Et si l'équipe de France de football 1998 était l'entreprise idéale

Pour avoir une organisation performante, il faut bien sûr prendre en compte les variables financières ou matérielles. Une agence de design qui travaille exclusivement sur Paint ou un entrepreneur qui creuse son déficit mois après mois semblent être deux cas voués à l’échec. Dans notre exemple, nous partons du postulat que ces deux aspects fonctionnent. La santé financière est au plus haut et l’entreprise possède toutes les ressources nécessaires à sa réussite. Maintenant, où je veux en venir en comparant une entreprise à la victorieuse équipe de France de 1998 ? Tout simplement au capital humain ou stratégique et aux ressources humaines et créatives. Le parallèle sport et entreprise est très facile. On y retrouve les mêmes variables et enjeux. L’entreprise et l’équipe de football sont tellement proches que je ne vais pas les séparer. J’intègre les termes footballistiques et business dans un ensemble linéaire.

Voici 6 éléments clés tirés de l’équipe de France 1998 à posséder ou retranscrire au sein de votre société.

Un stratège, un entraineur

 Il est le meneur d’hommes. Il met en place une vision précise de la stratégie du groupe. Ses choix vont conditionner l’ensemble des futures actions opérationnelles. Il est parfois seul, mais on peut le considérer comme un staff lorsqu’il travaille avec des conseillers. Il doit être ferme et honnête avec son équipe. Au delà de la stratégie, il va inculquer ses valeurs à l’ensemble de ses joueurs-salariés. Un esprit trop laxiste, trop autoritaire ou négatif aura des répercutions néfastes sur son groupe.

Aimé Jacquet fut très critiqué à son époque, mais il a réussi son travail de stratège d’une main de maitre.

Un chef d’orchestre, un leader

Il s’agit souvent du meilleur joueur de l’équipe. En entreprise, ce serait par exemple, les cadres intermédiaires. Ils peuvent être ceux qui ont le plus d’expérience, les plus âgés, ceux qui ont déjà prouvé leurs valeurs, etc. Ils sont garants de la vision du stratège auprès des autres joueurs. Une mauvaise cohésion entre le middle management et les équipes et c’est toute la structure et la stratégie de l’entreprise qui risquent de s’effondrer.

Oui, avoir Zinedine Zidane dans son équipe marketing, c’est un sacré avantage par rapport aux concurrents !

Une stratégie, une vision

Une entreprise ou une équipe doit avoir une vision claire de sa mission et de ses objectifs. Ils doivent être réalistes et cohérents. La mise en place de scénarios permet d’avoir une vue sur le long terme et d’aider à un futur feedback, que la stratégie soit un succès ou non. Il faut se demander où l’on est, où l’on veut aller et surtout comment y aller ?

Si l’équipe de France s’était demandé si elle allait jouer en 4-4-2 ou en 6-3-1 à 24h du premier match, je ne suis pas certain qu’elle aurait réalisé le même parcours victorieux.

Une équipe, un groupe

On l’a dit dans l’introduction, le capital humain est la clé de voute de la réussite de l’entreprise. Les hommes doivent travailler ensemble pour nourrir une même ambition en pensant collectif avant individuel. On parlera aussi de savoir-être. Au delà des qualités individuelles, c’est la force collective du groupe qui fait la différence. Chaque personne a son importance.

Petit rappel, l’équipe de France est arrivée à la coupe du monde avec un statut d’outsider avant de devenir un favori à la victoire finale.

Une attitude, un esprit d’équipe

Les salariés et les managers doivent être pro actifs. Force de proposition, motivation ou encore écoute attentive, construisent cet esprit de cohésion. Ces qualités sont nécessaires pour qu’un groupe puisse performer à l’unisson. Cette façon de voir le groupe se répercutera sur les supporters et clients et aidera à créer un émule autour de l’entreprise.

Bon, ce n’est pas la chanson du siècle, mais Carlos, lui, a l’attitude et l’esprit d’équipe !

Un potentiel, des jeunes talents

Voici peut-être l’exemple le plus parlant. L’équipe de France possédait un groupe composé de jeunes joueurs encadrés par des hommes d’expérience. On pouvait ressentir le talent des jeunes pousses. Une entreprise doit être capable de faire la même chose : réaliser un mix entre jeunes talents, cadres d’expérience et profils adaptés aux besoins de l’organisation.

Quelle entreprise ne rêverait pas de voir un Thierry Henry ou un David Trezeguet éclore au sein de sa structure ?

Ces caractéristiques ne sont pas des finalités, mais des voies de persévérance pour comprendre les échecs passés et imaginer une stratégie efficace, en plaçant le capital humain au cœur de la réussite de l’entreprise.