Dire ou ne pas dire ? That is the question !
De droite à gauche : Direuh, Neupadireuh.

Dire ou ne pas dire ? That is the question !

(DISCLAIMER : je ne suis ni psychologue ni chercheuse en psychologie. Je suis juste une femme, entrepreneure, hypersensible et aspie, qui cherche depuis le début de l’adolescence comment faire et quoi apprendre pour arriver à plus de stabilité et de sérénité, de meilleures relations et une meilleure communication. Cet article reflète mes réflexions, mon vécu personnel, le vécu observé chez les gens avec qui je travaille depuis des années. Ce dont je parle n’est donc pas des acquis académiques validés scientifiquement.)

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Ça m’énerve !!! 😱

Quoi donc ? Peu importe. Un truc. Ça arrive à tout le monde de recevoir un message, voir ou entendre quelque chose, se rendre compte de quelque chose… Et être énervé, en colère, choqué, triste… 

Et ça arrive à certains de garder cette réaction à l’intérieur de soi et d’afficher un poker face 😶 Pour plein de raisons : 

  • On veut paraître hyper zen, en contrôle
  • On pense que c’est la chose la plus appropriée à faire 
  • On ne veut pas infliger nos émotions à quelqu’un
  • On pense depuis toujours que ce n’est pas bien de réagir comme ça, et qu’il faut réagir calmement
  • On ne veut pas créer un conflit
  • Etc. 

Et après le résultat c’est quoi, en fait ? 🤷🏼‍♀️

Ce que je constate (en m’observant, en parlant à d’autres, en observant les autres…), c’est que selon la raison pour laquelle on cache notre réaction spontanée, le résultat peut être différent. 

Si on pense que tant d’émotions - c’est mal 😔

(je simplifie grave, mais vous comprenez l’idée), on nie et réprime tout une partie de qui on est, on se critique et s’en veut, on a honte… Et on finit par s’épuiser de tout ça, et on pète un plomb à un moment donné. Chacun à sa façon, mais c’est inévitable. 

Aussi, selon notre caractère et d’autres facteurs, on peut évacuer tout ça sur nos proches sous forme d’agressivité, de violence, de reproches, de colère, de réactions exacerbées et injustes. Mais on continue tranquillement à dire que non, on va bien, pas besoin de travailler sur nos émotions. Mais au fond… on souffre ! Et les personnes qui se prennent nos colères ne peuvent/veulent pas nous aider, parce que bon… elles en mangent aussi. Et tout le monde souffre et reste incompris dans son coin. 

Si on pense que ce n’est juste pas approprié dans un contexte donné 🥸

on a une chance de s’en sortir : on en parle avec un proche, avec un psy… On évacue ça avec du sport ou de la méditation. Au moins, on reconnaît et on traite le sujet. Mais ce n’est pas garanti, hein ! Peut-être que tout en pensant que ce n’était juste pas approprié dans tel contexte, on oublie d’y revenir après, ou on n’a plus envie car la première réaction est passée… Et finalement, notre sujet reste non-traité quand même, et risque de ressortir à tout moment. 

Si on a peur du conflit… 😬

...à mon sens notre façon de gérer peut être quelque part entre les façons évoquées juste au-dessus.

Après, il y a des gens aussi (mais soyons honnêtes, ce n’est pas la majorité) qui ont direct la conscience du fait que leur émotion spontanée n’est qu’une facette de leur réaction, se mettent tout de suite à évaluer l’ensemble de ce qui se passe en eux, et affichent une réaction très modérée. Parfois ça veut dire que la personne est super équilibrée. Parfois, c’est juste de la peur de ses propres émotions, déguisée en un pseudo-équilibre qui, en gros, est un bouclier. 

Ça c’est moi ! 😎

Mais, je me soigne. Depuis longtemps. Et j’en ai encore pour longtemps. 

L'autre jour j’ai reçu un message qui relatait un événement qui m’a profondément énervée. Des collègues qui m'informaient d'un geste de quelqu'un qui était, presque sûrement, fait pour nous enquiquiner. J’ai failli répondre quelque chose du style « oui bon, OSEF, ce n’est qu’un haineux, on est au-dessus de ça. » Et franchement, respect à celles et ceux qui l’écrivent et le vivent profondément (pas que dans leur tête, mais aussi émotionnellement, et ne répriment pas simplement). 

Moi ce n’était pas le cas. J’étais hyper énervée ! 😤

Du coup, comment on était entre nous, j’ai choisi (key word !) d’écrire comment je me sens vraiment, et aussi ce que je compte faire vraiment. En gros, ça donnait quelque chose comme « mon coeur balance : m’énerver et lui répondre, ou me calmer sur un punching ball et choisir (key word !) de passer. Je vais choisir la solution 2. » 

Il n’y avait pas d’enjeux de fou dans cette histoire, c’était un échange de messages entre collègues. Mais j'étais assez contente de mon cheminement pour en arriver à écrire cette réponse, et c’est ce qui m’a inspiré cet article. 

Parce que combien de fois on tait ce qu’on ressent, on cache notre réaction et nos émotions, même quand il n’y a pas d’enjeux ? Combien de fois on se met la pression (et observez votre corps à ces moments-là - il se tend) et on se force littéralement à faire semblant ? 

Aucun texte alternatif pour cette image

Beaucoup d’études démontrent aujourd’hui que ce qui inspire, c’est la vulnérabilité, et non pas la perfection (qui peut se reconnaître dans quelqu’un qui est « parfait », franchement ?). Ce qui crée du lien aussi, c’est d’être authentique, et non pas d’afficher une « coolitude » détachée (illustration ci-contre 👱‍♀️).

Et les amateurs de l’extrême vont me dire « quoi ? mais après c’est le chaos, si l’autre peut juste hurler pour être authentique quand il est en colère, ça va devenir n’importe quoi ! je me cache où moi ? » 

Pas de panique ! 😎

Être authentique, ce n’est pas devenir l’émotion et la relâcher dans le monde lorsqu’elle est là. Être authentique, c’est la reconnaître et l’utiliser comme outil de création de lien, de dialogue, même si c’est juste avec soi-même. (Et je suis consciente que c’est un apprentissage.)

Exemple : « je ressens beaucoup de colère suite à l’événement qui s’est passé hier, et je ne peux pas l’ignorer ou prétendre que tout va bien. Mais j’ai vraiment très envie qu’on gère la situation ensemble, et qu’on se comprenne, et que tu m’expliques ta version. Peut-être qu’il y a quelque chose que j’ai loupé. » 

(DISCLAIMER 2 : cher(e)s professionnel(le)s de la psychologie. Désolée si mes raisonnements et conclusions sont inexactes ou mal exprimés. Je serais absolument ravie d'avoir vos version/vision/précisions !)

Astrid Vetter

Entrepreneur • Business Development Intercultural Coaching & Language Training

3 ans

Je teouve votre oost très authentique et sincère. Je ne vois donc pas de nécessité oozr un disclaimer 2.

Liliya☀️ Reshetnyak

✨Conseil business - entrepreneurs atypiques ❤️🔥 Entrepreneure depuis 2012 🤩 Des dizaines d’entrepreneurs accompagnés pour construire un business stable 🚀 en préservant l’authenticité. Neuro-atypique assumée 🤓

3 ans
Ludovic Milléquant

DRH, Exec. coach, Entrepreneur ... pour un monde plus chouette 🌍 + ♻️ + 🧠 + 🌈

3 ans

Tellement d'accord ! Ma nature profonde est plutôt à dire ce que j'ai sur le ❤ (vous me connaissez assez bien dans l'équipe pour ça 😉), mais j'avoue que j'adorerais (parfois) pouvoir adopter une vraie poker-face !

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