Dirigeant(e)s, vivez la confiance aveugle en vos coéquipiers
Diriger rime avec piloter. Un dirigeant aux manettes d’une entreprise doit, comme un pilote de rallye au volant d’une Alpine, dépasser les attentes de l’écurie qui croit en lui. Il doit terminer 1er, 2ème ou 3ème sous peine de sortir du « game » et de son marché. Mais gagner Monte-Carlo n’est pas une promenade de santé comme sur les routes polluées de Palo Alto. Or, pour aller plus vite que son ombre, le pilote a besoin d’un sacré co-pilote : sans lui, la belle l’histoire vite tourne court.
Un co-pilote est conseilleur et payeur. Il uni sa destinée au pilote pour le meilleur et pour la peur. A défaut de partager la même couche, ils partagent une aventure de folie dans le même cockpit. Ils pourront franchir les poings levés la « finish line » sous les hourras, ou tels de tragiques héros, ensemble passer de vie à trépas.
Le co-pilote n’ira pas faire tourner la tête des paparazzis et ne rentrera pas dans l’Histoire avec un grand H. Mais les observateurs saisiront ce regard fugace, qui pourtant arrête le temps, entre ce pilote dans la lumière et son co-pilote campé dans son ombre.
Attention ! Cette performance stupéfiante, qui dépasse l’entendement humain, nécessite une confiance de dingue dans le facteur humain : une once de doute… et c’est la sortie de route !
Le rallye prouvera aux plus dubitatifs que le facteur humain est une opportunité avant d’être un risque. Heureusement, dans le sport comme en entreprise, l’aléa humain, si craint par certains, permet de faire mentir les oracles fatalistes des meilleurs bookmakers data scientists.
Je vois déjà sortir de leur fosse les sceptiques, qui me diront :
« Ludovic, auteur de quat’sous sur LinkedIn, ta théorie est bien belle mais peu scientifique ! Si le leadership était une affaire de relation plutôt que de domination, cela se saurait. Penses une minute au désarroi des mâles (et femelles) alpha qui te liront, gros bêta ! »
Mama mia… penserais-je, ces oiseaux de mauvaise augure vont m’accuser de parjure ! Ces experts politicly correct, qui parfois se font mousser sur le PAF français, ne vont-ils pas jeter l’opprobre sur mon mariage de théorie et de poésie ? « Haro sur ce héraut ! », clameront-il sans cœur mais avec reproches.
Les plus patients de mes amis de LLG et du BCG me demanderont de raison garder. Comme mes parents en leur temps, face à leur enfant qui aimait autant les conjectures que les belles voitures, ils s’impatienteront « Dis-nous ton secret ! »
Eh bien, chez Huitième Continent, nous savons comment faire pour que les CODIR deviennent des creusets… alchimiste.iques (voir alchi-mystiques). Quand nous travaillons avec un CODIR nous transformons des rivalités en fraternités, des incompatibilités en complémentarités, des évitements en grands moments !
Alors, si vous désirez « contre-braquer » votre CODIR en dérapage contrôlé sur de nouvelles pistes inexplorées, composez mon 06 et nous viendrons mettre tous nos secrets de votre coté. Que la force de la confiance aveugle dans votre équipe rapprochée soit avec vous. Bonne journée !
A bientôt sur le Huitième Continent
Ludovic Herman, Libérateur de potentiels
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5 ansLa dénomination "copilote" n'est pas usurpée.
Fondateur de l'Entreprise Sentimentale
5 ansBonsoir Claudia, je suis ravi que cela vous ait fait plaisir. Les bons souvenirs c'est bien ce qui compte le plus au monde.
Retraitée active, curieuse de tout et passionnée du monde ferroviaire. Secrétaire de l'association Swisstrain.
5 ansBonsoir, merci pour cet écrit qui réveille mille souvenirs en moi. J'y ai fais de l'assistance pour Claude Haldi en 1978, 1979 et 1980.