Encore et encore l’indignation face à l’insoutenable
Daniel Rod
Retraité de la Fonction Publique après 35 ans. Menuisier chez Université de Lausanne
"La guerre, l’innocence sacrifiée et le silence du monde"
Ce matin, sur une chaîne d’information, le bandeau défile : « Gaza : 10 personnes dont 7 enfants tuées dans une frappe israélienne à Jabalia ». Une information brutale, qui s’ajoute à une longue liste de tragédies. Le Pape François s’est indigné, dénonçant la « cruauté » de ces actes. « Aucun enfant n’est une erreur », a-t-il rappelé, en implorant que les armes se taisent partout dans le monde. Mais ses paroles, empreintes d’humanité, se heurtent à des accusations de déconnexion de la part d’Israël, qui défend son combat comme une nécessité contre le terrorisme.
Peut-on sérieusement imaginer un homme comme le Pape, symbole universel de paix, déconnecté de la réalité ? Lui qui prône l’amour et la protection des plus vulnérables, comment pourrait-il détourner le regard devant les souffrances des enfants ? Ces enfants bombardés, pourquoi tant de cruauté ? Où, dans les textes sacrés, trouve-t-on la justification de telles violences ? Aucun dieu, aucune idéologie, aucune politique ne devrait légitimer la mort d’un enfant.
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Nous sommes dans une urgence universelle ! La guerre est une spirale. Une force qui emporte tout sur son passage, des idéaux aux vies humaines. La véritable paix exige plus que des mots. Elle nécessite des leaders courageux, prêts à briser les cercles de peur et à accepter l’opprobre pour mettre fin à l’horreur. Elle demande une volonté collective, celle de dire « assez », de protéger l’innocence face à la barbarie.
Mais ce courage, cette volonté semblent encore hors de portée. Pendant ce temps, les enfants continuent de mourir sous les bombes, et le monde, parfois indigné, souvent impuissant, regarde.
Chers amis, l’Écriture Sainte ne connaît d’autre Dieu que le Dieu de l’Alliance, qui a créé le monde pour insuffler son amour à toutes les créatures. Joyeux Noël