, pour effectuer et assurer les consignes de l’État.

Omniprésents, les courtiers en crédits immobiliers, en crédits professionnels, en assurances, restent mobilisés pour assurer la distribution des crédits aux particuliers et aux entreprises.

Ils représentent des milliers de personnes sur tout le territoire, pour apporter les meilleurs services aux particuliers, aux professionnels, pour garantir la fluidité des demandes et pour couvrir, au maximum, la diversité des demandes clients.

Ce partenariat indispensable Banques/Courtiers doit être clairement défendu par Le Ministère de l’Économie, doit être clairement opposable à l’ensemble des Banques, doit être reconnu comme légitime pour le bon fonctionnement de la distribution du crédit en France.

J’en appelle aux banques, pour répondre aux attentes des Français qui souhaitent travailler avec les Courtiers en crédits, sans restriction, sans quotas et avec le même engouement que ces dernières années. Beaucoup de banques le font déjà, mais par respect de la situation, le propos n’est pas de nommer les mauvais élèves. J’en appelle à la responsabilité de l’ensemble des banques, ne tuez pas la profession des Courtiers, laissez-les travailler comme partenaires avec vous, acceptez leur professionnalisme et la qualité de service que les clients plébiscitent.

L’heure est à la mobilisation générale

La mobilisation la plus honorable, la plus essentielle, la plus admirable, est celle de nos anges gardiens de la Santé. Oublions le passé, mais demain, tous nos efforts devront aller vers eux, vers toutes ces professions qui assurent la survie d’un pays, son indépendance, son équilibre.

La mobilisation générale remarquable et silencieuse de ces ouvriers et employés de l’ombre, qui font que nous mangions normalement, que nos villes soient propres, que nos enfants gardent une certaine activité scolaire, que nous puissions faire face à nos dépenses courantes.

Les différents acteurs de l’économie doivent trouver les moyens de travailler ensemble, d’apporter chacun à leur manière leur compétence professionnelle, à tous les niveaux, dans tous les secteurs de l’économie. Revenons à cette économie collaborative, humaine, équilibrée autour des principes de solidarité et du partage des ressources du pays.

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