Découvrir son mode de fonctionnement préféré nous indique nos angles morts...
Un monsieur que j’accompagne, a une préférence pensée extravertie en dominante.
Il s’appuie sur les faits et a une logique imparable.
Il doit faire part des résultats d’un projet stratégique qu’il a mené avec son équipe.
La présence de sentiments non reconnus aurait eu tendance à l’amener à se comporter avec une rigidité dogmatique. Parmi ces sentiments refoulés, une peur d’être incompris ou mis en doute, et la colère de situations précédentes au cours desquelles ses propos ont été déformés.
Être lucide sur son mode de fonctionnement préféré lui a permis de s’interroger sur la polarité opposée à ce mode de fonctionnement. Des questions comme : y a-t-il un inconfort physique ou une émotion qui pourrait indiquer un conflit intérieur, lui ont permis de prendre conscience de cette peur et de cette colère. Il a pu les apprivoiser et en faire une force, et, ainsi, communiquer de façon plus appropriée.
Autre exemple, si je fonctionne en préférence Feeling extraverti, je suis en harmonie avec mon environnement. Je ne remets pas en question ce qui me semble juste, qui correspond à mes valeurs et me permet d’être intégré(e) dans ma communauté. Le risque sera alors de chasser toutes les pensées qui me feraient aller à l’inverse de cette création d’harmonie, même les plus justifiées. Ainsi, cette femme que son environnement familial a poussé à mettre en priorité absolue sa réussite professionnelle. Embarquee dans une carrière brillante qui lui prend tout son temps, elle réalise, mais trop tard, qu’elle aurait voulu fonder une famille et avoir des enfants. A contrario, cette autre femme qui passe à côté d’une vocation de danseuse car dans sa famille, on se marie jeune et on a des enfants. Ces deux femmes savent qu’objectivement, elles ressentent des signes qui les poussent à remettre en question ces acquis environnementaux, mais leur désir de rester en accord, voire en fusion, avec leur entourage, va les empêcher de remettre en question ce que leurs préférences sentiment extraverti leur impose.
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Connaître nos préférences nous permettent de voir en creux à quel endroit nous devons-nous méfier de nous-mêmes.
Carl Gustav Jung, dans « Types psychologiques » publié en 1921, fait un aller-retour permanent entre ces préférences de fonctionnement conscientes et leur pendant dans l’inconscient.
Être éclairés par ces découvertes permet un accompagnement « complet ».
Hélène Dercourt,
Coach-associée Osiris.
Executive Coach | RNCP, EIA, IDS. Partner Osiris Conseil.
2 moismerci Helene Dercourt de partager ton expérience. ça me parle beaucoup ! Moi aussi je 'challenge' mon Feeling Extraverti => je mets chaque jour mon idéal à l'épreuve des faits, au lieu d'essayer toujours de faire coller la réalité à mon idéal... ça m'enlève beaucoup de pression... et ça me rend la vie plus facile ! ps : il a de la chance ce monsieur d'être accompagné par toi !