Dans un monde prônant la vulnérabilité & la bienveillance en management, parlons aussi de la volition.
Nous sommes tous convaincus que les relations éthiques et équilibrées en entreprise permettent une meilleure performance tout en respectant l'Humain.
J'en ai fait notre DADA depuis 2008. !
Depuis 15 ans, je forme et accompagne les managers et j'ai vu une évolution que je vous partage ici. A force d'avoir entendu qu'il FALLAIT ETRE bienveillant, se montrer vulnérable, les managers ont mis de côté l'une de leur principale compétence : la volition.
1- Peur de mal faire
2- Peur d'être mal aimé
3- Peur de ne pas être assez...
4- Peur d'être vu comme (trop) autoritaire
5- Peur de ne pas être à la mode...
Et ils ont parfois oublié d'être le moteur, le guide, le leader, celui qui DRIVE, qui pilote...car être bienveillant et vulnérable serait incompatible avec le fait de mener ?
L'un de nos ateliers en equi-coaching s'appelle : Menet et Guider. Il permet d'exercer son leadership directif...Mon Dieu ! Le mot est dit ! 😊
Cet atelier consiste à mener sur un parcours au sol et à la longe, le cheval d'un point A au point Z.
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On observe une réelle évolution car lorsque 1 stagiaire sur 2 se plaçait naturellement face à l'objectif, donnant ainsi un cap claire à son équipe, tout en montrant l'exemple, aujourd'hui moins de 1 stagiaire sur 4 adopte cette posture préférant rassurer (surtout SE rassurer) et se place à l'épaule du cheval en posture d'accompagnant.
Il est utile de rappeler que SAVOIR MANAGER ET SE MANAGER implique la maîtrise d'un PANEL de postures, attitudes & aptitudes et que c'est comme cela qu'on peut adopter la meilleure posture managériale en fonction des enjeux, de la situation, des profils...
Gardez précieusement votre aptitude à accompagner, rassurer vos équipes mais osez retrouver votre VOLONTE D'ACTION et montrez là ! Vos équipes en ont besoin ...aussi !
Pour preuve dans cet exercice, la posture de leader accompagnant qui se place à la même hauteur que le cheval coach, génère des bousculades, un temps de réalisation avoisinant les 4 minutes, un inconfort visible du cheval....tandis que la posture de leader directif incarnant une vision claire en osant se plaçant devant le cheval, adoptant une énergie de volonté en confiance permet de retrouver plaisir dans l'exercice de cette haute responsabilité : chacun est à sa juste et bonne place, forme un binôme qui se respecte, ne se gêne pas.
Surtout le temps du parcours est divisé minimum par 2 !
La volonté d'agir inspire l'autre à nous suivre en confiance alors n'opposons plus par nos croyances "bienveillance" et "leadership".
Julie SALEMBIER Estelle VAN KALCK