Décrypter la relecture interne de votre traduction

Imaginons un cas concret : vous avez fait traduire votre brochure de communication interne à destination de vos équipes à l’étranger.

Avant de faire partir à l’impression ou de mettre en ligne, vous l’envoyez à un manager de langue maternelle sur place, parce qu’on n’est jamais trop prudent - et vous avez raison : nous expliquerons pourquoi c’est une excellente idée dans les paragraphes qui suivent.

Au retour, catastrophe ! des corrections partout, des modifications à effectuer dans tous les sens… Que faire ? La traduction est-elle si mauvaise ?

Personne en train de lire une page et de surligner des passages


Première étape : contacter votre agence de traduction

Pour commencer, pas de panique : vous avez fait ce qu’il fallait en faisant relire votre traduction par quelqu’un en interne, car qui mieux que vous pour parler de vous ?

Maintenant, il est nécessaire de tenir l’agence au courant du retour reçu : elle l’enverra au traducteur qui s’est chargé du projet, pour obtenir son avis dans un premier temps : a-t-il bien suivi toutes les étapes de contrôle qualité ? Y a-t-il effectivement des erreurs ?

Deuxième étape : différencier erreur et préférence

ATI, le traducteur et le relecteur vont analyser les modifications effectuées et les classer en différentes catégories :

-         Erreurs de terminologie, de grammaire ;

-         Préférences stylistiques ;

-         Terminologie non technique, spécifique au client.

Les éventuelles erreurs qui seraient passées entre les mailles de notre procédure d’assurance qualité seront en effet à corriger. Le traducteur doit être tenu au courant, afin qu’il redouble de vigilance à l’avenir. Au besoin, lors des prochaines demandes, il posera davantage de questions sur la terminologie spécifique à votre domaine d’activité afin de s’assurer qu’il choisit les bons termes. Les réponses à ses questions seront consignées dans un glossaire qui sera communiqué à chaque nouvelle traduction afin que celles-ci ne soient pas répétées.

Troisième étape : analyser les préférences

Les choix du traducteur en termes de terminologie non technique ou de style sont grammaticalement et linguistiquement corrects, mais ils ne conviennent pas à la personne qui a relu. Peut-on alors parler de mauvaise traduction ?

Les propositions de traduction pour une même phrase sont nombreuses et celle qui conviendra au client A ne sera pas retenue par le client B. Notre rôle est de développer notre connaissance de vos préférences afin de s'approcher le plus possible du style qui fera l'unanimité chez vous. Pour cela, nous avons besoin de vos feedbacks. Grâce à eux, nous vous fournissons des traductions qui sont plus que grammaticalement correctes : elles vous conviennent en tous points, elles reflètent votre image.

Le feedback renforce la relation client-agence

Chaque entreprise, chaque collectivité a son propre jargon, ses propres expressions qui constituent son image de marque. Par exemple, je me souviens d’un client, industriel spécialiste de l’emballage, qui souhaitait que chaque communication interne concernant les mouvements de personnel se termine par « souhaitons-lui un franc succès ! » Cette formulation n’est pas meilleure ou moins bonne qu’une autre, c’était simplement celle à utiliser car elle participait à l’image employeur de l’entreprise.

Au fur et à mesure des retours que vous communiquerez à votre agence, vous observerez que la traduction sera de plus en plus satisfaisante : elle correspondra exactement à ce que vous souhaitez et reflétera vraiment l’image de marque et l’image employeur que vous souhaitez donner. C’est le signe d’une collaboration réussie.


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