Essayons d'ouvrir notre boîte à neurones
Oui le titre est un peu accrocheur, mais je désirais vous partager une réflexion que j'ai eu, il y a quelques jours. Vous vous souvenez de cette cette idée de « travailler plus pour gagner plus » popularisée par Nicolas Sarkozy : alors voilà, pour moi ce serait simple d'être d'accord, car je crois au travail comme une valeur fondamentale. Travailler est important ; c’est une force qui peut structurer, donner un sens au quotidien, offrir une direction. Mais c'est plus complexe que cela et il vient de récidiver lors d'une récente intervention, où il affirme que « l’Homme est fait pour deux choses : travailler et aimer ». Là, je me suis dit, que je devais ouvrir une réflexion plus large.
Pour moi, l’humain ne se réalise pas pleinement dans le travail seul, mais dans un mouvement de vie plus vaste, plus complet. Ce mouvement inclut le travail, bien sûr, mais il va au-delà, intégrant des dimensions de découverte, d’exploration, de repos, et de créativité. C’est dans ce mouvement que l’on puise une énergie capable de nous nourrir, de nous inspirer et de nous propulser vers l’avenir.
Le travail, une brique dans le mouvement
Dans notre société, le travail est souvent considéré comme une fin en soi, le marqueur ultime de la réussite. Mais si le travail en lui-même devient la seule valeur, on risque de réduire notre vision de la vie. Travailler nous engage, nous ancre dans l’effort, mais il ne suffit pas à lui seul pour nous épanouir pleinement.Le mouvement, au sens large, est un élan qui nous pousse à évoluer, à tester, à changer, à découvrir.
Ce mouvement englobe les instants de repos, les moments de réflexion, les expériences qui nous permettent de questionner ce que l’on fait et pourquoi on le fait. Le travail est une brique essentielle, mais ce mouvement de vie comprend bien plus : c’est une exploration de ce qui fait sens pour chacun de nous.
Une réflexion sur l’accomplissement : Travailler, oui… mais pas seulement
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Quand je parle de mouvement, je pense à cette force de transformation qui va au-delà des simples objectifs de productivité. L’accomplissement humain, à mon sens, réside moins dans les heures de travail accumulées que dans notre capacité à être en perpétuel mouvement intérieur. Cela inclut les moments où l’on crée, où l’on apprend, où l’on prend du recul, où l’on partage. Ces moments hors du cadre strict du travail nourrissent aussi notre performance et notre satisfaction.
J’aimerais vous inviter, avec cette réflexion, à repenser l’équilibre entre le travail et le mouvement dans votre propre vie. Peut-être est-il intéressant de considérer que le travail peut être un moyen d’action dans ce mouvement, mais qu’il n’en est pas la totalité. Le véritable accomplissement est peut-être de cultiver un mouvement continu entre l’engagement, le repos, la découverte et l’amour.
L’importance d’aimer et d’être aimé
Si je nuancerais la vision que tout doit tourner autour du travail, la deuxième partie de cette phrase m’apparaît d’autant plus essentielle : oui, l’homme a besoin d’aimer et d’être aimé. Cet amour, au-delà des mots, touche à ce besoin de reconnaissance profonde : reconnaître l’autre et se sentir reconnu. C’est dans cet échange que l’on trouve un ancrage, une validation de notre parcours, qui va bien au-delà de la productivité ou du statut social.
Aimer les autres, c’est aussi s’aimer soi, car cet amour renforce notre humanité et nous rappelle que nous ne sommes pas seuls.
Qu’on se le dise, cela fait du bien ! Alors finalement, je me retrouve, en partie, d’accord avec cette pensée (eh oui, même avec un politique !). Car ce besoin de lien et d’appartenance est aussi vital que le mouvement, et c’est peut-être là que réside la vraie richesse de l’accomplissement humain.
Merci de m’avoir suivi dans cette réflexion aujourd'hui. À la semaine prochaine pour une nouvelle édition de "Le samedi ça me dit" !