Entre blues du dimanche soir et envie de tout plaquer !
Le week-end arrive !
Vous allez pouvoir vous reposer.
Pendant deux jours vous allez penser à autre chose, profiter de vos proches, partir en week-end et faire toutes ces activités qui vous permettent de vous évader.
Vous vivrez un samedi (avec ou sans gilets jaunes) sous le signe de la consommation, du repos ou du loisir.
Le syndrome "ça cartoon !"
Puis viendra le dimanche soir accompagné de son meilleur ami "le blues".
Ces deux-là ne pourront pas s'empêcher de vous rappeler que ces moments plaisants vécus ce week-end avec vos proches (ou seul-e-) doivent se terminer ou sont finis.
Un peu comme le générique de "ça cartoon" qui vous rappelait (à l'époque où il n'y avait que 6 chaînes dont une était monopolisée par Anne Sinclair ) que la rigolade est finie et que demain il y a école.
Car oui ! Le lendemain, il faudra se lever tôt pour reprendre votre semaine de travail qui durera 45 ans.
Alors, dans un élan d'anxiété générée par cette boule au ventre hebdomadaire qui vient d'apparaître aussi vite que votre pensée de vous voir retourner au bureau.
Vous tenterez, d'un air décidé tout en prenant votre courage à deux mains, de faire cette chose que vous repoussez toujours depuis X temps, changer de métier.
Alors vous taperez le nom d'un site d'emploi pour évaluer les perspectives de reconversion ou de changement de poste.
10 minutes plus tard vous fermerez la vingtaine d'onglets ouverts de votre navigateur Internet affichant les offres d'emplois que vous avez trouvés (dont l'intention était de les étudier plus tard) avec un sentiment d'être encore plus déprimé-e- que vous l'étiez avant.
L’échappatoire
Comme à votre habitude, vous finirez par regarder des vidéos sur les réseaux sociaux pour oublier ce sentiment frustrant jusqu'à ce que vous tombiez sur la publicité d'un gamin de 20 ans qui vous expliquera au volant d'une Lamborghini (louée à l'occasion pour impressionner les spectateurs de sa vidéo) comment il a réussi à quitter la "Rat Race" (le salariat) et faire son premier 1 000 000 d'€... ou premier 10 000€ (on n'est plus à deux zéros prêts !)
Vous serez impressionné, puis enthousiaste, puis curieux-se d'en savoir plus, alors comme une victime du feu se ruant sur la porte de sortie, vous vous précipiterez sur sont site pour connaître son secret, car vous aussi vous voulez une vie sans lundi matin.
Puis vous découvrirez qu'il vend une formation (ENCORE !) au prix d'un bilan de compétences (2000€ !).
Et c'est ainsi que le prix vous découragera, vous poussant à vous retrancher vers les derniers onglets avant de dormir ; Facebook ou Linkedin.
Vous espérerez alors trouver un-e- ami-e- dans la même situation de "blues du dimanche soir" que vous, mais en vain.
Finalement, après ne pas avoir honoré votre 100e tentative de vous coucher à 22h30, vous décidez de vous coucher, car il est 1h du mat, il ne vous reste plus beaucoup d'heures de sommeil..
Quelques heures plus tard, sonnera le réveil du lundi matin !
Dans une amertume démotivante, vous repenserez à votre idée de quitter votre job, à ce vendeur de rêve en Lamborghini (LOUÉE !) ainsi qu'aux moments de joie de ce week-end.
Arrête de te faire des films
Alors entre la tartine et la bousculade de deux trois zombies collés à leur smartphone dans le métro, vous commencerez à élaborer dans votre imaginaire un scénario de sauvetage.
Vous vous imaginerez arriver dans le bureau de votre employeur d'un air déterminé, le visage fermé, les yeux grands ouverts et les poings serrés et lui dire d'un ton sec sans attendre son retour : je me casse !
Cette idée vous redonne le sourire et vous fera oublier que votre station de métro est dépassée depuis 2 minutes.
Arrivé-e- devant votre entreprise, vous êtes chargé à bloc !
Ça y est ! C'est décidé, vous avez pris une grande décision, faire votre demande de rupture conventionnelle.
Vous posez vos affaires, vous allumez l'ordinateur, vous soufflez un bon coup en regardant par la fenêtre où vous croyez apercevoir le gamin de 20 ans vous faisant un clin d'oeil de sa Lamborghini... louée ! ;)
Vous regardez votre montre, il est 8h38 vous dirigez d'un pas décidé vers le bureau de votre employeur qui est à 20 mètres.
8h53 vous arrivez devant sa porte (oui, car vous vous êtes arrêté à la machine à café).
Vous toquez, votre coeur bat fort, votre visage est crispé, vos yeux sont grands ouverts, votre employeur vous regarde, il vous fait signe de rentrer avec un grand sourire et vous demande comment était votre week-end.
Vous lui répondez, puis vous lui faites part de votre demande.
Après un silence, il vous regarde et vous répond dans une phrase longue de 5 minutes chargée de sous-entendu et sonnant comme une berceuse d'un politicien : "ça ne va pas être possible !".
Malgré des tentatives de négociation, vous revenez à votre bureau la queue entre les jambes.
FIN !
Hormis le fait que vous trouviez peut-être ça cynique ou caricaturale, vous vous attendiez à une chute splendide ? Une sortie de scène spectaculaire ?
Navré de vous décevoir, ça n'était pas une histoire drôle ou une nouvelle...
Je n'ai fait que décrire le quotidien de Français qui pensent à quitter leur job en optant pour une rupture conventionnelle.
Ils sont de plus en plus nombreux à ne pas se sentir bien dans un job qu'ils ont un jour aimé (ou pas) et à vouloir faire autre chose.
Il n'y a qu'à voir le nombre de demandes de rupture conventionnelle selon les chiffres de : https://dares.travail-emploi.gouv.fr/
A ceux et celles qui se sont vus refuser leur demande de rupture conventionnelle, ça vous fera du bien de voir la nouvelle vidéo que j'ai réalisé pour un ami qui souhaite quitter son job et la région parisienne.
WHO IS IT !?
Jordane est le fondateur de Osez Briller. Coach professionnel et formateur, cet ex-consultant est passionné de voyages. Il a voyagé au Brésil, Canada, Japon, Pérou, Bolivie, Europe de l’est et a parcouru la route de soi. Son Master obtenu, il devient consultant RH en conduite du changement en intervenant sur des projets de grands comptes. Il forme des centaines de managers et salariés sur des projets de conduite du changement. Après 3 années dans le conseil, il fonde sa propre société en reconversion professionnelle et accompagne aujourd’hui les salariés à se reconvertir en trouvant leur voie, en formalisant leur projet et en gagnant en impact dans leur activité. Il continue d’intervenir en tant que formateur dans les entreprises et réalise des conférences auprès d’entrepreneurs.
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