De la mosquée « Sainte Sophie » à l’entreprise, les marqueurs de la conquête islamique
Le 24 Juillet 2020, lors de l’inauguration de la mosquée « Aya Sophia » Ali Arbach, le responsable de l’Autorité Turque des Affaires religieuses, brandit le sabre. Il réfère son acte à la tradition de Méhémet II qui avait transformé en mosquée en 1453 la basilique byzantine édifiée onze siècles plus tôt, en 325.
« Avec le sabre brandi devant toute l’humanité, quel message veux-tu faire passer au monde à propos de l’islam ?
Quel en est le bénéfice pour un musulman ? »
Amrou Adeeb, éditorialiste égyptien
Dépité, l’éditorialiste égyptien Amrou Adeeb hurle ses questions.
En retour, sur les réseaux sociaux notamment égyptiens, il ne reçoit pas de réponses mais une bordée d’injures. Cliquer ici.
En entreprise, la conquête a lieu autrement.
Pas tout à fait !
En entreprise, le processus est identique. Il est néanmoins moins compact. Il se déroule en 3-4 étapes avec des marqueurs différents en fonction du contexte.
En effet, les activistes islamiques ne brandissent ni le sabre ni la sharia. Ils s’affichent progressivement avec d’abord des actes présentés comme « culturels ». En fonction des contextes, il y a d’abord le voile ou le frigo halal à la cafétéria, etc.
Ensuite, ils prennent le contrôle de leurs coreligionnaires en s’imposant à eux avec les obligations religieuses : prières, aumône, etc.
Enfin, ils procèdent au séparatisme intra entreprise. Cela se traduit notamment par "pas de réunion le vendredi", la communautarisation des bureaux, etc.
Une fois fait, la pression sociale est suffisamment forte pour que les DRH femmes démissionnent, d'abord du CSE puis de l'entreprise. Il s'agit par exemple des secteurs du Transport, des Télécom, …. Les dirigeants renoncent à promouvoir une femme au poste de management dans les secteurs du Numérique, de la Logistique, de la Culture même sous tutelle de l'Etat.
Le collectif ainsi brisé créé un climat délétère. Parmi les conséquences, il dérègle les plannings de travail et affaiblit la performance des équipes.
Face à cette tactique désormais bien connue, les managers restent malgré tout embarrassés.
Comment faire pour s’en sortir, anticiper, éviter le piège ?
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En attendant, voir mon interview sur Economie Matin, cliquer ici .
Consultant / President chez LACROIX CONSULTANTS DITEC
4 ansL’image du sabre, brandi à l’intérieur de la basilique byzantine Ste Sophie, transformée en mosquée, est éloquente. Seuls les aveugles ou les adeptes de la soumission, n’y voient pas le signal d’une guerre de reconquête politico-religieuse, déjà déclarée depuis la création de la confrérie des frères musulmans (FM) après la chute de l’empire ottoman. La conquête n’est pas, uniquement, par le sabre ou les armes. Elle commence par l’« éducation de la société » (préconisée par la stratégie des FM) pour la transformer et la soumettre, graduellement, à l’ordre de la sharia. Or quoi de mieux, pour les activistes islamiques, que la longue journée de travail, pour déployer leurs préceptes et pour imposer leurs pratiques sur les collègues qu’ils ont sous la main ? Il n’est jamais trop tard pour arrêter ce fléau qui perturbe l’organisation du travail et la vie sociale en général.