De la régulation de nos émotions

Pour mémoire...

"De l'Intelligence Emotionnelle.

Goleman (1995) rappelle que la capacité de réguler ses émotions, d’en calmer les tempêtes et de ne plus rester enchainé à elles, est tenu pour vertu depuis Platon.

Cette science (le sophrosyne) visait l’attention et l’intention portée dans sa vie à tempérer nos états émotionnels.

Les romains et l’église chrétienne reprirent le terme de «Temperentia » pour relater cet art de la maitrise que l’on appelle aujourd’hui « l’intelligence émotionnelle ».

L’aptitude était bien ici de contenir les émotions excessives et non de les supprimer.

« Une existence sans passion serait comme un morne traversé du désert, coupée de tout ce qui fait la richesse de la vie. Ce qui est désirable, c’est une émotion appropriée, un sentiment proportionné aux circonstances." (Goleman, p. 68, 1995)

En revanche, non maîtrisées, trop extrêmes et persistantes, elles deviennent pathologiques comme dans la dépression, l'angoisse, la fureur où l'agitation maniaque.

Contenir ses émotions négatives devient alors la clé du bien-être affectif : les extrêmes – les émotions trop intenses ou qui durent trop – compromettent notre équilibre ». (Goleman, 1995, p.90).

Il ne s’agit pas toutefois d’éluder (ou de tenter d’éluder) nos émotions orageuses mais il n’est pas souhaitable de leur laisser toute la place.

Ainsi selon Goleman (1995), le problème ne tient pas aux émotions elles-mêmes mais à leur justesse et à leur expression. Il définit ainsi l’Intelligence Emotionnelle comme le substrat de la conscience et de la gestion de soi, traduite par la capacité à reconnaître nos émotions et celles d’autrui, à comprendre leur origines et influences sur la performance et à les apprivoiser positivement.

Il s’agit bien ici de régulation, soit d’un rapport ajusté entre émotions positives et négatives qui font le bien-être."

Comment faire ? Voyons cela ensemble...