Embarquer ou débarquer ses rêves avec ses équipes ?

L’Envie, la progression, la variabilité du projet professionnel induisent généralement l’aboutissement. L’inspiration du management et des pairs est définitivement « aspirante ». Des entreprises et des métiers avec du sens pour faire avancer la société, voire le monde sont prisés par les jeunes. RSE, QVT ESG deviennent incontournables. Le partage exponentiel avec les réflexions en intelligences émotionnelle et collective, vision et raison d’être.

La gestion patriarcale a pris un coup de vieux.

Une solution : Les dirigeants éclairés qui ouvrent leur grand Rêve professionnel. Mais rare sont ceux qui intègrent les rêves individuels de leurs équipes et les rêves de groupes…

OÙ SERAIT LE RISQUE DE FAIRE CONFIANCE À SES RÊVES ?

La frontière est tenue entre le rêve et l’envie. L’envie est souvent reliée à une satisfaction rapide et concrète. Le rêve, lointain est par nature idéaliste. L'important, équilibrer la légèreté avec la lourdeur pour son bonheur et son épanouissement. Et si l’envie était le début de la mise en marche du rêve ?

Dans nos jobs, nous savons qu’une des clefs est la conjugaison de la performance et la confiance. Plaçons-nous sur le registre individuel, que nous soyons dirigeants, managers ou équipiers dans nos vies, pourquoi nos réglages seraient-ils différents ?

 Car le bonheur est souvent là, juste devant. La recette : oser, décider, bouger, agir. Un virement de bord, un nouveau cap, un changement de vie, un nouvel axe professionnel, une autre dimension pour s’ouvrir et sourire.

Face à nous l’inconnu, la trouille, la peur de changer de style et de train de vie… Des paramètres, des excuses, qui nous freinent. Devant une situation bloquante, une formule magique à tenter, deux questions très simples : Quel est le risque ? Est-ce bon pour moi ? La clef, ne pas rester entre deux eaux, réfléchir à l’importance d’avancer, et avant tout à l’enjeu. Le bonheur et la vie n’attendent pas, ils se cueillent.

                      OÙ SERAIT LE RISQUE AU SEIN DE L’ENTREPRISE ?

Sur le registre professionnel, les ingrédients restent proches : Vous êtes-vous demandé si le job vous attendait ? idem pour vos clients ? Non. Vous avez osé, décidé et bougé, et bouger ne signifie pas partir. Personne ne contredira l’adage : plus on travaille, « plus on s’envoie » comme disent les sportifs, plus on gagne de chances d’y arriver.

Notre volonté de réussir sera décuplée si notre motivation se lie à la confiance que l’on porte à l’entreprise et à sa gouvernance, au projet, à l’ambition globale. Au-delà de la culture d’entreprise, le boss porte logiquement la responsabilité d’alimenter de sens, et de « rêves » Il s’assure ainsi que l’alimentation « prenne » entre les pairs. N’est-il pas pertinent de rapprocher les rêves personnels aux rêves de groupe ?

Du côté des dirigeants, comme des équipiers, les alertes de contraintes et de blocages sont des feux clignotants qui doivent faire réagir. Trop de temps perdu à attendre des promesses considérées comme non tenues, alors que la logique serait une mise en action.

Le changement est toujours risqué, ce n’est pas en restant dans la crainte que l’on gagne.

La peur n’est qu’une idée, une représentation, elle n’est pas la réalité. Un changement, est un booster de rêves. Aidons à rêver pour plus de confiance et de performance.

                                DERRIERE LE RÊVE, EMERGE LE SENS

Vous, leader, avez cette représentation, vous avez mis en marche votre rêve. Ceux qui vous ont suivi ont été happés par votre dynamique, les équipes potentiellement. Agir pour que ruisselle votre input est probablement nécessaire.

Le monde avance vite avec ses turbulences. Chacun regarde en les cristallisant, ou passant outre. Tous possédons la puissance de la liberté de choix de ses vies, sa carrière, ses aspirations. Qu’il y a-t-il derrière ? le sens de la vie. Le driver qui nous gouverne.

OÙ NOUS SITUONS NOUS ?

 Si nous choisissons de rester dans le paysage qui nous convient, nous en profitons et consolidons notre équilibre personnel, amoureux, familial, financier, spirituel.

Si nous acceptons le décor qui nous déplait, alors assumons ce qui va de travers, sans autre espérance d’un manager meilleur, d’un boss différent, et cessons de répéter que les autres sont chanceux…

Un proche se bat contre la maladie, sans autre choix. Son message du moment est puissant de simplicité « tous les jours, je me lève en me disant que je vais apprécier ce que la journée me réserve, qu'elle soit belle ou empreinte de bûches à passer. » Une conscience nouvelle a été réveillée. Elle nous réveille aussi.

Une autre proche extrêmement brillante menait une carrière fantastique dans la finance, elle va aller au bout, elle n’y a pas laissé sa peau, mais de nombreuses plumes. Après le cataclysme, elle reprend sa vie en main, change de braquet, se relance en conseil auprès de dirigeants et rejoint plusieurs boards. Elle retrouve du temps pour elle, pour ses enfants, son homme. Elle a changé au-delà de la dimension financière vers un bonheur retrouvé.

La plupart de ceux qui ont déjà « pris des murs », les ont vu arriver mais ont manqué de force ou fait montre d’un excès de fierté pour éviter ou refuser l’obstacle, et l’ont subi. S’il est simpliste de dire que nous avons la liberté du choix, nous sommes un concentré de ces réactions. Écoutons nos rêves, entendons notre driver, mettons-nous en route pour gagner.

                                              LE RÊVE EN ENTREPRISE

Revenons aux rêves, aux envies, ces aspirations qui nous titillent. "Quand je parle des rêves en entreprise, les gens sourient souvent, quand ils comprennent que derrière leurs rêves, il y du sens, leurs sens, ils commencent à écouter…"

Nulle intention de convaincre, c’est à chacun d’entendre cette force intérieure. Si je vous croisais, je vous demanderais : Qu’est-ce qui vous pousse dans votre job ? Comment le partagez-vous avec vos équipes ? Et vos rêves personnels ? Quels sont ceux que vous aimeriez réaliser ? Comment définissez-vous votre bonheur ?

Nous nous accorderions surement sur l’important qui n’est pas dans ce que l’on a réalisé, mais dans ce que l’on est, et dans ce qui nous reste à vivre. Également que l’on ne peut être bon que dans ce qui nous rend heureux.

En conclusion, la démarche de regarder ses rêves n’est pas différente avec les managers et les équipes. Des dirigeants peuvent hésiter ou avoir peur (encore) de rassembler leurs équipiers autour de leurs rêves... d’en voir partir certains... la question à se poser : ceux-là mêmes donnent-ils le meilleur d’eux-mêmes ? Sont-ils en ce moment alignés sur le fameux « tête-cœur-tripes ? ». D’autres s’étonnent de réactions mutines, leurs collaborateurs n’osent pas par manque d’idée, par peur (encore et encore) de tomber à côté et d’être jugés.

Si un des ingrédients phares pour un dirigeant est s'entourer de personnes boostantes. Donc d’accueillir potentiellement des désaccords constructifs, créatifs et innovants pour l’entreprise. Alors par le rêve, nous rebouclons bien vers la confiance et la performance !

 Cette lecture a réveillé des élans ? Pour aller plus loin rejoignez-nous lors de la conférence interactive le 13 juillet à 9H. Inscrivez-vous ici : Comme en sport, le rêve comme moteur d’équipe dans l’entreprise

Dernier tips : Pensez à noter chaque rêve qui se murmure derrière vous !

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