Deux réponses... et une question
Les personnes souhaitant se faire accompagner pour la première fois par un coach se posent souvent de nombreuses questions avant de franchir le pas, notamment concernant la relation entre le coach et le coaché.
Dans un premier temps, je vais vous apporter quelques réponses à ce sujet, puis ce sera à mon tour de vous poser une question qui me tient à coeur et qui vous concerne directement. Mais, je vous la réserve pour la fin...
Parmi les questions relatives à la relation entre le coach et le coaché, l'une des plus fréquentes concerne les risques de dépendance et de manipulation.
Question n°1 : Durant le coaching, est-ce que je garde tout mon libre-arbitre ? Le coach peut-il devenir une sorte de gourou et moi me retrouver sous sa dépendance ?
Cette question est légitime, notamment au regard de l'Histoire ou même de l'actualité récente. On voit au plus haut niveau des politiques et des dirigeants influencés par des "éminences grises", semblant ainsi ne plus être capables de décider par eux-mêmes.
Qu'en est-il du coaching ?
Ma réponse est simple. Elle tient dans les fondements mêmes du métier de coach : le coach ne donne aucun conseil. Il n'apporte aucune solution et ne doit absolument pas influencer les choix ou les décisions du coaché. De plus, le coach ne doit en aucun cas apporter un jugement de valeur (en qualifiant de bien ou mal) sur ce que décide ou fait le coaché.
Le rôle du coach est de créer un effet-miroir grâce auquel le coaché va pouvoir évaluer par lui-même sa situation, faire ses propres choix, prendre ses décisions et définir ses actions.
Le coach n'a donc aucun "contrôle" sur le coaché. Et si lors d'un accompagnement ce n'était pas le cas, ce serait un signal d'alerte fort pour le coaché.
Une sécurité supplémentaire vient du fait que le coaching doit être limité dans le temps. Cela permet d'éliminer les risques de dépendance. Il est donc important de veiller à ce que le coach ne cherche pas à être trop présent trop longtemps auprès du coaché.
Une autre question légitime concerne les cadres salariés à qui l'entreprise propose un coaching :
Question n°2 : Qu'est-ce qui me garantit la confidentialité des informations que je communique durant le coaching, d'autant que c'est l'entreprise qui finance et qu'elle sera forcément très intéressée par ce que je dis ? Y a-t-il un risque que le coach me manipule pour agir dans l’intérêt de la Direction ?
Afin de lever cette inquiétude, il est important que le coach précise très officiellement à l'ensemble des parties prenantes (coaché, DRH et n+1), à la fois lors de la réunion quadripartite de lancement du coaching, mais surtout dans le contrat signé entre le coach et l'entreprise, que la confidentialité des informations transmises au cours les séances de coaching est absolue.
Personne, quelle que soit sa position hiérarchique, n'est donc en droit de demander quoi que ce soit au coach concernant le contenu du coaching.
Bien d'autres questions peuvent sans doute se poser avant de démarrer un coaching. Mais les deux thèmes que nous venons de traiter recouvrent le sujet majeur de la confiance dans la relation entre le coach et le coaché. Car la réussite d'un coaching ne peut exister qu'en présence d'une totale confiance mutuelle entre eux deux.
Pour finir, voici la question qui me tient tant à coeur et que j'ai envie de vous poser :
Dans votre vie professionnelle, quelle est la situation la plus difficile que vous avez vécue et pour laquelle vous auriez aimé avoir quelqu'un sur qui vous appuyer en toute sécurité ?
J'attends de vous lire avec intérêt. Bien entendu, votre réponse restera absolument confidentielle.
Pour toute information philippe@sarrazin-coaching.com Philippe SARRAZIN